





Photographies, graphismes © Sonia Marques
Visioconférences
18/04/2021
Visioconférences
Par kiwaïda at 02:06
01/04/2021
Alice et le masque rapetissant
Alice et la vie appétissante
Photographies © Sonia Marques
Par kiwaïda at 00:33
22/03/2021
Il ne se passe plus rien
Sauf ce que l'on invente
S'apercevoir qu'il n'y a que des petites natures
Et pas une seule nature à quelque chose
Brindilles accrochées au rien au vent à la chute
Perchoirs et maisonnées
Immeubles cramponnés aux collines
Pylônes dépassés téléphones périmés
Moutons cahutes souterrains sous autoroute
Hélicoptère urgence vagues de voitures et débris de cris
Héler au fin fond des confins
Sans voir venir l'avenir
Dormir au moindre retour en arrière
Jouir à la moindre étincelle de vie
Par kiwaïda at 21:57
Photographs © Sonia Marques
Par kiwaïda at 10:41
10/03/2021
Rina Banerjee est née à Calcutta, Inde en 1963. Elle vit et travaille à New York.
© Rina Banerjee (2012 Acrylic, ink, gold, water color paper 56 x 38.1cm)A life that is never tasted when girls at home are arrested. Gold ties, tighten,
play her a fool time, time and time again and so it can be imagined chocolate
drips from tomato clouds will finally loosen and I will stick, sticky in love
with freedom as this simple spring will widen and her heavy shouldered
arms will lighten.
Par kiwaïda at 23:15
07/03/2021
Contre qui, ou bien, contre quoi, pour qui, comment, quand et pourquoi Pour retrouver le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Et contre rien et contre personne, contre personne et contre rien, mais pour une rose entrouverte Pour l'accordéon qui soupire, et pour un souffle d'abandon et pour un jardin qui frissonne Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Rien avoir, mais passionnément, ne rien se dire éperdument, ne rien savoir avec ivresse Riche de la dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne pas parler de poésie, ne pas parler de poésie, en écrasant les fleurs sauvages Et voir jouer la transparence au fond d'une cour au murs gris, où l'aube n'a jamais sa chance...
Contre qui, ou bien, contre quoi, pour qui, comment, quand et pourquoi Pour retrouver le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Et contre rien et contre personne, contre personne et contre rien, mais pour une rose entrouverte Pour l'accordéon qui soupire, et pour un souffle d'abandon et pour un jardin qui frissonne Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse...
Pour qui, combien, quand et pourquoi, contre qui, comment, contre quoi C'en est assez de vos violences D'où venez-vous, où allez-vous, qui êtes-vous, qui priez-vous Je vous prie de faire silence Pour qui, comment, quand et pourquoi, s'il faut absolument qu'on soit Contre quelqu'un ou quelque chose Je suis pour le soleil couchant, en haut des collines désertes Je suis pour les forêts profondes...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Pour qui, combien, quand et pourquoi, contre qui, comment, contre quoi C'en est assez de vos violences D'où venez-vous, où allez-vous, qui êtes-vous, qui priez-vous Je vous prie de faire silence Pour qui, comment, quand et pourquoi, s'il faut absolument qu'on soit Contre quelqu'un ou quelque chose Je suis pour le soleil couchant, en haut des collines désertes Je suis pour les forêts profondes...
Rien avoir, mais passionnément, ne rien se dire éperdument, ne rien savoir avec ivresse Riche de la dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne pas parler de poésie, ne pas parler de poésie, en écrasant les fleurs sauvages Et voir jouer la transparence au fond d'une cour au murs gris, où l'aube n'a jamais sa chance...
Car un enfant qui pleure qu'il soit de n'importe où est un enfant qui pleure Car un enfant qui meurt au bout de vos fusils est un enfant qui meurt Que c'est abominable d'avoir à choisir entre deux innocences Que c'est abominable d'avoir pour ennemis, les rires de l'enfance...
Et, riche de dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne plus parler de poésie, ne plus parler de poésie mais laisser vivre les fleurs sauvages Et faire jouer la transparence, au fond d'une cour aux murs gris Où l'aube aurait enfin sa chance...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse
Par kiwaïda at 00:29
04/03/2021
Duo finaux
Soleil d'été en hiver
Coucher rose pastel
Piano solo final
Par kiwaïda at 19:17
28/02/2021
Tu vois
Regarde comme elles sont belles et pourquoi brillent-ellesDures, solitaires et tendues vers le haut
Odeurs de printemps en plein hiver
Des graines dans leurs franches coupes
De sincères déclarations d'amour
Sortir, sortir, offrir, offrir
Ne point s'endormir
Tu lipes
Par kiwaïda at 10:41
22/02/2021
Par kiwaïda at 22:37
18/02/2021
Gabriel Cornelius Ritter von Maxest un peintre austrichien (1840 – 1915). Ces thèmes picturaux sont l’anthropologie, la parapsychologie et le mysticisme. Il fait partie de l’école de Munich. Darwiniste convaincu, il observe régulièrement des singes qu’il garde chez lui et qui lui servent aussi de modèle.
