Il n'y a qu'une seule poursuite, celle de l'été, son souvenir, son inspiration, sa conservation, son attente, son espoir, son âme, son odeur, sa renaissance, son retour, son avènement, sa puissance, son intensité, sa béatitude, sa chaleur, son lâcher, son évanouissement, son rayonnement, ses épiphanies, son départ, ses adieux, son refroidissement, ses regrets, sa perdition, son absence, son souvenir, son inspiration, sa conservation, son attente, son espoir, son âme, son odeur, sa renaissance, son retour, son avènement, sa puissance, son intensité, sa béatitude, sa chaleur, son lâcher, son évanouissement, son rayonnement, ses épiphanies, son départ, ses adieux, son refroidissement, ses regrets, sa perdition, son absence...
A andorinha é um símbolo da cultura portuguesa : a lembrança mais sentimental do país: andorinhas de cerâmica. Um símbolo nostálgico, as andorinhas só saem do ninho quando todas as suas crias saeme regressam sempre.
Esta ligação ao ninho – ao lar ou à pátria – é importante na cultura portuguesa.
A andorinha é considerada a personificação desse sentimento da saudade. Quando temos uma andorinha dentro ou fora de casa, essa ave transporta consigo a saudade de quem a ofereceu, uma boa recordação.
Em 1896, Raphael Bordallo Pinheiro registou a patente da sua versão original da andorinha de cerâmica. Raphael Bordallo Pinheiro e o seu irmão Feliciano já eram artistas de destaque na época. Quem visita Portugal provavelmente já viu os seus pratos de cerâmica – que ainda são feitos com os moldes originais em Caldas da Rainha – com o formato da comida que devem conter e celebrando coisas como repolhos, galinhas e peixes. Estes itens encontraram uma vida nova nos últimos anos entre os millennials e instagrammers, mas o capricho destas obras é diferente do trabalho feito na solene andorinha.
Ricardo Brochado diz que a andorinha de Raphael Bordallo Pinheiro marcou um momento crucial na história do país. Portugal estava a afastar-se do romantismo na literatura e na arte para adotar a celebração do realismo.
As andorinhas de Raphael Bordallo Pinheiro foram ficando cada vez mais populares ao longo dos anos. Apesar de ainda podermos comprar as versões originais, há artesãos por todo o país que agora oferecem as suas próprias versões desta forma icónica. Os viajantes encontram opções que variam desde os mais de cem euros até aos 50 cêntimos.
As andorinhas também servem como amuletos de proteção. Algumas pessoas acreditam que este símbolo funciona como uma mezuzá judaica, os pequenos rolos de pergaminho que são colocados nas ombreiras das portas e em templos judaicos.
Existe uma ligação comum entre o povo judeu e a diáspora portuguesa.
A andorinha representa que existe um ninho algures em Portugal, embora existam portugueses a viver pelo mundo inteiro.
Dans la mythologie bouddhique et la mythologie hindoue, un kinnara est un amoureux exemplaire, un musicien céleste, mi-homme mi-cheval ou mi-oiseau. Son équivalent femelle est la kinnari. Leur caractère est décrit dans le premier livre du Mahābhārata, où ils déclarent :
« Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n'apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n'admettons entre nous aucune autre créature demandant de l'affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »"
Ils apparaissent également dans plusieurs textes bouddhiques, dont le Sutra du Lotus. Comme les nâgas ou l'aigle Garuda, les kinnaras habitent l'Himavanta, la forêt mythique qui entoure la base du Mont Meru. Dans
la mythologie d'Asie du Sud-Est, les kinnaris ont le haut du corps
d'une femme, et les ailes, la queue et les pieds d'un cygne. Elles sont
renommées pour leurs danses, leurs chants et leurs poèmes et
représentent un symbole traditionnel de beauté, de grâce et
d'accomplissement féminins.
Pensée crépusculaire :
Le plus doux rêve de guérir les choses... Ni pouvoir, ni gratitude, guérir les choses, au passage de son cœur et sa reconnaissance au monde, le chemin est si singulier, sur les empreintes des maux passés, les fantômes dépassés...
