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jeudi 18 mai 2023

üη ℘℮υ ¢☺ммℯ çα



C'est un peu comme ça

Artiste c'est de la cuisine

Une pièce de théâtre écrite et dessinée en 2016

Un film en 2012

Et des gorgones en 2017 ou 18 ?

Du satin, des grandes impressions fluides et des albums musicaux de voix de Pépino, l'oiseau amoureux !

Des sculptures lumineuses, en terre (c'est possible ?)

En 2023, la femme des bâtons... de pluies et des rêves...




On est sérieux en 2022 ! Le plus souvent...



À cinquante ans, une artiste ne se prend jamais au sérieux...



On voit clair et loin devant ! En 2023 on est un roi ! Les ailes déployées...



Aux canicules on dit bonjour funambule !

Jamais au sérieux...



Pourtant, l'écriture... c'est sérieux !

Il y a 10 ans j'étais dans les nénuphars, à présent je suis dans les rosaces...







Spéciale dédicace à Opale :

Le poète pieux, ennemi du sommeil, Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil...

Comme écrivait Baudelaire...

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse...
Elle laisse filer une larme furtive...



Et comme j'adore Laurie Anderson... Et son Superman des année 1981...
Elle s'est inspirée de l'aria "Ô Souverain, ô juge, ô père" ("O Sovereign, O Judge, O Father") de l'opéra Le Cid de Jules Massenet en 1885.

Magnifique !

Mais qui connait cet Opéra aujourd'hui ?
Et pire, qui connait Laurie Anderson ?
Qu'apprend-on à l'école ? (le " T " euphonique ?)


Je fais partie d'une génération euphonique !


jeudi 20 avril 2023

ⒿÜℐ☾€



Ces jours-ci, les yeux des médias scientifiques du monde entier se sont tournés vers l'Amérique du Sud pour le lancement de la très attendue mission JUICE de l'Agence spatiale européenne. Visant à explorer les lunes glacées de Jupiter et potentiellement découvrir s'il y avait de la vie présente sur ces mondes gelés, la mission JUICE était attendue depuis longtemps. Cependant, ce moment spatial historique a été quelque peu éclipsé par un accident de fête surprise sous la forme d'un paresseux. La fusée Ariane V transportant JUICE devait être lancée le vendredi 14 avril après avoir été annulée en raison d'un risque de foudre la veille. Le port spatial européen en Guyane française a été le site du lancement, près de la ville de Kourou. La Guyane française abrite une grande variété d'animaux sauvages, notamment des jaguars et des fourmiliers géants, mais c'est un petit paresseux qui a volé la vedette. Pendant la diffusion en direct de l'ESA jusqu'au lancement, environ 2 minutes et 50 secondes avant le décollage, les téléspectateurs ont remarqué un petit visage sur la diffusion en direct. Présenté sur la page Facebook de l'ESA, Gérard le Paresseux, comme on l'appelle désormais, était bien en vue devant la caméra de terrain pour le lancement. Heureusement, il a été gentiment retiré de la zone par des fonctionnaires (personne ne voulait une répétition de cette malheureuse créature ), mais pas avant d'avoir atteint le statut de célébrité sur Internet. Étant donné que la mission JUICE mettra au moins huit ans pour atteindre Jupiter, certains ont demandé que le paresseux soit la mascotte officielle en raison de leur approche naturellement décontractée et lente de la vie.

L'animal a été recueilli par une équipe de EuropeSpacePort et déplacé vers une zone de plus grande tranquillité que celle où il a été trouvé...



Salut ! C'est moi le boss !...


Qui sait, avant l'explosion de la fusée (une autre très très grande) peu après son décollage au Texas, nommée Starship, développée par SpaceX pour des voyages vers la Lune et Mars, a explosé en vol, selon la retransmission vidéo de la société, il y avait aussi un petit paresseux... par télépathie qui décidait de tout...

