Photographies © Sonia Marques
TOUT
TOUJOURS
TOUT DE SUITE
TOUT LE TEMPS
TOUCAN
TOCO
COCO
COLORI
ON SAIT
TOUT
ON VOIT
TOUT
TOUJOURS
AMOUR
TOUT LE TEMPS
PARTOUT
LES BOUS
vendredi 29 avril 2022
Par kiwaïda le vendredi 29 avril 2022, 22:42 - Art
TOUT
TOUJOURS
TOUT DE SUITE
TOUT LE TEMPS
TOUCAN
TOCO
COCO
COLORI
ON SAIT
TOUT
ON VOIT
TOUT
TOUJOURS
AMOUR
TOUT LE TEMPS
PARTOUT
LES BOUS
Par kiwaïda le vendredi 29 avril 2022, 16:00 - Philosophie
On se demanderait presque comment le lotus apparait
Des eaux profondes et boueuses
Donner au ciel une beauté inouïe
Se dresser hors de la noirceur de la vase
Pour témoigner de la pureté
Et puiser son élégance dans l'impur
Des eaux saumâtres
Attiré par la lumière sachant trouver la clarté
Se gorgeant de l'éveil et du ravissement
Dans l'attente de l'extinction du soleil
Pour se refermer la nuit et retourner sous la surface de l'eau
L'aube est son renouveau
Le lotus s'ouvre par enchantement
Sa tige prend racine dans l'ombre aquatique
Élance sa fleur et son éclat à la surface de l'eau
Majestueuse nature, miraculeux événement
L'expérience des tréfonds de l'eau se manifeste par ce paisible lotus
Les conditions de vie, de toutes natures, et de toutes ressources profondes et invisibles
Initient à cette plénitude espérée, impossible à nier
La fleur sereine
vendredi 22 avril 2022
Par kiwaïda le vendredi 22 avril 2022, 02:59 - Art
Photographie-peinture © Sonia Marques
Côquer
Peinture
Monochrome bleu
Boîte aux lettres
Heurtoir de porte d'entrée
Marteau marmouset
Par kiwaïda le vendredi 22 avril 2022, 02:15 - Art
Variations sur le même thème :
La pluie et le désir
lundi 18 avril 2022
Par kiwaïda le lundi 18 avril 2022, 12:47 - Animal
Photographies © Sonia Marques
samedi 15 janvier 2022
Par kiwaïda le samedi 15 janvier 2022, 20:53 - Philosophie
Photographies © Sonia Marques
*samedi 18 décembre 2021
Par kiwaïda le samedi 18 décembre 2021, 14:36 - Art
Cette carte de vœux est toujours d'actualité. Je l'ai créée pour les fêtes de fin d'année en 2017 ou 2018, cela n'a pas d'importance, puisqu'elle fut intégrée à la page d’accueil de mon site Internet. Celui-ci, visionnaire, préfigurait une notion de confinement. Les bonnes fêtes étaient ainsi souhaitées à toutes celles et ceux avec qui j'ai travaillé, mes amis également, mes proches et très proches, et les amis très distants, celles et ceux, dont la distance kilométrique, de pays à traverser, ne permet, ces temps-ci, que d'être en relation, par écran interposés, bien plus que par la voix (le téléphone) Nous pouvons le regretter, notre société, n'a pas trouvé mieux que ces modes de communication qui font très mal aux yeux, et même, dans les milieux professionnels, il est recommandé de télétravailler. Imprimée et envoyée à plusieurs, cette carte fut aussi une (grande) carte de coordonnées. Chanceux et chanceuses à celles et ceux de l'avoir reçue, avec tendresse.
Au-delà de cette notion festive, chère à mon cœur, elle annonçait ma nouvelle compagnie. Je n'ai de cesse de m’intéresser au monde animal. Une nouvelle naissance, l'éthologue rencontrait le quotidien de l'artiste, quasi convalescente, après avoir donné tout son temps au service des autres humains, les animaux aussi se trouvaient rassemblés dans une arche providentielle.