Par kiwaïda at 08:24
16/02/2021
tenho um limão espremido
no coração vermelho cereja e azul celestial
dois colinas pétala de rosas
três olhos menta com água
quatro sexos de baunilha e morango
cinco dedos cobertos de chocolate
seis barrigas de leite nacaradas
sete coxas de ninfa
oito unhas cenouras, abóbora e damascos
nove cabelos verde floresta
dez sinais capuchinho
tenho uma tarte de limão com toranja
uma cara de ovos mimosa
cocó de ganso no meu ombro
mostarda que sobe ao nariz
mel na boca cheia
pão de cabra cinza
nos meus pulsos de ardósia
os pés palmados de lavanda
paus de canela em minhas orelhas
estou cheio de cacau
o melão de avelã
e a pele de pão queimado
tenho o umbigo de carvão
cílios de tinta preta
estou a ficar botão de ouro amarelo
mas eu continuo céu azul
um limão índigo
Par kiwaïda at 22:10
11/02/2021
Aguarelas © Sónia Marquès
Azul infinito
Aguarela rosa
Brilho de alegria
Pele de ouro
Olhares de pássaros
Memórias dos céus
Ousados e travessos
Adivinhos das alvoradas
Divinas das noites
Os mares e as espumas
Os oceanos e os horizontes
Os amores dos grãos de areia
Os deliciosos perfumes
Os inesquecíveis sabores
Os requintados néctares
A vergonhosa felicidade
O calor do inverno frio
A chuva dos verões
O verde da primavera
O vermelho dos Outonos
E você e eu
Par kiwaïda at 21:53
Par kiwaïda at 01:05
Leonor Fini, est une artiste née à Buenos Aires (Argentine) (1908-1996) peintre surréaliste, graveuse, lithographe, décoratrice de théâtre et écrivaine française d'origine italienne. La page Wikipédia qui lui est dédiée, est assez complète
André Pieyre de Mandiargues garda de sa relation avec Leonor Fini le souvenir d’une femme passionnée et d’une artiste entière : «Une de ces rares femmes extraordinaires dont la rencontre me paraît essentielle, sinon déterminante, pour tout homme». L’écrivain savait de quoi il parlait. Il rencontra Leonor Fini en janvier 1931 à Paris ; ils s’installèrent ensemble au printemps de l’année suivante, et s’ils se quittèrent un temps en 1937, ils se sont bien vite retrouvés. Une amitié amoureuse les tiendra très proches jusqu’à la brouille définitive de 1951, suite au mariage d’André Pieyre. Les deux artistes côtoyaient le même monde intellectuel, notamment le cercle surréaliste avec Max Ernst, Giorgio De Chirico, Paul Éluard, Victor Brauner, Max Jacob ou encore l’Italien Filippo De Pisis, qui avait aidé sa compatriote lors de son arrivée à Paris, à 23 ans, en l’introduisant dans les salons de Robert de Montesquiou et d’Anna de Noailles. Mais Leonor Fini, indépendante de caractère, ne fit jamais partie du groupe des surréalistes. André Breton la garda à l’écart, goûtant peu ses contacts avec la société mondaine et avec le monde de la mode, qu’il jugeait trop futiles. Cela n’empêcha pas Leonor de connaître une riche carrière faite de peintures, de livres illustrés, de décors et costumes de théâtre. Celle-ci débute en décembre 1932 avec une première exposition à la galerie parisienne Bonjean, dirigée par Christian Dior. Son marchand, Julien Levy, lui permet en 1936 de traverser l’Atlantique avec à la clé une exposition à New York partagée avec Max Ernst. La peintre est désormais célèbre en France comme à l’étranger, grâce à ses portraits, mais aussi à ses toiles oniriques mettant en scène des femmes déguisées, travesties, se battant ou rêvant dans un univers où l’érotisme n’est jamais absent. Des œuvres qui font écho à sa vie et au personnage qu’elle s’est créé. Très théâtrale, elle se teignait souvent les cheveux de toutes les couleurs possibles, aimait faire son entrée dans les soirées mondaines habillée en homme, avec ses grandes bottes blanches. Une habitude prise dès l’enfance puisque sa mère, s’étant enfuie de Buenos Aires à Trieste pour échapper à son mari, l’habillait en garçon afin de dissimuler la petite fille à son père, qui voulait la récupérer. Certaines de ses œuvres ont à l’époque scandalisé les critiques artistiques du Daily Mail, qui voyaient dans ces œuvres des gifles au visage de la décence…