Et si les fusées étaient paresseuses... Oui, oui, cela existe, j'en connais une... fusée, très paresseuse.

dimanche 7 août 2022

ℓ℮﹩ A☺ʊт ḉ♄ї℮ηS































Photographies © Sonia Marques

jeudi 7 octobre 2021

∂℮ṧεґ⊥






















Photographie © Sonia Marques

Soleil /


Je pensais à "La fille du soleil"... Cette chanson que j'avais écrite et chantée pour l'album "Cocotriste", dont la musique est composée par Rico Zerone, elle venait d'un de mes poèmes. Il habite à Vienne en Autriche.
Vienne et Haute-Vienne...
> Vienne, est la capitale de l'Autriche, située à l'est du Danube. Son héritage artistique et intellectuel d'après les encyclopédies : Mozart, Beethoven et Sigmund Freud. Réputée pour ses palais impériaux, dans ses Musées, sont exposés des œuvres d'Egon Schiele, de Gustav Klimt et d'autres artistes...
Et moi, je suis dans la Haute-Vienne.
> En France, la Haute-Vienne est un département français, situé dans la région Nouvelle-Aquitaine. Cela vient de la rivière Vienne (Vient-Vienne...), qui le traverse d'est en ouest. Sa préfecture et principale ville est Limoges. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 87...
Et voici que les arts décoratifs ne sont pas très loin, pour une artiste, tout est si proche !
Comme un mouvement, le va-et-vient, tout cela sonne déjà comme une musique !

Être la fille du soleil est un tout un programme, l'astre le plus important, tout tourne autours du soleil...
Très belle période que la création de cet album et des autres. J'avais fait écouter, le morceaux de Cocotriste, il y a quelques années, lors d'une conférence sur un ensemble de mes œuvres artistiques récentes, qui comprenait une pièce de théâtre pour enfant, des poèmes, des sculptures, des tapisseries, des dessins numériques et des compositions sonores, ainsi que tout un travail sur mon enseignement et les réalisations d'étudiants et l'on m'avait dit : Alors, quand est-ce que Coco n'est plus triste ? En souriant. C'était inattendu comme interprétation, plutôt littérale. La période était-elle triste ou gaie ? Et est-ce qu'il était question des cocos ? Rien de tout cela. Nous l'avions créée de façon très sérieuse et limpide. Cocotriste est une sorte de crocodile, les premières paroles sont : "Il vivait dans un fleuve, ses larmes l'avait formé..." C'est un animal exotique qui pleure, et sa sensibilité nous rappelle à quel point, les larmes sont des armes. J'avais d'ailleurs dessiné un très grand dessin de deux armées de crocodiles qui s'affrontaient à la ligne noire extrêmement fine et délicate, je pense me souvenir qu'il faisait deux mètres de long. Aujourd'hui ce coco, infiniment sensible et martial, je pense à lui. Plusieurs cycles de vies sont passées depuis. Il était quelque part un annonciateur, un animal majestueux et généreux, incapable de violence, contrairement aux crocodiles, pourtant il vient de cette famille. Sa défense en cas d'attaque, est en revanche, implacable, rien ne lui résiste, par sa gentillesse et son courage.

Ces beaux jours, artiste limougeaude, je réalisais des photographies ensoleillées, elles me faisaient penser à un peintre, né à Limoges, Paul-Élie Ranson (1861_1909) car ses œuvres ont un sens du décor, ce qui annonce l'Art nouveau, il appartenait aussi aux nabis. Je pensais aussi aux vitraux réalisés par le maître verrier américain Louis Comfort Tiffany. Lorsque l'on crée, on pense à beaucoup de choses, c'est une sorte de culture personnelle, on apprend où l'on vit, d'où l'on vient, où l'on rêve d'aller. J'écoute Claude Chalhoub, puis Bachar Mar-Khalifé, tous deux libanais. Bachar, j'ai eu l'occasion de le voir jouer à Poitiers, c'était magique. Récemment je découvrais ses interprétations des Gnossiennes d'Érik Satie, que j'ai pu jouer au piano, ou bien sa danse électro pour Musique de fête, très sympa et effectivement : on danse...


Donc être la fille... du soleil : tout un programme, chantant et dansant <3
Être photographe, écrivain, dessinatrice, danseuse... tout un programme, composer des musiques... et travailler avec des amis... ou enseigner... tout un programme, sans jamais se prendre au sérieux... Paul-Élie Berthet, était aussi un curieux de tout, il s'intéressait à la théosophie, au spiritisme, à la magie, à l'occultisme, ce qui le distinguait des autres nabis (Nabi est le nom que se sont donné les jeunes peintres qui se regroupent autour de Paul Sérusier, vers 1888. Le terme nabi, en arabe, ou nevi'im, נביאים en hébreu, signifie dans un sens actif « orateur » ou « annonciateur », ou, dans un sens passif, « celui qui est ravi dans une extase » ou « appelé par l'esprit ». En Occident, nabi a été traduit par « prophète », « illuminé », ou encore « celui qui reçoit les paroles de l'au-delà », « l'inspiré de Dieu ») Il avait donc plusieurs activités et les arts décoratifs furent aussi des voix explorées dans des matériaux et arts appliqués variés : panneaux décoratifs, papiers peints, tapisseries, vitraux, décors de théâtre...