La page d’accueil de mon site Internet n'a pas changé, elle exprime une certaine permanence, dans un monde en perpétuel changement.
La page de ma biographie à feuilleter, provient aussi d'une création, hors ligne, devenu textile, issue d'un dessin de grande taille (plus grand que ma taille humaine) d'un personnage, un magicien, en train de peindre avec des cymbales ("Domino") liée à la dominoterie et aux corps flottants, présents dans mon travail artistique, qui m'a accompagné dans la durée. Un merveilleux programme de recherche, qui m'habite. Comme des dominos, ce jeu étonnant d'adresse et d'imprévus, (autre terme utilisé pour des jeux spectaculaires de petits dominos) mes œuvres artistiques forment des réactions en chaîne. Souvent, un élément qui semble mineur, pour d'autres, provoque un changement de proximité à d'autres créations en chantier, qui provoque d'autres changements similaire, et ainsi de suite.
Cet effet Domino, suite d'événements liés entre eux, est une métaphore intéressante, dans ma méthode de travail et d'expression artistique, car elle prévient du risque systémique, tout en exposant la faille d'un système. Mais il ne peut être décodé que par des sachants. L'expertise de l'image et des arts graphiques, de la communication, est un art de l'histoire des images et de leurs capacités à générer du lien et de traverser des frontières. C'est dans "le toucher", associé à une certaine acuité visuelle, que mon art tente d'ouvrir un champ d'émotions : c'est plus par les poils et les plumes, que j'ai le mieux réussi, à traverser la complexité des relations sociales, en explorant des langages, qui m'étaient totalement inconnus, et dont, je n'avais reçue aucune formation, si ce n'est, d'avoir été très jeune, confrontée à des animaux différents. Et ce, certainement dès ma naissance. Une de mes cousines plus âgée que moi m'avait raconté, qu'elle était restée très impressionnée par des portraits photographiques en noir et blanc agrandis et affichés chez mes parents (les auteurs), de moi, petite, sur un âne qui semblait immense, dans un chemin de terre. Est-ce que je semblais être à cheval (d'un âne), avant de savoir marcher, les mains dans les poils ? L'âne est déjà un animal très particulier, qui n'en fait qu'à sa tête.
N'en faire qu'à sa tête...
Extrait du dessin Domino.
Il y a toujours plus grand que soi. Le pouvoir des assujettis, dans le monde animal, et aussi, je l'éprouve, chez les êtres humains, est dominant. N'en déplaisent à celles et ceux qui continuent de penser, que seuls les dominants déclarés, décident de qui est dominé. Mon observation de certaines espèces animales et leur potentiel à communiquer sans aucune voix, et par leurs sensibilités, chatoyantes, m'ont beaucoup appris de langages dont nous nous trouvons assujettis, sans en avoir une once de contrôle, ni de domination. Cela confère aussi, au lien avec le paysage qui se transforme et le climat, sur terre.
