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Musique

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03/05/2020

ℐḎℐℛ

Idir

Ses chansons m'ont accompagnées en ce début d'année 2020 jusqu'au Sahara... A Vava Inouva...

A Vava Inova (Mon Petit Papa)

Txilek elli yi n taburt a Vava Inouva
Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
Ccencen tizebgatin-im a yelli Ghriba
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
Ugadegh lwahc elghaba a Vava Inouva
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
Ugadegh ula d nekkini a yelli Ghriba
O fille Ghriba je le crains aussi.

Amghar yedel deg wbernus
Le vieux enroulé dans son burnous
Di tesga la yezzizin
A l'écart se chauffe
Mmis yethebbir i lqut
Son fils soucieux de gagne pain
Ussan deg wqarru-s tezzin
Passe en revue les jours du lendemain
Tislit zdeffir uzetta
La bru derrière le métier à tisser
Tessallay tijebbadin
Sans cesse remonte les tendeurs
Arrac ezzin d i tamghart
Les enfants autour de la vieille
A sen teghar tiqdimin
S'instruisent des choses d'antan

Txilek elli yi n taburt a Vava Inouva
Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
Ccencen tizebgatin-im a yelli Ghriba
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
Ugadegh lwahc elghaba a Vava Inouva
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
Ugadegh ula d nekkini a yelli Ghriba
O fille Ghriba je le crains aussi

Tuggi kecment yehlulen
La neige s'est entassée contre la porte
Tajmaât tettsargu tafsut
L'"ihlulen" bout dans la marmite
Aggur d yetran hejben
La tajmaât rêve déjà au printemps
Ma d aqejmur n tassaft
La lune et les étoiles demeurent claustrées
Idegger akken idenyen
La bûche de chêne remplace les claies
Mlalen d aït waxxam
La famille rassemblée
I tmacahut ad slen
Prête l'oreille au conte

Txilek elli yi n taburt a Vava Inouva
Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
Ccencen tizebgatin-im a yelli Ghriba
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
Ugadegh lwahc elghaba a Vava Inouva
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
Ugadegh ula d nekkini a yelli Ghriba
O fille Ghriba je le crains aussi


Par kiwaïda at 11:55

24/04/2020

☾♓Ѧℕ$ϴℵϟ Ð❝ÅⅤѦИ✞ Ḻℰ ÐÉḺṲḠ€

Par kiwaïda at 16:28

03/04/2020

ᗷᒪ〇ᘉᗪᓰᕮ







Graphisme © Sonia Marques (tribute to Deborah <3, the photographers : Lynn Goldsmith and Robert Mapplethorpe)

Par kiwaïda at 00:22

07/02/2020

Ḻℯ ¢ḯᾔéM@

Par kiwaïda at 02:29

14/12/2019

ᗩᙢ〇ᕰᖇ ᗩᗰᓮ♈ᓰÉ

Par kiwaïda at 00:37

14/11/2019

Ḻ ∀м◎üґ ∃ṧт Åü Ðεṧ﹩üṧ Ðε ℒ@ Fḯ℮ґ☂é

Par kiwaïda at 00:45

26/09/2019

ℓℯ ḉα⊥αℓ☺ℊυ℮ ∂℮﹩ øїṧ℮αüϰ



Au début des années 50, Messiaen propose d'ouvrir de manière spectaculaire la musique sur la nature. Il justifie ainsi sa réponse salvatrice : « La nature, les chants d’oiseaux ! Ce sont mes passions. Ce sont aussi mes refuges... que faire, sinon retrouver son visage oublié quelque part dans la forêt, dans les champs, dans la montagne, au fond de la mer, au milieu des oiseaux ? C’est là que réside pour moi la musique ». Dès l’âge de 14 ans, Messiaen transcrit ses premiers chants d’oiseaux. Mais, à partir du printemps 1952, par le truchement de son éditeur, Gilbert Leduc, Messiaen prend contact avec l’ornithologue Jacques Delamain qui l’invite dans sa propriété des Charentes, « La Branderaie de Gardépée ». Là, débute son inlassable rédaction de 300 carnets de notations des chants d’oiseaux transcrits d’abord dans les provinces de France puis dans le monde au gré de voyages dont certains accomplis dans le seul but d’écouter un oiseau inédit. Quant à sa méthode, Messiaen nous livre ses secrets :