Des peintures de Paul-Élie Berthet

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Ravi dans une extase /



La fille du soleil
Photographie © Sonia Marques (octobre 2021)

mercredi 8 septembre 2021

ḟεMαLℯ

female-eclectus.jpg

Tellement ça ! Hihihi !

Noa Katz est illustratrice de BD indépendante et vit à Tel Aviv, il faut bien connaître les femelles eclectus pour réaliser ce trait d'humour ;.)
Gorgeous !

lundi 1 février 2021

﹩@тεłʟї☂ε øḟ ℓ☺♥ℯ

La conquête spatiale… C'était un 1er février en 1958, Explorer 1, (officiellement 1958 Alpha 1) était le premier satellite artificiel placé en orbite par les États-Unis. Lancé depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride.

« L’infiniment grand s’ouvre désormais »

Disaient-ils...

D’une longueur de 2,03 m, pour un diamètre de 15 cm et une masse de 13,91 kg, Explorer 1 avait la forme d’un cylindre équipé de plusieurs appareils : un appareil Geiger-Müller pour détecter les rayons cosmiques, cinq capteurs de température, un système de détection d’impacts de micrométéorites et deux émetteurs radio pour transmettre les signaux. Quant à l’énergie électrique, elle était fournie par des batteries au mercure. Les données recueillies par Explorer étaient ensuite relayées au sol par un réseau de stations de réception. Au cours des premières semaines d’enregistrement, le système de détection de micrométéorites détecte plus de 140 impacts de poussières cosmiques. Toutefois, la découverte la plus importante est obtenue par le compteur Geiger qui permet d’identifier la présence d’une ceinture de particules énergétiques piégées dans le champ magnétique de la Terre. Cette découverte sera confirmée par le satellite Explorer 3 (26 mars 1958). Après avoir effectué environ 58 000 orbites, la mission d’Explorer 1 se termina le 23 mai 1958, suite à l’épuisement de ses batteries. Il ne rentrera et se consumera dans les couches atmosphériques que le 31 mars 1970.

Après avoir pénétré dans les couches d'atmosphères denses il s'est consumé au-dessus de l'océan Pacifique.


Parfois on envoie par fusée, un satellite, il se perd dans l'espace, on ne sait où il va, il ramène des poussières, des surprises, des découvertes, notre missive, se retrouve lue, par le hasard de l'infiniment grand. Et dans un infiniment petit, on apprend, que dans une autre vie, une autre galaxie, un autre temps reculé, nous étions mariés, à la mairie, sans même avoir été présents, ni mêmes, sans savoir à quoi ressemblait le pacte civil, ni, qui nous étions alors. Et durant une décennie, nous étions les seuls à l'ignorer. Et toute notre carrière en fut impactée, les rumeurs, notre destinée, dans une galaxie de poussière, notre passé et notre avenir, scellé par une erreur, un mariage forcé, une volonté de s'immiscer, dans notre vie privée.

Que sommes-nous ? Poussière d'homme et de femme, satellites de l'amour, que sommes-nous sur notre planète ? Des numéros et fiches administratives, des anomalies, des erreurs, des manquements, des chiffres à déduire, des réceptacles de sanctions, des punitions d'hommes et de femmes, des abjections, des grains de sables, des fantaisies, des inopinées, des scintillements inviolables.

À vous que nous ne connaissons pas, et qui aimez molester masqués, depuis une autre galaxie, perdue dans ses chiffres et ses mots lapsus, nous vous dédions la mémoire d'un satellite qui s'est consumé dans les couches atmosphériques, ce jour, un 1er février.