Nouveaux aspects de l'eau, tout change avec ce nouvel an lunaire, le signe du Tigre d'eau symbolise le courage sous son élément d'eau, il tourne la page au métal, sous le signe du buffle (la prochaine année sera sous le signe du lièvre d'eau) des nouvelles années s'ouvrent sur l'élément de l'eau, la profondeur des émotions montent à la surface, des sensibilités plus visibles. Ce nouvel an invite à se respecter, respecter autrui, et accompagne de sa bienveillance les plus courageux. Les relations humaines gagneront en profondeur, objectivité et transparence, avec cet élément aquatique de tempérance et de communication sous la force téméraire du Tigre.
C'était en octobre 2018, je portais un sweat comme on dit en anglais, un vêtement du vestiaire des sportifs américains avant et après l'effort. J'en avais bien besoin, il a une écriture en éponge "Slow" sur la poitrine et est de couleur brique, d'un rouge profond, un peu terre de Sienne, pas encore terre brûlée. Résistant au lavage, le sweat a remplacé nos chandails d'ici. Cette "slow life" était arrivée, j'allais y glisser ma vie doucement et plus durablement. J'étais allée chercher mes ailes, à nourrir, avec une petite salopette bleue. C'était en octobre 2018, encore une rentrée slow, où l'éponge, cette matière très particulière, un tissu qui absorbe l'eau, les larmes, les corps mouillés, et symbolise, le réconfort, ou bien, après une bonne nage, ou après avoir bien transpiré, un séchage plus rapide, me parle de la mer. Elle me parle de la mère. L'éponge constituée de petites bouclettes, devenait le nid de la découverte, des jouets en bois, de la pâtée douce, des yeux noirs attendris et sauvages. En ce jour du premier octobre 2021, nous avons bien grandis. Bientôt nous ouvrirons nos ailes. Mon amoureux regardait des dessins de David Hockney, des années 70, très beaux. Moi aussi j'admirais la finesse et l'importance des vides et du papier légèrement jaune, un blanc cassé, mais un peu plus jaune. Nous avons décidé, avec Opale, aujourd'hui de l'épater. Voici nos desseins délicats, voici comment la vie se dessine, une vie pas tout à fait comme les autres.
Opale parle comme un homme, elle la voix de mon amoureux. On pourrait
dire qu'elle est particulièrement attentive à l'émancipation des
femelles, mais non, elle est tout simplement attentive à la voix des
hommes.
Par deux fois, je découvre du bleu scintiller et plonger dans l'eau, ressortir aussi vite et se percher dans le même arbre, quelle fugacité ! Quelle sagacité de pouvoir observer cet animal, que dire, cette palette de couleur, d'un bleu très particulier...
L'étincelant Martin pêcheur : la flèche bleue. Quelques jours après avoir surpris un écureuil intrépide sortir sous la grille d'une maison abandonnée, puis courir devant nous sur le trottoir bien plus rapidement que nous ne pourrions le réaliser et se glisser sous une autre grille pour grimper aussitôt, de toute beauté dans un arbre de fleurs roses. J'avais cette impression d'être au Canada, à Vancouver, où je pouvais approcher les écureuils chaque jour. Le Martin pêcheur est très précieux, à mes yeux. Sa trajectoire fut si surprenante, avant de tomber dans l'eau, qu'il me faisait penser à un colibri... D'ailleurs, je me documentais sur le plus petit oiseau du monde, un colibri-abeille... Pour cette flèche bleue, son plumage est irisé, je le vois brillant comme allumé en plein jour. Pourtant, celui-ci n'a pas de pigment plus intense que d'autres, mais une façon d'être ciselé, chaque plume est géométrique et isolante, ce qui lui permet de trancher lorsqu'il pénètre la surface de l'eau et il s'apparente à des nageoires. Il y a chez ce martin-pêcheur, un effet d'optique provoqué par la décomposition de la lumière, encapsulé dans les barbes et barbules de chaque plume. Dessous, plus sombres sont les plumes. On obtient ainsi un effet Tyndall, un phénomène optique de diffusion de la lumière (effet découvert au XIXe siècle par le scientifique irlandais John Tyndall) Ces jours-ci, je pouvais observer ce phénomène très particulier de la lumière, lorsque je regardais la surface de l'eau. Mes récentes photographies publiées sur ce blog, relatent de cet effet très particulier. Les canards, mâles et femelles glissent le long de ces lumineuses particules. Parfois, c'est la saison, j'ai pu observer des cannes avec leurs petits, bien encadrés...
L'effet Tyndall c'est aussi ce que l'on trouve dans les yeux de certaines personnes, des couleurs bleues/vertes.