« Le moment favorable, dit-il, est le printemps, la saison des amours, c'est-à-dire, les mois d’avril, mai et juin [...] Les meilleures heures de la journée correspondent au lever et ou coucher du soleil.»

Catalogue d’oiseaux

Entre 1956 et 1958, la rédaction du « Catalogue d’oiseaux », immense recueil pour piano, est un geste artistique proprement inouï. D’abord, par son ampleur, puisqu’il comporte 13 pièces réparties en 7 livres savamment ordonnés selon un principe de symétrie (3+1+2+1+2+1+3). La pièce centrale, le livre 4, « La Rousserole Effarvate », est le pivot d’un ensemble, qui selon la belle formule d’Alain Louvier, peut-être décrit comme « Un grand poème symphonique avec piano seul en 13 tableaux ». Tout aussi extraordinaire est son contenu : « J’ai tenté, précise Messiaen, de rendre avec exactitude le chant de l’oiseau type d’une région, entouré de ses voisins d’habitat, ainsi que les manifestations du chant aux différentes heures du jour et de la nuit, accompagnées dans le matériel harmonique et rythmique des parfums et des couleurs du paysage où vit l’oiseau ». Chaque pièce est introduite par un argument littéraire, où Messiaen campe le décor et transmet à l’auditeur son parcours sonore et visuel. Ainsi, pour « Le Chocard des Alpes », la première pièce du Livre 1, Messiaen écrit : « Strophe : les Alpes du Dauphiné, l’Oisans. Montée vers la Meidje et ses trois glaciers. 1 ER couplet : près du refuge Chancel : le lac du Puy-Vacher, merveilleux paysage de montagne, abîmes et précipices. Un Chocard des Alpes, séparé de sa troupe, traverse le précipice en criant ». L’ensemble du « Catalogue d’Oiseaux » fût créé, le 15 avril 1959, à la salle Gaveau, dans le cadre des concerts du Domaine musical par Yvonne Loriod. Rappelons que « Le Catalogue d’oiseaux » est doublement dédicacé à « Mes modèles ailés, à la pianiste Yvonne Loriod »

Olivier Messiaen mêlait formalisme et extrême réalisme : c’est l’objet de ses recherches dans les années 50. Il tentait de trouver un équilibre entre formes acceptées et inventées, entre le naturel et la linguistique.
Il faut préciser que parmi les 300 à 400 espèces d’oiseaux qui se trouvent dans son œuvre, figurent très peu d’oiseaux imaginaires. Pour rendre le timbre d’un oiseau, Messiaen procède à des agrégats de notes : c’est la méthode additive. Il n’y a pas d’harmonie, pas de fonction tonale ou modale, mais une vision acoustique du son. Difficile synthèse entre le langage modal purement humain et un monde de sonorités et de syntaxes complexes.

« Dans mon Catalogue d’Oiseaux, disait Messiaen, on pourrait relever un grand nombre d’innovations, parce que la reproduction du timbre des oiseaux m’a contraint à des constantes inventions d’accords, de sonorités, de combinaisons de sons et de complexes de sons qui aboutissent à un piano qui ne sonne pas « harmoniquement » comme les autres pianos. Exemple avec le Merle bleu. »

Messiaen disait aussi : « C’est dans mon Catalogue d’Oiseaux et dans la Fauvette des jardins que vous trouverez ma plus grande innovation formelle. Là, au lieu de me référer à un moule antique ou classique, j’ai cherché à reproduire sous une forme condensée la marche vivante des heures du jour et de la nuit. »

Passé 1949 et la composition de Turangalila , la présence de chants d’oiseaux dans l’œuvre d’Olivier Messiaen est très fréquente.