samedi 5 décembre 2020

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Toutes images de cet article sont issues des œuvres de l'artiste Paola Pivi
Les ours de l'artiste Paola Pivi, ont déjà été exposés un peu partout. Je ne les ai jamais vus qu'en image. Et ce temps de fêtes de fin d'année, où l'on a perdu la notion du temps et des festivités, mais pas le sens de Noël (quel meilleur moment que le nôtre, des bouleversements économiques et sanitaires pour se concentrer sur les préciosités des liens humains) fut propice pour revoir, de nouveau, toutes ces cabrioles. Comme seuls des privilégiés peuvent se déplacer, il ne reste que ces photos sur Internet. L'avantage est d'observer les différentes postures de ces ours, selon les espaces d'expositions et les points de vues, mais surtout, selon les interactions, que chacun d'eux, ou en couple, se jouent. Danse, yoga, chamailleries, petite joie individuelle, ou mutinerie collective et ultra régressive. De plumes, aux dents noires visibles, museaux et griffes, ils représentent tout de même des ours polaires grandeur nature, l'un des plus grand prédateur du monde, en voix de disparition. Aujourd'hui, l'ours polaire vit dans des régions où la calotte glaciaire de l'Arctique diminue et il est devenu un symbole populaire d'un monde en mutation. Cela écrit, je ne partage pas forcément non plus, certaines œuvres de Paola Pivi ou d'autres artistes, où la mode est de déplacer des animaux vivants, comme l'histoire des poissons vivants dans un avion. Non, là, je n'ai pas d'atomes crochus avec ces démesures d'artistes. Mais les ours en plumes, oui. J'ai visité des expositions, où un nombre considérable d'oiseaux étaient en cage et visités par beaucoup de personnes, dans des conditions déplorables. Il n'y avait pas, alors de connaissance sur le bien être animal, pourtant, ces lieux d'expositions (je pense à la Fondation Cartier pour l'art contemporain où j'ai eu le plaisir de travailler) étaient tout de mêmes luxueuses, mais sans connaissances alors. Mais j'ai aussi pu visiter une exposition dans une toute petite galerie, à Limoges, subventionnée, de multiples cages individuelles accrochées au mur, avec un oiseau par cage exposé au tout venant, sans hygiène ni bonne alimentation (il y a plusieurs années, aujourd'hui, des associations seraient intervenues), j'étais très triste. Les petits espaces artistiques, ont cette manie de copier les grandes expositions parisiennes, à leurs mesures, et cela peut être encore plus dévastateur et pas beau du tout. Ainsi, je pense que les modèles sont très importants, nous devrions veiller aux modèles et aux représentations à un haut niveau, tout défaut de vigilance ou complaisance, entraîne un effet "domino" de mauvais modèles qui se répètent, en province, pour toute direction. Et les effets néfastes sont ruisselants, destructeurs. Cela a changé, tout le monde se dit "bio", sans l'être, "écolo", sans l'avoir jamais su. Drôle d'époque. C'est comme nombre d'humains qui revendiquent d'être féministes et ont mis en avant ce mot atroce, contre les "féminicides", tout en écrasant même leurs collègues femmes, les tuant à leurs tours sans aucune conscience de leurs actes et gestes. C'est ainsi, l'être humain est fait de paradoxe. Il aime les plumes, sans savoir comment elles sont faites. L'imitation est faite d'ignorance. C'est le cadeau de l'enseignement et de la nature.










Paola Pivi est née le 10 mai 1971 à Milan, en Lombardie, en Italie, est une artiste italienne contemporaine, qui vit et travaille à Anchorage, en Alaska1. en 1971. Pendant plusieurs années, elle a vécu une vie nomade, qui l'a conduite dans de nombreuses régions du monde. Aujourd'hui, elle vit et travaille en Alaska et à Milan avec sa famille. En tant qu'artiste multimédia, la pratique de Paola Pivi est diversifiée et contient des œuvres qui couvrent plusieurs médias, de la sculpture et l'installation à la photographie et à la performance. Son art énigmatique abolit la distinction entre le familier et l'alien, brouillant les frontières entre réalité et fantaisie. Les animaux sont un motif récurrent dans l'art de Paola Pivi. Par exemple, elle a fait monter 84 poissons rouges à bord d'un avion de passagers qui a traversé la Nouvelle-Zélande, transporté deux chevaux sur la Tour Eiffel et photographié un crocodile consommant un tas de crème fouettée. Les animaux sont placés dans des situations étranges, dotés de nouvelles couleurs et d'une nouvelle tactilité, et elle leur insuffle des caractéristiques et des gestes humains qui remettent en question notre vision des animaux que nous pensions connaître si bien. Comme les ours polaires, ces œuvres offrent de nouvelles perspectives sur les animaux et sur nous-mêmes et mettent en scène une relation complexe entre nature et culture. (courte bio de la galerie Perrotin)