Pour l'oiseau bleu, la flèche, ce martin-pêcheur, cet effet est aussi révélé par la vitesse de celui-ci, lorsqu'il vole au-dessus de la rivière. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 45 km/h, et lorsqu'il touche la surface de l’eau, son corps se transforme en une torpille fuselée qui plonge à une vitesse de 2 à 4 m/s ! Comme tous les oiseaux (et je sais de quoi je parle... ou pourquoi je l'écris...) le plumage est entretenu toute la journée. Le martin-pêcheur interrompt ses activités au minimum six fois par jour pour une séance de toilettage d’une vingtaine de minutes. Toute saleté ou défaut de l’étanchéité du plumage représente une menace mortelle. L’oiseau commence par trois à quatre plongeons dans l’eau avant de se poser sur un perchoir. Puis, avec son bec, il lisse et graisse toutes ses plumes. On peut parler d'une beauté remarquable n'est-ce pas ;.)
Alors voici un autre oiseau, qui me faisait penser à celui que j'ai pu observer si près de moi, mais que je n'ai jamais vu de mes yeux : le plus petit, le Colibri d'Elena. Mellisuga helenae, dit aussi colibri d'Helen, ou colibri-abeille, une espèce d'oiseau de la famille des Trochilidae. Ce nom lui a été donné en l'honneur d'Elena Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach (1810-1896), naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba. D'après Alan P. Peterson, c'est une espèce monotypique.
Avec une longueur totale de 5 à 6 cm et un poids de 1,6 à 1,9 gramme, le mâle de cette espèce est le plus petit de tous les oiseaux. La femelle a un poids de 2 grammes et pond possiblement les plus petits œufs amniotiques au monde, bien qu'il n'y ait aucune certitude à ce sujet. Cet oiseau-mouche vit dans les bois, les marécages, les massifs d’arbustes et les jardins. Il a un collier iridescent : une gorge rouge étincelante.
Le voici, une beauté de plus, dans un monde, où l'observation et la contemplation, sont des arts à part entières, délivrées de la prédation, si nous parvenons, à nous positionner à la juste distance.
En 2000, Princesse Mononoké, l’œuvre d’Hayao Miyazaki, du Studio Ghibli sortait dans les salles françaises, un mois de janvier. Un chef-d’œuvre absolu, l'un de mes préférés d'Hayao Miyazaki, un manifeste contre le saccage de la Nature. Dans un univers médiéval, Ashitaka, un jeune prince d’une tribu oubliée, tue un Dieu sanglier pour protéger son village. Maudit par celui-ci, il prend la route pour vaincre la malédiction. Dans son périple, il découvre la ville des forges, tenue par Dame Eboshi. Il découvrira que les Dieux ne sont pas immortels et que, chaque jour, les hommes guerroient entre eux et saccagent la montagne pour l’obtention du minerai de fer.
Saga mythologique, celtique, les femmes à l'honneur. Le cerf le symbole de Princesse Mononoké, ci-dessus, le dieu-cerf. Miyazaki critique le marxisme, pour le réalisateur japonais, la lutte contre les mauvais côtés de la nature humaine passe forcément par la défense d’un ordre naturel et traditionnel.
Et face à la destruction de cet ordre ancien qui entraîne la destruction de toute vie, il appelle à un ordre nouveau. Une société nouvelle basée sur le retour à la sacralisation et au respect de la Nature et de la Beauté. Une société dans laquelle tous les hommes regarderaient le monde avec le souci du bien commun et le rejet de l’hybris. C'est un conte animiste, un récit initiatique, un film d’aventure d'une guerre violente entre 2 mondes, celui des hommes et celui de la nature, peuplée par les plantes, les sangliers, les loups et les kodamas, ces petites créatures blanches merveilleuses qui oscillent de la tête en produisant un petit bruit d'os... Tous ces êtres de la forêt sont protégés et guidés par le Dieu Cerf, qui préside aux destinées humaines et animales...
La technique des hommes progresse et met à mal la nature... Comme dans beaucoup de ses films, Miyazaki ne ménage pas la modernité, et le progrès, mais il ne prend pas position non plus, il interroge et joue sur les déséquilibres, et l'équilibre. Ce film est très impressionnant, qui veut quelques kodamas pour poser les bonnes questions ? Des loup et des masques... Oui mais des masques inventifs, et l'amour, le sacre de la nature, une mystique des combats nécessaires pour se transformer et s'adapter à son environnement naturel.