J'écrivais ceci sur Domino, et ses couleurs flottantes (2013-2015) :
Domino est le nom que je livre à cette œuvre. Elle représente un magicien qui fait de la peinture. Je ne dirai pas un peintre, car avec ses outils, ses cymbales, cet instrument de musique percutant, il fait de la peinture, il ne la pratique pas, il la fait apparaître par hasard. Ses cymbales trempées dans la couleur sont les pinceaux qui mélangent les couleurs. Son costume et le fond sont la palette et le décor. On peut distinguer parfois des tracés qui s’effacent progressivement dans un ton uni et puis des contours qui cernent d’autres tons, jusqu’à former des motifs de camouflages. Cette création est issue de plusieurs études historiques. Je laisse flotter des notions lorsque je peins dans ma tête, des histoires qui n'ont pas de couleur, pas d'images, ni de représentation. Je leurs dédie un dessin, je leurs attribue des gammes et des nuances de couleurs. Pour ne pas perdre le rythme de cette pensée dansante, j’ai imaginé des couleurs qui seraient non miscibles entre elles, qui se repoussent et s'épousent, dont j'observais leur sensualité se dessiner avec Domino et ses instruments de musique jetés ensemble, comme des percussions synesthésiques. D'ailleurs, le mot Cymbales vient du grec, kumbalon, signifiant jetés ensemble, de la même origine que le mot Symbole. Si les cymbales sont utilisées dans la musique populaire, des fanfares folkloriques aux marches militaires, et au jazz, elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne Assyrie (le nord de l’actuel Irak), en Egypte et en Judée. On se servait également de petits instruments similaires en Occident. Ce n’est pourtant qu’au XVIIIe siècle que les grandes cymbales originaires de Turquie sont arrivées en Europe. Je voyage à travers la création. Et je stationne un moment dans une œuvre avant de repartir. La réalisation est une clôture, mais pas une finitude. Domino me laisse une fenêtre ouverte sur la peinture. Il me semble que la peinture maquille un drame, quelque chose de grave, afin de se sentir vivant. Ce personnage symbolise une cartographie, un paysage, des plaines et des surfaces agricoles vues de près, vues d'en haut, abstraites et parcellisées.
jeudi 11 novembre 2021
Par kiwaïda le jeudi 11 novembre 2021, 20:33 - Art
Photographies © Sonia Marques
samedi 6 novembre 2021
Par kiwaïda le samedi 6 novembre 2021, 21:16 - Art
Photographies © Sonia Marques
mardi 2 novembre 2021
Par kiwaïda le mardi 2 novembre 2021, 22:15 - Art
Photographies © Sonia Marques
mercredi 20 octobre 2021
Par kiwaïda le mercredi 20 octobre 2021, 17:07 - Enseignement
Photographies © Sonia Marques
mardi 19 octobre 2021
Par kiwaïda le mardi 19 octobre 2021, 13:25 - Art
dimanche 17 octobre 2021
Par kiwaïda le dimanche 17 octobre 2021, 19:24 - Paysage
Photographies © Sonia Marques
vendredi 15 octobre 2021
Par kiwaïda le vendredi 15 octobre 2021, 19:24 - Art
Récital
jeudi 7 octobre 2021
Par kiwaïda le jeudi 7 octobre 2021, 00:11 - Art
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mardi 27 juillet 2021
Par kiwaïda le mardi 27 juillet 2021, 02:11 - Art
Photographies © Sonia Marques
mercredi 9 juin 2021
Par kiwaïda le mercredi 9 juin 2021, 17:16 - Art
Nous sommes apparus
comme les bergers érudits
à travers les sources et les champs
en transparence de la mémoire des lieux
installés dans les nuages mammatus
enterrés sous les herbes hautes
chaque pierre accueille l'affamé
et son goût divinatoire
chaque pas éloigne l'infâme
Nous sommes disparus
comme les gouttes de la pluie
Photographies & peintures © Sonia Marques
jeudi 27 mai 2021
Par kiwaïda le jeudi 27 mai 2021, 09:26 - Art
Elles arrivent, fulguropoing !
De quatre-vingt-onze façons d'aimer.
mardi 11 mai 2021
Par kiwaïda le mardi 11 mai 2021, 15:09 - Art
Distanciel
Présentiel
. Le temps passe vite.
.Ciel.
mercredi 5 mai 2021
Par kiwaïda le mercredi 5 mai 2021, 00:47 - Art
.L'imprévisible heureux.