Dans Oiseaux exotiques, Messiaen a même placé côte à côte des oiseaux de différents continents, qui ne se rencontrent jamais ! Ces chants sont soutenus par une écriture ‘strophique’ pour les percussions aux bois, les cuivres, le xylophone, le glockenspiel et le piano.

Dans Réveil des Oiseaux, la partition retranscrit uniquement des chants d’oiseaux, sans aucun rythme ni contrepoint ajoutés, et les oiseaux se trouvent réunis par la nature. C’est une œuvre véridique.

Dans Chronochromie, le mouvement "Epode", écrit pour 18 cordes soli, retranscrit 18 chants d’oiseaux de France. Ils entrent les uns après les autres, un peu comme dans une fugue. Il s’agit d’une sorte contrepoint à dix-huit voix réelles, qui dure dix minutes. L’œuvre a fait scandale. Hors de leur contexte naturel, les chants d’oiseaux seraient-ils difficilement audibles... ?

Le phénomène est amplifié dans Le Prêche aux oiseaux, de l’opéra Saint-François d’Assise. Il s’agit d’un « grand fouillis organisé, sans équivalent dans la musique contemporaine », décrivait Messiaen. Il la considérait comme sa « meilleure musique d’oiseau ».

Un grand fouillis organisé, la meilleure musique d’oiseau

ange-kiwa.png

Dessin © Sonia Marques

Par kiwaïda at 11:34

11/08/2019

ᒪᗩ ℱᓰᒪᒪᗴ ᗩᘎჯ ᑕᖺᙓᐯᙓᘎჯ ᖱᙓ ᒪᓰN

Par kiwaïda at 20:21

30/06/2019

℉€Ṽ€ℝ

Mes copines font un tour du monde et un nouvel album ! J'ai beau venir du Sud, je suis complètement d'un mental musical, délicieusement suédoise, énergisante, gnagnagna ! Glace en plein feu ! Le métissage fait des miracles et donne des théories redbull !

Par kiwaïda at 13:05

27/03/2019

❥ᕾᒸᗗᘘᘗᓲᘙᘜᖶᓋᖇᓎᓧᖽᐸ❥

Par kiwaïda at 01:35

23/06/2018

∃ẌЇḺ∃

Geoffrey Oryema

Quelle voix ! Une de mes Cendrillons... cheveux décolorés, peau noire...

Par kiwaïda at 12:12

08/05/2018

ℱεṽ℮я ℜαƴ

Par kiwaïda at 22:50

19/02/2018

ʝαґⅾḯᾔ м◎üїʟłé

Le Jardin mouillé pour harpe (1913) / Jacques de la Presle, sur un poème de Henri de Régnier

LE JARDIN MOUILLÉ


La croisée est ouverte ; il pleut
Comme minutieusement,
A petit bruit et peu à peu,
Sur le jardin frais et dormant,

Feuille à feuille, la pluie éveille
L’arbre poudreux qu’elle verdit ;
Au mur, on dirait que la treille
S’étire d’un geste engourdi.

L’herbe frémit, le gravier tiède
Crépite et l’on croirait là-bas
Entendre sur le sable et l’herbe
Comme d’imperceptibles pas.

Le jardin chuchote et tressaille,
Furtif et confidentiel ;
L’averse semble maille à maille
Tisser la terre avec le ciel.

Il pleut, et, les yeux clos, j’écoute,
De toute sa pluie à la fois,
Le jardin mouillé qui s’égoutte
Dans l’ombre que j’ai faite en moi.






Photographies © Kiwaïda & Thejazzist

Il pleut, et, les yeux clos, j’écoute,
De toute sa pluie à la fois,
Le jardin mouillé qui s’égoutte
Dans l’ombre que j’ai faite en moi.