J'avais un sourire en voyant ces bestioles immenses et je pensais à mes boules de fourrures réalisées vers 1994, dont plusieurs modèles ont été les joueurs de ces choses fabuleuses que j'avais inventées pour mon diplôme supérieur des arts appliqués à l’École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, où j'ai passé 4 années d'études formidables et passionnantes. Cela avait fait un peu le tour de l'école et des générations ensuite, se sont mises à réaliser des objets ludiques, entre sculpture et danse. Des femmes designers reconnues étaient dans mon jury, j'avais eu une très belle fin d'année, récompensée de mes années d'études, je partageais mes idées aux autres camarades de classes, généreuse. Lorsque je vois ces grands ours, il y a quelque chose de similaire, dans la volonté de s'amuser, avec élégance, et un peu travestir les lieux communs de l'art contemporain. Mais il faut des moyens colossaux et de très bons soutiens pour développer un tel travail à l'échelle d'une exposition, et ça, c'est l'affaire de réseaux, auxquels, nous n'aurons jamais accès, d'ici, de nos inventions, certes, exceptionnelles et envieuses, lorsque l'on est encore dans une école d'art, mais complètement hors de portée. Même, nous ne pourrons jamais voir les expositions que nous aimons. J'ai connu nombre d'artistes français, mes amis, qui exposaient aux quatre coins de la France, sans moyen et quasiment jamais rémunérés pour leurs belles expositions et leurs réalisations, parfois dans un cadre institutionnel ou d’associations, le plus souvent subventionnées par l'État, et je parvenais très difficilement à aller voir leurs exposition, tant, les moyens pour y aller (transport et logement) sont inaccessibles pour les amis. Parfois, de mes expositions, mes proches ne pouvaient pas se déplacer, ni des rares concerts effectués dans un musée (celui d'Angers). Ainsi, il y a quelque chose d'assez ridicule, dans la course à laisser les expositions ouvertes, en période même de confinement. On ne s'est jamais demandé : Qui a véritablement accès aux expositions ? Si de mon point de vue, et depuis au moins une vingtaine d'années, je remarque que même les artistes, eux-mêmes, donc les concepteurs et conceptrices des expositions, les créateurs et les créatrices, ne peuvent se déplacer... Mystère ? D'autant que nous sommes dans une période très déstabilisante, où chacun, chacune vis sur ses réserves, et privilégie plutôt, les déplacements pour voir ses proches et accompagner les uns, les unes et les autres aux institutions de soins et de santé, plutôt que dans des évènements artistiques. Avons-nous la tête à regarder des ours colorés, jouer, en plumes ? Et bien OUI ! J'ai complètement la tête et la joie et le souhait, là, de voir des ours en plumes faire des cabrioles, avec celles et ceux que j'aime.

Je découvre en intégrant sa biographie, que cette artiste italienne est née le même jour que moi, pas la même année. Et bien, voici une raison de plus, découverte à l'instant, pour exulter de joie en regardant ces œuvres... Quelle coïncidence !
L'un des titres donné à l'une des exposition à New York, de ces ours, en 2013, fut : « Ok, you are better than me, so what? » J'aime beaucoup.Un beau pied de nez à la jalousie. Il y a des artistes meilleur.es que soi et bien heureusement, c'est une joie qu'ils et elles puissent encore œuvrer et évoluer, pour nous apprendre encore et encore, que tous, nous pouvons nous améliorer.

Ok tu es meilleure que moi, et alors ?

lundi 26 octobre 2020

ηαґηαя

        


        


    


    



  

J'adore ce styliste, principalement pour la mode masculine...
Je ne mets pas son nom, sinon il va me contacter, et je n'aime ni être connue, ni être reconnue ;.)
Je me souviens bien de lui et notre discussion. Quelle créativité et quelle pêche !
De toute évidence, je suis complètement dans la tendance pour cet hiver ;.)
Restons à discrétions... Les hommes sont beaux <3
De tout âge...

Joe Dallesandro ressemble à ma grand-mère: en vieux modèles, ils sont si proches...