La pensée concoure à des évènements remarquables. Mes déterminismes interfèrent aux évènements du monde, sans que je n'y prête attention, pourtant même lorsque ceux-ci sont lointains, ils ont une conséquence dans mon quotidien. Lorsqu'ils se rapprochent, les interférences sont telles, que la rencontre apparait, comme fortuite, au premier abord, mais très vite, cette contingence qui touche (émotionnellement), s'évapore et s'éloigne. Les conséquences de ces rencontres, des fruits du hasard, inscrivent l'imprévisibilité dans des cas bien plus subtils que je ne pouvais l'imaginer. La variabilité des facteurs en jeu mettent en scène un système complexe, dont les changements sont irréversibles. À moins que le retour à postériori, ma façon de penser la plus digne d'expérience, me permette de redimensionner les facteurs et les occurrences, leurs positions, leurs vitesses et de revoir ma copie : l'irréversibilité disparaît. L'assouplissement des croyances et manières de percevoir le monde à un instant "T", est revisité, par exemple, 9 années plus tard, détaché d'un évènement apparu et interférant, soudainement, rencontré donc 9 années plus tôt. La combinaison analysée, sans affectation, éloigne la dimension psychologique (joie, étonnement, indignation, désespoir, résignation, séparation…) et s'agrémente de nouvelles conceptions. Celles-ci, ont le pouvoir de changer la donne, du passé, par le souvenir et la conscientisation des effets et croisements. Les états instables provoqués par des évènements surgissants, balayent tout déterminisme, pourtant, dans ma pensée, celle-ci peut s'orienter de façon constante et sensiblement déterminée, malgré les contingences, et garder quelque chose de certain, parmi les incertitudes creusées par des évènements lointains ou se rapprochant, voire, chahutant ; et acquérir, par l'expérience, plus de paramètres, et donc, (elle peut ainsi) se retrouver affinée par les détails de l'imprévisible, dans ce qui se projetait, avant, dans de parfaites prévisibilités.
Le facteur de chance se retrouve ainsi bien diminué, devant les possibilités projetées, si sont quantifiées les probabilités de réussites.
Il en est que la question philosophique à laquelle un de mes dessins (des incognitos) tentait d'en évoquer le signe (la cité de la chance / la cité de dés / la cité 3D en 2D) représentait plusieurs dès de jeu, dont les ronds blancs étaient tombés à terre, devenus alors des points noirs, de sorte que l'on ne voyait que des dès noirs collés, et ceux-ci formaient une cité d'immeubles noirs (à l'encre de Chine). Les dés n'avaient donc plus aucune chance de jouer leur partie de hasard, pourtant, cette cité d'immeubles noirs, dont le sol était jonché de points noirs, comme des fleurs ou de petits trous noirs, ainsi dépourvue de nombres, devenait la plus chanceuse. Une façon d'abolir le hasard, par des coups de dés. Une façon de déterminer que tous les habitants de ces immeubles noirs avaient désormais toutes leurs chances de gagner leur vie.
Si je jette des ponts aujourd'hui sur des situations passées, c'est à travers mes conférences (2012-2021) que ma pensée déterminée alors, trouve quelques points (noirs) de variabilité, provoqués par les contingences, avec de forts degrés de changements et d'évènements (blancs), et pourtant, je la retrouve intacte, par bien des points (effet d'optique). La fiabilité de penser serait alors un repère, qui peut même orienter l'individu et également le structurer, avec de subtiles variations. C'est un peu comme traverser une guerre, ou des formes de guerres inédites, donc impossible à décrire, non dites, et être armé d'une manière de percevoir le monde qui demeure l'habitation la plus fidèle à ce que l'enfant soumettait déjà au monde à son arrivée : des réponses.
Ce sont les questions qui sont arrivées.
Les situations exposées "lui" arrivent toutes.
C'est un bonheur inachevé de paramétrer des possibilités et de savoir que celles-ci seraient affectées par l'imprévisible, car elles défient l'intelligence et imposent l'aléatoire. La confrontation aux phénomènes, à ce que je peux observer, ébranle tout rendez-vous calculé, et permet une marge de liberté fort agréable, et parfois désagréable. Les conséquences peuvent être dramatiques et fermer bien des dimensions, des avenirs, mais, si elles sont envisagées sous un prisme de variables du "pire", l'apparition, sous un certain angle, devient plus prévisible et ainsi, les portes s'ouvrent, celle de l'imprévisible heureux.