Par kiwaïda at 03:14

28/12/2016

ᗩᖇTᓰFᓰᙅᓮᗩᒪ_ᖰᖇᗴᔕᙓﬡᙅᙓ

© Album cover : Julien Ducourthial  / Artificial presence by Rico Zerone / 2017

Rico Zerone is back with another beautiful music album, called Artificial presence, it's due out jan.1, for the new year 2017. It is more philosophic than the other albums, sometimes grave, meditative, lively, exotic, cinematic, inquiring, with deep harmonies and cinematic innovation. The result is the very best of Rico. Visuals and animation was made by The jazzist, wonderful graphic designer, Julien Ducourthial, here : http://artificialpresence.thejazzist.nu/

© Visuals and animation by The jazzist, for the music album : Artificial presence by Rico Zerone  http://artificialpresence.thejazzist.nu/

When everything falls, the sparkling and joyful creation appears.
Congratulations ! Sensual synchronized shapes, round, square, trophies, accordions, orgasmic circles, sights and snipers, minimal, pop, smart, sexy, kinetics arts waves and rhythms, multidimensional and virtual movement, with pink and coffee, chocolate and apricot, in philosophical music of mirages of harmony and a phenomenological perspective, sinusoidal, depth, hypnosis, monument, horror of the vacuum, the strange foreigners of the science fiction, estrangement, desirous synaesthesia, representation of visual, auditory, haptic sensations, left and right, painting, serious, comic trip, sweet and calm.
An electronic colored machine that might facilitate the creation of a sonic standing wave.
We are convinced that we can see something in an image even though, at the same time, we are certain, that this something is not really, but only artificially, present.
The album the most elaborate by Rico Zerone and gifted animations by Julien Ducourthial joined together, combined. Some ideas of meetings, and they found in a fabulous, serious, vampiric cosmic vessel.
Unity, Fragmentation, Cellular Automaton 1, Cellular Automaton 2, Cellular Automaton 3, Second Nature, Estrangement, Horror Vacui, Monuments (Artificial Presence - Rico Zerone)
I am filled with emotion. What a beautiful end of the year, apotheosis, pink !
In highlight, hypnotic !

Happy new year 2017 !

Mil abraços e beijinhos ❤

© Visuals and animation by The jazzist, for the music album : Artificial presence by Rico Zerone  http://artificialpresence.thejazzist.nu/

Interviews of crossed keys : Rico Zerone & The Jazzist / by Kiwaïda

RICO ZERONE

K : - Can you describe the process of creation of your music ?
The main theme of this project are several variations on Technoromanticism, or in other words the re-enchantment of a rationalized world through the means of technology. This is a very ambivalent program: on one hand it is very nostalgic about a lost past of ancient unity, a place in time when paradise was real and humankind was united with it, on the other hand it lives from the projection of the said ideal state in the future transcending the present fragmentation of modern life. So it goes in both directions: back to the past and into the future,  both transcend the present. The polarity between nature and civilization provides the point of departure for these kinds of narratives. I will try to illustrate it by reference to the tracks of "Artificial Presence".

K : - How did you narrating, all the title ? Like Horror Vacui, Second Nature, Monuments ?

If we take Unity it has a very idealistic, absolute, omnitude demanding character. I leave it up for the listener to affirm it or not because the same glorious, harmonizing atmosphere can be perceived as compulsion and unfreedom. 

Fragmentation is the fall from this state of perfection and at the same time it represents the act of liberation. Stillistically it breaks with harmonic, tonal conventions and such. Also there is a beat something material, non-spiritual but concrete, terrestrial so to speak. It is possible to contrast Unity and Fragmentation with the ancient dualisms of light and darkness, spirit and matter, etc. but I wouldn't give any of the two a preference over the other.