Humour, joie, "at home"...

mardi 14 juillet 2020

Ṽℰℛ✞ℐℭÅℒЇ†É

Photographies © Sonia Marques

En préparant ma tarte aux courgettes jaunes, au curcuma et poivre et comté, parsemé de persil, je pensais à ce besoin de verticalité, que je ressentais. Nous étions encore le 13 juillet, et lorsque je publie ma courgette, au 14 juillet, jour de la fête nationale française, ma courgette est encore horizontale... On dirait une banane, un panneau de signalisation, écologique. Il nous manque un nouveau système immunitaire, une sorte d'ascèse non plus dans son coin, mais coopérative. Il nous manque une figure d'autorité et non pas autoritaire, qui incarne le chemin le plus difficile que nous avons à réaliser les prochains mois. Ma courgette aimerait se lever et évoquer ce besoin de verticalité. La traction vers le haut. Car nous sommes las et pourtant bien là à attendre. Consommer comme des hébétés ne nous convient plus. Demeurés englués dans cette horizontalité chaotique non plus. Ma courgette va-t-elle réussir à incarner ce besoin d'autorité ?

*

Elle est bien bonne. J'aime cuisiner et les idées politiques ne manquent pas. Dommage que l'on a réduit à ne rien faire, tous les citoyens et citoyennes, de notre pays, qui avaient encore, un peu de vigueur. Ne nous reste que la cuisine pour rectifier le tir et apprécier récompenses de nos efforts, chacun, chacune, dans notre coin. Il est des goûts, des couleurs et des cultures, maintenues à l'écart des corporatismes. Le choix des ingrédients est plutôt bon, la méthode rapide et efficace, néanmoins fine, la cuisson parfaite, la mise en bouche délicate, quoique un peu trop chaude. L'impatience a brûlé l'étape du "laisser reposer", et l'hydratation glacée à fait exploser l'émail. Encore du chômage pour longtemps, de nouvelles recettes de cuisine en prévision. Ainsi va notre pays.

Mon besoin de verticalité arrive au moment même, où je perçois que l'on m'impose de demeurer inactive, comme tant d'autres. Je peux avoir des idées, mais pas les mettre en action. Car, il n'appartiendrait plus qu'aux corporations, d'agir. Pour ou contre notre bien.

Un peu de hauteur face à la densité.

Si c'est dans l'action que nait la pensée, le petit être humain, pour s'élever, se hisser sur ses jambes, doit trouver des appuis pour s'agripper. Mais comment s'élever lorsque tous les appuis, de notre société, ont été détruis ? Une marche réduite, des réflexes psychomoteurs réduits, un développement réduit. Nos éprouvés de l'instant à vivre ont conduit à de toniques actions, de survie, une pandémie nous condense dans un état d'impuissance et d'inaction collectifs. L'infiniment lointain, la vision à long terme, cette vue d'ensemble, n'est pas l'infini hautain. La liberté d'initiative, sans crainte, nous a été enlevée, par tant de blocages. Pourtant, les acquisitions de connaissances de plus en plus élaborées et "prothésées" par les machines, n'ont pas encore relié l'intelligence à l'habilité des actions. Ma liberté d'action s'est réduite, tandis que ma liberté de penser s'est élevée. C'est un ratio tout à fait plausible, car il s'inscrit dans une société assistée, qui se construit sur l'idée que nous serions de plus en plus assistés par des machines, que nos emplois seraient supprimés. Dans cette espèce de "fatum", tout blocage le rempli assez bien, les manifestations s'impriment comme seules activités entendues. La politique des platrâges a effacé toutes les aspérités des niveaux et marches à gravir. On oublie les exercices, par facilité. L'ascèse n'est plus le chemin envisagé. Alors, pour celles et ceux qui demeurent dans leur cuisine, dont on a confisqué tout outil de travail, il ne reste qu'à retrouver le manche. Un simple outil, par lequel on le tient, afin de trouver de nouveaux appuis, pour s'élever et viser des hauteurs... de la courgette, viser de meilleurs cieux.

*

Bon appétit !

(un brin de fatuité mais point de connotation sexuelle, il faut bien crâner un peu, tout en cuisinant sa pensée)

lundi 8 juin 2020

¢♄αღ℘ṧ

Natures égotiques / Balade limousine

Abondance, Bichon, Fumaison, Sakura, Galletout, Rouelle, Losange, Cabécou, Taupinette, Lechatolet, Monbriac, Ovalie, Coquillon, Calisson, Dauphin, Enrobé du Soleil, Picodon, Pecorino,  Moelleux, Vœu, Chabichou, Vacherin, Buchette, Gratte-Paille, Bleu, Fleur du Maquis, Fondue, Romarin, Fondant, Regal, Queijo do Pastor...

Photographies © Sonia Marques