

Photographies © Sonia Marques
vendredi 13 mai 2022
Par kiwaïda le vendredi 13 mai 2022, 23:27 - Musique
Photographies © Sonia Marques
mercredi 11 mai 2022
Par kiwaïda le mercredi 11 mai 2022, 21:20 - Art
Ode à la solitude...
À l’aube de ses quatre-vingts ans, David Hockney a recherché pour la première fois la tranquillité à la campagne, un lieu où observer le coucher du soleil et le changement des saisons, un endroit où tenir à distance la folie du monde. Ainsi, lorsque la Covid-19 et le confinement ont frappé, cela n’a pas changé grand-chose à la vie à La Grande Cour, la ferme normande plusieurs fois centenaire où Hockney avait installé son atelier un an auparavant.
On ne reporte pas le printemps est un manifeste qui célèbre la capacité de l’art à divertir et à inspirer. Il s’appuie sur une multitude de conversations et de correspondances inédites entre David Hockney et le critique d’art Martin Gayford, son ami et collaborateur de longue date. Leurs échanges sont illustrés par une sélection de peintures et de dessins inédits réalisés par l’artiste sur son iPad en Normandie, en lien avec des œuvres de Van Gogh, Monet, Brueghel et d’autres encore.
Constamment poussé à aller de l’avant par son enthousiasme contagieux et son sens de l’émerveillement, à contre-courant depuis toujours, mais très populaire depuis soixante ans, Hockney ne se préoccupe pas de l’opinion des critiques. Totalement absorbé par son environnement et les thèmes qui le fascinent depuis des décennies: la lumière, la couleur, l’espace, la perception, l’eau, les arbres, il a beaucoup à nous apprendre, non seulement sur notre façon de voir… mais aussi sur notre façon de vivre.
*
Très belle édition, les verts sont lumineux, un beau travail graphique du passage entre l'écran, la couleur additive et l'imprimé, le papier, la couleur soustractive, j'apprécie le peintre et la qualité pédagogique de sa vision picturale, cultivée, plein d'humour et sans complexe, mais respectueux de ses apprentissages et ses enseignements.
Et pour dialoguer en ce printemps sans concession, mes paysages, aussi mes photographies, mes dessins, mes marques, comme mon nom de famille...
L'artiste photographe et l'âge d'or
Un dessin âgé et jeune
Des contemplations...
Photographies © Sonia Marques
mardi 10 mai 2022
Par kiwaïda le mardi 10 mai 2022, 13:25 - Art
jeudi 5 mai 2022
Par kiwaïda le jeudi 5 mai 2022, 00:54 - Art
*
rien n'est sérieux en ce bas monde
un cil de lune dégage les nuages frivoles
passé un certain âge, rien n'est sérieux
qu'as-tu fait hier ?
rien de sérieux
que feras-tu demain ?
méditer sur le prodige amour
l'extinction de l'amitié
la démonétisation du temps
la vie noble fortifiée par les épreuves
la liberté de fortune
les actes mensongers
le savoir sans le faire savoir
les indicibles sentiments
les semblants faux et les vraies illusions
l'inaudible âme délicate
la profondeur, sa grâce, sa sincérité
le charme infini des animaux songeurs
leur philosophie
rien de sérieux
*
vendredi 29 avril 2022
Par kiwaïda le vendredi 29 avril 2022, 22:42 - Art
TOUT
TOUJOURS
TOUT DE SUITE
TOUT LE TEMPS
TOUCAN
TOCO
COCO
COLORI
ON SAIT
TOUT
ON VOIT
TOUT
TOUJOURS
AMOUR
TOUT LE TEMPS
PARTOUT
LES BOUS
Par kiwaïda le vendredi 29 avril 2022, 16:00 - Philosophie
On se demanderait presque comment le lotus apparait
Des eaux profondes et boueuses
Donner au ciel une beauté inouïe
Se dresser hors de la noirceur de la vase
Pour témoigner de la pureté
Et puiser son élégance dans l'impur
Des eaux saumâtres
Attiré par la lumière sachant trouver la clarté
Se gorgeant de l'éveil et du ravissement
Dans l'attente de l'extinction du soleil
Pour se refermer la nuit et retourner sous la surface de l'eau
L'aube est son renouveau
Le lotus s'ouvre par enchantement
Sa tige prend racine dans l'ombre aquatique
Élance sa fleur et son éclat à la surface de l'eau
Majestueuse nature, miraculeux événement
L'expérience des tréfonds de l'eau se manifeste par ce paisible lotus
Les conditions de vie, de toutes natures, et de toutes ressources profondes et invisibles
Initient à cette plénitude espérée, impossible à nier
La fleur sereine
vendredi 22 avril 2022
Par kiwaïda le vendredi 22 avril 2022, 02:59 - Art