Horror Vacui or the fear of vastness is a sublime motive. In this particular case it represents the abscence of clear form: infinity. Something truly fearful but at the same time fascinating is happening. I had a particular quote of the French mathematician and philosopher Blaise Pascal in my mind as I began to write this track. It is from "Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets". I came across it through reading an essay by Hans Jonas who describes this quote as Pascals characterisation of the solitude of man in the physical universe of modern age cosmology: 


Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu'en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m'est donné à vivre m'est assigné à ce point plutôt qu'à un autre de toute l'éternité qui m'a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités de toutes parts, qui m'enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu'un instant sans retour.

Monuments is directly linked to the fear of vastness. Memorials, landmarks are collective strategies to dam back contingency, established for eternity. But there was also a quote by Schiller which inspired me to write this track. It is in particular the root of the theory of the unconscious. He writes that in consciousness the I only finds monuments and memorials of a path, but not the path itself (unconscious) - it is up to transcendental Idealism as science to bring to mind (anamnesis) what is buried in a region beyond consciousness. Again we operate with dualisms this time between the realms of conscious and unconscious, which is the foundation of psychoanalysis. 

Second Nature is the very general term for the area which was created by man and is supposed to be similar to (first) nature. 

Estrangement is directly linked to it - also a marxist key term but has its historico-cultural roots in the theological discourse. For the track itself: it is more lighthearted, think about the first half of Charlie Chaplins "Modern Times" :)

Cellular Automata (1-3) are dynamic systems who seem to visualize organic lifeforms within a determined set of rules. This is also linked to Second Nature, but in a more playful way. I'd like to add that Cellular Automaton 2 is the most Kraftwerkesque track I ever made. I think in their early period they also were pretty technoromantic - simple sequences, almost naive melodies and a hypnotic motorik beat. This is something I tried to incorporate in that particular track. Complexity through iterations, emergence - btw this was also the main theme of "Morphic Resonance" a track on my previous album "Passenger". Alex Bond made a fantastic video piece with feedback:  it could represent self awareness of determined systems (thematically this is also the ground for many science-fiction movies and novels) or just be a trippy experience overall. Musically it is a droney meditation on cosmic nihilism - it culminates and ends in a big implosion as the camera zooms out of the screen. I can truly recommend this video, as it is directly linked to the creation process of "Artificial Presence". 

K : - What's the origin idea of this philosophical artificial presence ?
The title "Artificial Presence" derives from phenomenological image theory. My intention differs - I want to expand it to a wider category than only images. Music itself is produced - it has a presence, in a sense  it is artificially manufactured- (even instruments like an acoustic guitar require craft and tech to build). Same goes for the computer, or any object of utility. But also art - all these have in common that they aren't generated in a natural way (a house doesn't give birth to a house), they are constructs made by humans. I am also thinking of the common root of arts and technology in the aristotelian téchne. Another connotation is again - a true (techno-)romantic topos : the entanglement of organic life and mechanical machines. 


K : - What studies did you make?

Movies i liked and which delve in the same area: Silent Running, Amphibian Man, Solaris, 2001- a space odyssey.

Concluding I want to ask you: Is there a better way to reflect on the process of rationalization in the postmetaphysical age than writing songs in a tracker ?

K :
- Yes maybe, there are lots of way to reflect, it takes time and a great distance, a wisdom, but I think that even by walking, we can think in a postmetaphysical way ;.)

K : - What kind of music you listen to while you read ?
I can't read and listen to music simultaneously, I get distracted either by the music or the text. So I have to say I am not a multitasking person :)

K : - What are your future projects ?
My next project will focus on a more carefree attempt of writing good old module disco tracks. Therefore Orchestral Disco Instrumentals of maestros like Barry White are my primary source of inspiration. There is still much to discover.

K :  - Something to add ? Some wishes for 2017 ?

I came across Juliens artwork through the online label/community micromusic.net- in an instant his graphics fascinated me. He has a very distinctive style which I profoundly admire.

Wishes for 2017: to keep on with writing music :) And best wishes to you two in 2017 !