(extrait de La gazette Drouot)
Ithell Colquhoun voit le dessein divin de la nature infusé à travers tous les êtres vivants. Les formations rocheuses, les souches d'arbres et les légumes se transforment pour devenir des membres humains et des parties du corps. L'artiste a toujours eu un amour pour l'eau et un intérêt pour les profondeurs de sens trouvées sur le site des espaces liminaux. Au début de sa carrière, elle a inclus des portes, des fenêtres et des escaliers dans ses peintures et a parfois représenté la figure humaine. Plus tard, lorsque l'œuvre de Colquhoun atteignit sa maturité, elle se tourna entièrement vers la nature; elle a rejeté la figuration et répété des sujets terreux tels que les volcans, les grottes et les bassins rocheux. Elle a paradoxalement exploré les thèmes de l'ambiguïté, de l'instabilité et de l'union. Avec de fortes tendances alchimiques, Colquhoun a cherché à combiner la terre et la mer, la matière fluide et solide, et le mâle et la femelle. Elle a été particulièrement influencée parLes «présences fantasmatiques» de Salvador Dalí et ses images agrandies de la flore suscitent des comparaisons intéressantes avec celles de Georgia O'Keeffe . Presque entièrement autodidacte, l'artiste a passé des années à travailler à Londres où elle s'est associée aux surréalistes, mais par qui elle a également été qualifiée de dissidente en raison de sa forte croyance en l'occulte. Colquhoun s'est installée dans les Cornouailles isolées où elle pouvait trouver une inspiration appropriée dans la nature et s'éloigner des gens.
Par kiwaïda at 00:48
04/02/2021
À la veille de ne jamais partir
Na véspera de não partir nunca
Ao menos não há que arrumar malas
Nem que fazer planos em papel,
Com acompanhamento involuntário de esquecimentos,
Para o partir ainda livre do dia seguinte.
Não há que fazer nada
Na véspera de não partir nunca.
Grande sossego de já não haver sequer de que ter sossego!
Grande tranqüilidade a que nem sabe encolher ombros
Por isto tudo, ter pensado o tudo
É o ter chegado deliberadamente a nada.
Grande alegria de não ter precisão de ser alegre,
Como uma oportunidade virada do avesso.
Há quantas vezes vivo
A vida vegetativa do pensamento!
Todos os dias sine linea
Sossego, sim, sossego...
Grande tranqüilidade...
Que repouso, depois de tantas viagens, físicas e psíquicas!
Que prazer olhar para as malas fítando como para nada!
Dormita, alma, dormita!
Aproveita, dormita!
Dormita!
É pouco o tempo que tens! Dormita!
É a véspera de não partir nunca!
+
Poesias de Álvaro de Campos.
Ática, Lisboa, 1944
+
À la veille de ne jamais partir
du moins n’est-il besoin de faire sa valise
ou de jeter des plans sur le papier,
avec tout le cortège involontaire des oublis
pour le départ encore disponible du lendemain.
Le seul travail, c’est de ne rien faire
à la veille de ne jamais partir.
Quel grand repos de n’avoir même pas de quoi avoir à se reposer !
Grande tranquillité, pour qui ne sait même pas hausser les épaules
devant tout cela, d’avoir pensé le tout
et d’avoir de propos délibéré atteint le rien.
Grande joie de n’avoir pas besoin d’être joyeux,
ainsi qu’une occasion retournée à l’envers.
Que de fois il m’advient de vivre
de la vie végétative de la pensée !
Tous les jours, sine linea,
Repos, oui, repos...
Grande tranquillité...
Quelle paix, après tant de voyages, physiques et psychiques !
Quel plaisir de regarder les bagages comme si l’on fixait le néant !
Sommeil, âme, sommeille !
Profite, sommeille !
Sommeille !
Il est court, le temps qui te reste ! Sommeille !
C’est la veille de ne jamais partir !
+
Par kiwaïda at 23:55
« billets précédents - page 1 de 9