Photographie-peinture © Sonia Marques
Côquer
Peinture
Monochrome bleu
Boîte aux lettres
Heurtoir de porte d'entrée
Marteau marmouset
Par kiwaïda le vendredi 22 avril 2022, 02:15 - Art
Variations sur le même thème :
La pluie et le désir
lundi 18 avril 2022
Par kiwaïda le lundi 18 avril 2022, 12:47 - Animal
Photographies © Sonia Marques
samedi 15 janvier 2022
Par kiwaïda le samedi 15 janvier 2022, 20:53 - Philosophie
Photographies © Sonia Marques
*samedi 18 décembre 2021
Par kiwaïda le samedi 18 décembre 2021, 14:36 - Art
Cette carte de vœux est toujours d'actualité. Je l'ai créée pour les fêtes de fin d'année en 2017 ou 2018, cela n'a pas d'importance, puisqu'elle fut intégrée à la page d’accueil de mon site Internet. Celui-ci, visionnaire, préfigurait une notion de confinement. Les bonnes fêtes étaient ainsi souhaitées à toutes celles et ceux avec qui j'ai travaillé, mes amis également, mes proches et très proches, et les amis très distants, celles et ceux, dont la distance kilométrique, de pays à traverser, ne permet, ces temps-ci, que d'être en relation, par écran interposés, bien plus que par la voix (le téléphone) Nous pouvons le regretter, notre société, n'a pas trouvé mieux que ces modes de communication qui font très mal aux yeux, et même, dans les milieux professionnels, il est recommandé de télétravailler. Imprimée et envoyée à plusieurs, cette carte fut aussi une (grande) carte de coordonnées. Chanceux et chanceuses à celles et ceux de l'avoir reçue, avec tendresse.
Au-delà de cette notion festive, chère à mon cœur, elle annonçait ma nouvelle compagnie. Je n'ai de cesse de m’intéresser au monde animal. Une nouvelle naissance, l'éthologue rencontrait le quotidien de l'artiste, quasi convalescente, après avoir donné tout son temps au service des autres humains, les animaux aussi se trouvaient rassemblés dans une arche providentielle.
La page d’accueil de mon site Internet n'a pas changé, elle exprime une certaine permanence, dans un monde en perpétuel changement.
La page de ma biographie à feuilleter, provient aussi d'une création, hors ligne, devenu textile, issue d'un dessin de grande taille (plus grand que ma taille humaine) d'un personnage, un magicien, en train de peindre avec des cymbales ("Domino") liée à la dominoterie et aux corps flottants, présents dans mon travail artistique, qui m'a accompagné dans la durée. Un merveilleux programme de recherche, qui m'habite. Comme des dominos, ce jeu étonnant d'adresse et d'imprévus, (autre terme utilisé pour des jeux spectaculaires de petits dominos) mes œuvres artistiques forment des réactions en chaîne. Souvent, un élément qui semble mineur, pour d'autres, provoque un changement de proximité à d'autres créations en chantier, qui provoque d'autres changements similaire, et ainsi de suite.
Cet effet Domino, suite d'événements liés entre eux, est une métaphore intéressante, dans ma méthode de travail et d'expression artistique, car elle prévient du risque systémique, tout en exposant la faille d'un système. Mais il ne peut être décodé que par des sachants. L'expertise de l'image et des arts graphiques, de la communication, est un art de l'histoire des images et de leurs capacités à générer du lien et de traverser des frontières. C'est dans "le toucher", associé à une certaine acuité visuelle, que mon art tente d'ouvrir un champ d'émotions : c'est plus par les poils et les plumes, que j'ai le mieux réussi, à traverser la complexité des relations sociales, en explorant des langages, qui m'étaient totalement inconnus, et dont, je n'avais reçue aucune formation, si ce n'est, d'avoir été très jeune, confrontée à des animaux différents. Et ce, certainement dès ma naissance. Une de mes cousines plus âgée que moi m'avait raconté, qu'elle était restée très impressionnée par des portraits photographiques en noir et blanc agrandis et affichés chez mes parents (les auteurs), de moi, petite, sur un âne qui semblait immense, dans un chemin de terre. Est-ce que je semblais être à cheval (d'un âne), avant de savoir marcher, les mains dans les poils ? L'âne est déjà un animal très particulier, qui n'en fait qu'à sa tête.