THE JAZZIST

K : - How did you imagine the shapes and colors animated to illustrate the sounds of this musical album ?
I wanted something minimal & ambient to fit the music of Rico Zerone, that morph to the mood & atmosphere of the album. I started from circle shape and deployed loops around this idea. For the colours used, I have a swatch of 34 colors that I use in general, here they are working by cycling.

K :  - Your animation is very enthusiastic and joyful, what makes you so happy ?
I don't know, maybe the joy of building animations around shapes & colors, and trying to make it nice. That's been quite a while I didn't do animated visuals so maybe this spontaneity can appear as enthusiastic.

K :  - What kind of visual artists do you like today ?
I like swiss & japanese graphic design in general with a focus on experimentations.

K :  - How do you met Rico Zerone ?
I met him on Micromusic I think, after a release called Microdisco Bleepy Ballads if I remember but Rico Zerone has to confirm !

K :  - You live in France, where the best place to dream ?
I like Bretagne a lot. Not much to do but good for riding a bike along the coast there and clear my mind.

K :  - What are your future projects ?
I'm thinking about them, I didn't decide yet !

K :  - Something to add ? Some wishes for 2017 ?
Best wishes to you and Rico & people who will appreciate this project !

Par kiwaïda at 12:50

21/06/2016

ℙѦ✝✞Ї ϟℳℐ†♓

C'est la fête de la musique aujourd'hui, j'embarque mon livre avant de partir parmi mes superbes autres livres empruntés que je laisse à l'abri, quelle chance cette bibliothèque, quelle chance a cette école et leurs étudiants.

Je découvre la suite du livre de Patti Smith, M Train, de cette année, j'avais adoré son livre Kids, et écrit un petit bout ici, sur ce blog. C'était un article sur le Printemps de Bourges en 2013, il y a 3 ans, je ne connaissais pas alors son école d'art. Quelle coïncidence. Je tombe sur un passage où elle décrit un voyage dans les années 80 en Guyane, c'est étonnant, le lendemain de mon article loufoque. Un portrait d'elle fait là-bas, ainsi que celui de Fred. Romantiques... C'est sa retraite anticipée et cela commence par ce voyage en Guyane. Au moment où elle devait ouvrir un café à New York, son rêve. Fred est à Détroit, par amour, elle quitte littéralement son rêve et part le rejoindre. Il ne faut pas croire, il y a des hommes capables du même geste romantique.

À la fin des années 1970, Patti Smith rencontre Fred "Sonic" Smith, guitariste du défunt groupe américain MC5, qui tourne à présent avec son Sonic's Rendezvous Band et partage notamment son amour de la poésie. Ils s'aiment et se marient. Mère d'un fils, Jackson (né en 1980) et d'une fille Jesse Paris née en 1987, Patti se retire presque entièrement du monde de la musique pour élever ses enfants, n'enregistrant en près de quinze ans qu'un seul album, Dream of Life, sorti en 1988.

Juste avant, Mapplethorpe faisait une photo d'elle en 1979, avec des colombes. Célèbre photo, une étude de contrastes, entre les cheveux noirs et les colombes blanches, entre la légèreté de la robe et la netteté des traits de Smith. Une atmosphère paisible, presque arcadienne évoqué par l'arbre, les colombes et la robe et l'intensité du regard et l'expression de Patti Smith. L’Arcadie est une région de la Grèce située au centre de la péninsule du Péloponnèse, connue pour ses sites pittoresques, ses mœurs antiques, son peuple de bergers adonné à la musique et à la poésie. Arcadien pauvre et vertueux...

Elle avait 30 ans sur cette photo, elle est née le 30 décembre 1946. Elle pourrait être ma mère.
J'ai la même plante à côté d'un immense ficus vert brillant, une jungle, pas tout à fait arcadienne, du coup... et pas tout à fait mais presque quinze ans de plus... Et les pas tout à fait colombes sont colorées et très bruyantes... Elles chantent.
C'est la fête de la musique et elles ont monté un groupe : La mue

Patti Smith par © Mapplethorpe (1979)

Quelques jours plus tôt, à Limoges, c'était la fête des ponts. Nous étions des ponticauds. Leur histoire m'avait intéressé à mon arrivée, et celle des lavandières. J'imaginais toutes ces femmes en bas de la cité et dans la rivière, laver tous les draps de tous les habitants. Il y a un peu de cette réflexion dans mon poussin noir enseigné.