Kodama (木霊, kodama, littéralement : « esprit de l'arbre ») est un yōkai du folklore japonais. Il s'agit d'un esprit vivant dans un arbre. Il peut avoir des formes très variées. Selon la légende, l'écho que l'on peut entendre en montagne est provoqué par ces yōkais.
Ne jamais imaginer que les êtres paisibles, sont paisibles.
A 9h45 chaque jour, plus de 1000 canards indiens coureurs sont relâchés au rythme de Yakety Sax, le morceau de musique pour saxophone et orchestre composé par le saxophoniste américain de rock Boots Randolph et sorti en 1963, particulièrement connu pour avoir servi d'accompagnement sonore à l'émission télévisée The Benny Hill Show (1969-1989). Sur le vignoble sud-africain de Vergenoegd à Stellenbosch. Leur mission : rechercher et détruire des milliers de minuscules escargots blancs de dunes se régalant de vignes bourgeonnantes au son de Yakety Sax !
En fait, j'ai eu cette expérience miraculeuse dans une impasse, dans ma ville, il pleuvait, personne dans les rues, avant couvre-feu, de découvrir un coureur indien noir, les pattes palmées, qui cancanait à toute allure, suivant sa mère, et traversant, avec hésitation la rue, sur le passage piéton, sa mère, une jeune femme attentionnée l'encourageant. Et ce moment magique et inouï, fut gravé dans ma mémoire, comme le signe magnifique de mon studio : Il pulcino nero. Bien vivant et véritable ode au bien être animal, en plein centre urbain. Vive les NACs !
Cette créature existe vraiment, elle n'est pas surnaturelle, bien au contraire, c'est un mollusque marin de la famille des gastéropodes, comme les escargots ou les limaces. Mais, à la différence d’un escargot, l’ange de mer ne possède pas de coquille.
Aussi nommé, le papillon de mer, il possède deux nageoires sur les côtés du corps, qu’il utilise pour se déplacer, mais ne possède pas de branchie.
Translucide et bleuté, son petit corps en pointe, ses nageoires
ailées, cet ange se déplace gracieusement. Si ce n'est qu'il a des
petites cornes sur le sommet de sa tête, ainsi le nomme-t-on aussi
"démon". On perçoit ses organes à travers, orangés, rouges, cela dépend
des individus. Il possède six tentacules situées au niveau de sa tête.
Invisibles
lorsqu’il est au repos, ces tentacules ne se déploient que lorsque ce
redoutable prédateur est en chasse.
Il peut survivre un an sans nourriture !
L'ange des mers, Clione limacina, vit entre la surface et 350 m de profondeur en Arctique et en Antarctique. Ce mollusque transparent se déplace grâce aux deux nageoires présentes sur ses flancs. La sous-espèce vivant dans l'hémisphère nord peut mesurer entre 7 et 8,5 cm de long. Son confrère de l'hémisphère Sud ne dépasse pas 1,2 cm. L'appareil buccal de cet animal se compose de trois paires de tentacules exclusivement utilisées pour capturer des gastéropodes du genre Limacina. En cas de besoin, la proie peut être tournée jusqu'à ce que l'ouverture de sa coquille soit alignée sur la bouche du clione. Ce dernier utilise alors sa radula, sa langue râpeuse, pour racler l'intérieur et manger sa victime. Il se trouve dans les eaux froides de l'océan Arctique et de l'océan Atlantique Nord, allant au sud au moins jusqu'à la mer des Sargasses. Il existe trois autres espèces dans le genre, qui étaient auparavant incluses dans le Clione Limacina : C. elegantissima des régions froides du Pacifique Nord (au moins au nord du golfe d'Alaska ; la mer de Beaufort est habitée par C. limacina), C. okhotensis de la mer d'Okhotsk (où elle se chevauche avec C. elegantissima), et C. antarctica des eaux antarctiques.
Quels ont ses prédateurs ?
Le Clione limacina est une proie de mangeurs planctoniques, tels que les baleines à fanons, ce qui a conduit historiquement les marins à l'appeler « nourriture de baleine ». Certains poissons sont également ses prédateurs : le saumon kéta, Oncorhynchus keta, est un prédateur majeur des anges marins.