N'en faire qu'à sa tête...
Extrait du dessin Domino.
Il y a toujours plus grand que soi. Le pouvoir des assujettis, dans le monde animal, et aussi, je l'éprouve, chez les êtres humains, est dominant. N'en déplaisent à celles et ceux qui continuent de penser, que seuls les dominants déclarés, décident de qui est dominé. Mon observation de certaines espèces animales et leur potentiel à communiquer sans aucune voix, et par leurs sensibilités, chatoyantes, m'ont beaucoup appris de langages dont nous nous trouvons assujettis, sans en avoir une once de contrôle, ni de domination. Cela confère aussi, au lien avec le paysage qui se transforme et le climat, sur terre.
J'écrivais ceci sur Domino, et ses couleurs flottantes (2013-2015) :
Domino est le nom que je livre à cette œuvre. Elle représente un magicien qui fait de la peinture. Je ne dirai pas un peintre, car avec ses outils, ses cymbales, cet instrument de musique percutant, il fait de la peinture, il ne la pratique pas, il la fait apparaître par hasard. Ses cymbales trempées dans la couleur sont les pinceaux qui mélangent les couleurs. Son costume et le fond sont la palette et le décor. On peut distinguer parfois des tracés qui s’effacent progressivement dans un ton uni et puis des contours qui cernent d’autres tons, jusqu’à former des motifs de camouflages. Cette création est issue de plusieurs études historiques. Je laisse flotter des notions lorsque je peins dans ma tête, des histoires qui n'ont pas de couleur, pas d'images, ni de représentation. Je leurs dédie un dessin, je leurs attribue des gammes et des nuances de couleurs. Pour ne pas perdre le rythme de cette pensée dansante, j’ai imaginé des couleurs qui seraient non miscibles entre elles, qui se repoussent et s'épousent, dont j'observais leur sensualité se dessiner avec Domino et ses instruments de musique jetés ensemble, comme des percussions synesthésiques. D'ailleurs, le mot Cymbales vient du grec, kumbalon, signifiant jetés ensemble, de la même origine que le mot Symbole. Si les cymbales sont utilisées dans la musique populaire, des fanfares folkloriques aux marches militaires, et au jazz, elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne Assyrie (le nord de l’actuel Irak), en Egypte et en Judée. On se servait également de petits instruments similaires en Occident. Ce n’est pourtant qu’au XVIIIe siècle que les grandes cymbales originaires de Turquie sont arrivées en Europe. Je voyage à travers la création. Et je stationne un moment dans une œuvre avant de repartir. La réalisation est une clôture, mais pas une finitude. Domino me laisse une fenêtre ouverte sur la peinture. Il me semble que la peinture maquille un drame, quelque chose de grave, afin de se sentir vivant. Ce personnage symbolise une cartographie, un paysage, des plaines et des surfaces agricoles vues de près, vues d'en haut, abstraites et parcellisées.
jeudi 11 novembre 2021
Par kiwaïda le jeudi 11 novembre 2021, 20:33 - Art
Photographies © Sonia Marques
samedi 6 novembre 2021
Par kiwaïda le samedi 6 novembre 2021, 21:16 - Art
Photographies © Sonia Marques
mardi 2 novembre 2021
Par kiwaïda le mardi 2 novembre 2021, 22:15 - Art
Photographies © Sonia Marques
mercredi 20 octobre 2021
Par kiwaïda le mercredi 20 octobre 2021, 17:07 - Enseignement
Photographies © Sonia Marques
mardi 19 octobre 2021
Par kiwaïda le mardi 19 octobre 2021, 13:25 - Art
dimanche 17 octobre 2021
Par kiwaïda le dimanche 17 octobre 2021, 19:24 - Paysage
Photographies © Sonia Marques
vendredi 15 octobre 2021
Par kiwaïda le vendredi 15 octobre 2021, 19:24 - Art
Récital
jeudi 7 octobre 2021
Par kiwaïda le jeudi 7 octobre 2021, 00:11 - Art
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mardi 27 juillet 2021
Par kiwaïda le mardi 27 juillet 2021, 02:11 - Art
Photographies © Sonia Marques
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