Donc c'est un moment populaire et les feux d'artifices sont lancés. Quelques peintures abstraites sont arrivées de cette marche nocturne, mais aussi un petit tour dans une Guyane artificielle...

Brown © Sonia Marques

Gray © Sonia Marques

Blue © Sonia Marques

Et des états de fumées très beaux et passagers.

C'était aussi les feux de la St Jean...

Une jungle aussi plantée...

Même un crocodile... Lionne ou Guerilla girl ?

Vive la musique !

Pépites et pépin (Photographies © Sonia Marques)

Par kiwaïda at 18:45

20/05/2016

✔℮ṧυᾔη@

Bachar Mar-Khalifé en concert (Photographie © Sonia Marques)

Bachar Mar-Khalifé l'indocile que je découvre plein d'humour à Périgueux. Une salle décomplexée, danse de femmes en farandole, enfants chahuteurs, raconteuses d'histoires aux pieds des musiciens…
au Sans réserve, une salle qui porte bien son nom.
Des dédicaces, aux anges partis trop vite, aux réfugiés syriens et palestiniens qui vont apporter de belles choses à la France, un Assalamu alaykoum, cela signifie que la paix soit avec vous, et Bachar Mar-Khalifé ajoute ce n'est pas plus grave que cela.
Extatique concert, parfois intimiste mais dédié aux célestes, une voix spirituelle, des cris et appels, expérimental et jazz, électronique et improvisation, un super batteur avec lui, des duos de force et de douces mélodies très simples au piano.
Libres chants, déracinés, percussifs, il frappe de ses touches et ses recueillements.
Ténébreux, discret aussi, timide parfois et envoûtant. Sa voix aiguë par moment, subtiles tonalités dans le silence avec, par surprise, une puissance incisive, rythmée scandée. Il y a une prise de risque et un lâcher prise et la sensation, public, que tout est possible, que nous pouvons espérer, aussi expérimenter. Un live charismatique.
En dépassant l'heure, il nous amène en transgression douce et tourmentée dans des boucles électroniques hypnotiques éprises de liberté. Fougueux et féroce il commence par Layla. Scène réduite à l'essentiel, il sont 3 et l'on commence et fini en paix avec eux.
Dans une ville que nous découvrons, riche en histoire, avec un patrimoine gallo-romain, médiéval et de la Renaissance.
L'antique Vesunna. Murailles, vestiges, ruines… De quoi poursuivre les envoûtements et les voix célestes.

Photographies © Sonia Marques

Par kiwaïda at 22:50

30/03/2016

ℳϴℕ ÐЇℰṲ

Par kiwaïda at 21:36

10/03/2016

ℵαᾔá Ⅴαṧḉ◎ᾔ¢℮ʟ☺ṧ



Fichier audio intégré



Um minuto de Naná Vasconcelos (Album : Amazonas / 1973)
Lembro-me deste momento quando o meu amor me fez escutar este percussionista brasileiro, no seu quarto minúsculo onde ele viveu, pela primeira vez, com apenas um Alto-Falante, muito bom, um som excelente para descobrir o talento de Naná Vasconcelos, eu que tinha perdido minhas Alto-Falantes, minhas origens, apoios, meu trabalho....

