





Photographies, graphismes © Sonia Marques
Visioconférences
18/04/2021
Visioconférences
15/04/2021
Photographies © Sonia Marques
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Singe pose sur l'autre, ses mains de fourrure
Palmes vertes balancent dans le ciel céruléen
Soleil ambré décline
Outremer s'étale
Rivières de pêches puis lentement indigos
Éclats de rire lunaires sous le masque bonbon diamant
Pompons neige festifs
Collines d'arbres émeraudes
Dragons fuchsias et cocos auberginesBlancs cassés sous les ponts
Timides cascades dragées
Chat perché sur croisillons écarlates
Maisons de craies
Drapeaux tricoloresPoules grenades des villages
Coqs florentins acajousBéret bleu de France
Officiers de la poésie
Coquille d’œufHôtels mandarines
Paons mirifiquesEntendre la voix de l'eau
Jour crème tombe
Coucher fauve
Voix de l'autre
Levez-vous
Opalines
05/04/2021
01/04/2021
Alice et le masque rapetissant
Alice et la vie appétissante
Photographies © Sonia Marques
22/03/2021
Il ne se passe plus rien
Sauf ce que l'on invente
S'apercevoir qu'il n'y a que des petites natures
Et pas une seule nature à quelque chose
Brindilles accrochées au rien au vent à la chute
Perchoirs et maisonnées
Immeubles cramponnés aux collines
Pylônes dépassés téléphones périmés
Moutons cahutes souterrains sous autoroute
Hélicoptère urgence vagues de voitures et débris de cris
Héler au fin fond des confins
Sans voir venir l'avenir
Dormir au moindre retour en arrière
Jouir à la moindre étincelle de vie
Photographs © Sonia Marques
17/03/2021
La confection du nous et sa trahison
- Qu"est-ce que tu fais dans ton coin tout seul ?
- Où avais-tu disparu, je t'ai cherché et ne t'ai point trouvé ?
- Ne reste pas dans ton coin tout seul.
- Tu m'en bouches un coin ! Je ne savais pas tout cela !Parti bouder dans son coin...
Empêcher de parler, est à l'origine du mot "coin" car la bouche était désignée par un de ses coins, un angle rentrant à la jonction des lèvres.
Parti dans son coin de paradis.
D'ici j'aperçois déjà un coin de ciel bleu.
J'ai ce petit sourire en coin, qui en dit long.
Malgré ce confinement, au coin du feu, de mon écran, je me réchauffe en pensant à toi.
10/03/2021
Rina Banerjee est née à Calcutta, Inde en 1963. Elle vit et travaille à New York.
© Rina Banerjee (2012 Acrylic, ink, gold, water color paper 56 x 38.1cm)A life that is never tasted when girls at home are arrested. Gold ties, tighten,
play her a fool time, time and time again and so it can be imagined chocolate
drips from tomato clouds will finally loosen and I will stick, sticky in love
with freedom as this simple spring will widen and her heavy shouldered
arms will lighten.
07/03/2021
Contre qui, ou bien, contre quoi, pour qui, comment, quand et pourquoi Pour retrouver le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Et contre rien et contre personne, contre personne et contre rien, mais pour une rose entrouverte Pour l'accordéon qui soupire, et pour un souffle d'abandon et pour un jardin qui frissonne Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Rien avoir, mais passionnément, ne rien se dire éperdument, ne rien savoir avec ivresse Riche de la dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne pas parler de poésie, ne pas parler de poésie, en écrasant les fleurs sauvages Et voir jouer la transparence au fond d'une cour au murs gris, où l'aube n'a jamais sa chance...
Contre qui, ou bien, contre quoi, pour qui, comment, quand et pourquoi Pour retrouver le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Et contre rien et contre personne, contre personne et contre rien, mais pour une rose entrouverte Pour l'accordéon qui soupire, et pour un souffle d'abandon et pour un jardin qui frissonne Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse...
Pour qui, combien, quand et pourquoi, contre qui, comment, contre quoi C'en est assez de vos violences D'où venez-vous, où allez-vous, qui êtes-vous, qui priez-vous Je vous prie de faire silence Pour qui, comment, quand et pourquoi, s'il faut absolument qu'on soit Contre quelqu'un ou quelque chose Je suis pour le soleil couchant, en haut des collines désertes Je suis pour les forêts profondes...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Pour qui, combien, quand et pourquoi, contre qui, comment, contre quoi C'en est assez de vos violences D'où venez-vous, où allez-vous, qui êtes-vous, qui priez-vous Je vous prie de faire silence Pour qui, comment, quand et pourquoi, s'il faut absolument qu'on soit Contre quelqu'un ou quelque chose Je suis pour le soleil couchant, en haut des collines désertes Je suis pour les forêts profondes...
Rien avoir, mais passionnément, ne rien se dire éperdument, ne rien savoir avec ivresse Riche de la dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne pas parler de poésie, ne pas parler de poésie, en écrasant les fleurs sauvages Et voir jouer la transparence au fond d'une cour au murs gris, où l'aube n'a jamais sa chance...
Car un enfant qui pleure qu'il soit de n'importe où est un enfant qui pleure Car un enfant qui meurt au bout de vos fusils est un enfant qui meurt Que c'est abominable d'avoir à choisir entre deux innocences Que c'est abominable d'avoir pour ennemis, les rires de l'enfance...
Et, riche de dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richesses Ne plus parler de poésie, ne plus parler de poésie mais laisser vivre les fleurs sauvages Et faire jouer la transparence, au fond d'une cour aux murs gris Où l'aube aurait enfin sa chance...
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combien À en perdre le goût de vivre Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des Batignolles Mais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bien Et pour une rose entr'ouverte Et pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne...
Et vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse
04/03/2021
Duo finaux
Soleil d'été en hiver
Coucher rose pastel
Piano solo final
28/02/2021
Tu vois
Regarde comme elles sont belles et pourquoi brillent-ellesDures, solitaires et tendues vers le haut
Odeurs de printemps en plein hiver
Des graines dans leurs franches coupes
De sincères déclarations d'amour
Sortir, sortir, offrir, offrir
Ne point s'endormir
Tu lipes
22/02/2021
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