☮ ❤ rip

Par kiwaïda at 16:50

17/10/2015

ᘉᗴᐯᙓᖇ ᗯᙓᖇᙓ ♈ᖺᙓ ᙡᗩᎩ ᔕᖺᙓ ᙡᗩᔕ

Colin Stetson and Sarah Neufeld (Photographie © Sonia Marques)
"Colin Stetson et Sarah Neufeld, tous deux acclamés pour leurs albums instrumentaux en solo sur le label Constellation, unissent leurs forces en duo sur leur album « never were the way she was » , époustouflant de compositions originales pour saxophone basse et violon."
C'était hier au Centre culturel Jean Gagnant de Limoges.


Élégance, présence, rage, beauté, quel binôme brillant, lumineux dans la nuit. Dans une économie de moyen, leurs gestes justes, réservés au tempo étiré de leurs souffles et sons, Colin Stetson et Sarah Neufeld nous ont emmené très loin puiser dans nos émotions, à la source des larmes, des batailles, de la puissance et de la beauté de la fragilité de ce monde. D'une énergie du violon, la vitalité ciselée et indestructible de cette arme archet sur quelques cordes, la répétition et le rythme effréné d'une course infinie, s'accorde avec les sons graves du saxophone basse, ténor, et de la clarinette basse. Une maîtrise des instruments de la retenue et du souffle impressionnante. Entre le violon et la voix de Sarah Neufeld et l'utilisation des différents instruments de Colin Stetson, des aigus aux graves, un espace vertigineux et spectaculaire, pour les oreilles, nous a été donné d'entendre. Rares sont ces moments, quelle chance d'avoir été là.
J'ai beaucoup d'affinités avec ces sons graves et Colin Stetson est en pleine possession de sa force, son jeu physique, sa respiration et l'amplification de ses sons. Ils grognent, lui il est un capitaine marin dans un bateau et la mer n'est pas calme, mais il sait naviguer et accompagner la voix, les cordes de Sarah Neufeld.
Plusieurs références de la musique répétitive ou classique me venaient, et des Béla Bartok, Steve Reich, Arvo Pärt... mais ce binôme ingénieux a tout effacé car leur invention contemporaine, entre musique expérimentale, électronique et jazz mais étonnamment percussive, n'avait d'égal dans ma mémoire, de musicienne, compositrice ou d'oreille parmi les oreilles attentives. Il y a une tension jusqu'au bout, minimale, tendue, érotique, nerveuse et pleine. L'une virevolte dans l'air et circule et s'éloigne, sa voix arrive de loin, repart très loin, lui maintient le cap, maîtrise sa force, animale, sans jamais la donner toute, il met en valeur le déploiement d'une danse précise et singulière, déterminée, qui regarde droit dans les yeux, jamais ne se défile. Nous ne pouvons qu'attendre la fin de chaque partition afin de reprendre nos esprits et les regarder jouer, prendre du plaisir et nous en donner. Une décontraction, simplement des pros ! Des solistes qui nous hissent vers l'extatique.
Sensation ténébreuse d'être présente où poignent les belles choses.
Synesthésie totale, bouleversante, une expérience inoubliable.

Colin Stetson and Sarah Neufeld (Photographie © Sonia Marques)

Never Were the Way She Was is a collaborative album by Colin Stetson and Sarah Neufeld, released in 2015 by Constellation Records. It was recorded live in the studio without the use of overdubs or loops at the End of the World studio in Vermont.Neufeld and Stetson had first met in 2006 when Neufeld's Bell Orchestre shared a bill with Antibalas, who Stetson was playing with. The two artists had previously collaborated on the soundtrack to the 2013 film Blue Caprice.




❤ Témérité, ténacité ❤

Par kiwaïda at 13:49

15/06/2015

ᒎᙓ ᔕᘮᓰᔕ ᒪᙓ ᕈᙓ♈ᓰ♈ ᑕᖺᙓᐯᗩᒪᓰᙓᖇ

Le Petit Chevalier
(Nico)

Je suis le petit chevalier
Avec le ciel dessus mes yeux
Je ne peux pas me effroyer

Je suis le petit chevalier
Avec la terre dessous mes pieds
J'irai te visiter
J'irai te visiter

Par kiwaïda at 22:19

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