D'ailleurs, deux sessions de travail, dans mon enseignement, avec des étudiants, dans un paysage de zone humide, un marais, dans le département du Cher, peu profond et d'une végétation aquatique typique se nommaient "Disparitions", puis "Apparitions", dans la saison hivernale, en tenant compte des évènements surgissants que l'on ne pouvait ni exclure, ni ignorer, moments d'explorations de ses capacités à faire face et à engager sa voix singulière, en dépit des contingences. Les à priori écologiques nous sont vite apparus, à postériori, des sources phénoménologiques idéales pour des sujets à explorer comme le mimétisme et la coloration.
Il y a des chances d'apparition. Je m'oppose à toute science qui impose le déterminisme comme conquête, sachant que la pensée de l'individu évolue par son expérience, et ne peut être stable ou ignorer tous les facteurs de sa psychologie et des natures de l’environnement et de leurs phénomènes. Il va donc de sa capacité (de l'individu) à s'offrir en toute transparence à lui-même, pour explorer de plus fines probabilités de conquêtes. Connaître ses propres limites devient alors une phase obligatoire au dépassement, sans risquer la déchirure avec ses propres capacités.
Accompagner toute personne dans son épanouissement personnel, artistique, intellectuel, sportif… et développer ses dons, revient aussi à bien connaître les limites de ses capacités à engager l'autre dans une voix plus ambitieuse.
Le refus d'imaginer une once de liberté, serait peut-être vivre un mode "par défaut", bien plus confortable, afin de ne pas prendre de risque et demeurer au plus près de ce que l'on pense devoir aux attentes de l'autre, de la vie. C'est pourtant faire fausse route que de s'engoncer dans les pas formatés pour un temps "T" donné. Rester figé dans un temps dépassé, c'est mettre en danger sa pensée et la concevoir stable, en ignorant toutes les occurrences. L'exclusion du temps peut permettre de s'extraire de situations trop difficiles ou de la peur de l'échec, mais elle coupe la pensée de son interaction avec le chaos du monde et de son évolution, sa capacité à acquérir de l'expérience.
Par rencontre, j'ai pu imaginer ce que le mode "par défaut" imposé par le milieu informatisé, pouvait exclure et ignorer. Cette limitation de la pensée, pouvait, un temps donné, rendre plus confortable l'instabilité des milieux (matériaux-médiums-formes de vies sociales) et maintenir un socle, un support pour conserver une structure pensée par un groupe à une époque révolue. Mais elle réduisait au fur et à mesure la conscientisation et excluait toute sensualité et présence au monde et à ses contingences.
Afin de ne pas confondre les termes, il existe en neuroscience, un réseau nommé : du mode par défaut (MPD) Il désigne un réseau constitué des régions cérébrales actives lorsqu'un individu n'est pas focalisé sur le monde extérieur, et lorsque le cerveau est au repos, mais actif. Je le compare à ces moments où ma pensée vagabonde, mais elle s'apparente souvent à ma façon d'écrire et actionne l'hyper-latence (beau paradoxe) Ma pensée se déconcentre facilement, elle semble partir dans tous les sens, comme une dispersion, mais elle est tout à fait normale, chez tous (en particulier lors de l'endormissement) quand on n'a pas besoin de penser à quelque chose de particulier. À ne pas confondre avec ce mode par défaut, qu'utilisent beaucoup de conceptions informatiques et techniques, pour bâtir un réseau, et là je m'abstiendrai d'énoncer ce qu'est le mode sans échec, car, il est aussi très intéressant par rapport à la peur de l'échec... Belle traduction, pour les informaticiens, au contrôle des émotions. Ayant souvent utilisé ce mode, en informatique, c'est assez réussi.
Pourtant, si je reste du côté des neurosciences, le mode par défaut est un peu ce moment où il se passe plein de choses au niveau cognitif, une sorte de boucle mentale qui réassemble en permanence les pensées, de façon inconsciente. Il émane de cette dispersion, lorsque la pensée vagabonde (le cerveau serait alors au repos), cette faculté de l'idée ou de l'Euréka. Ainsi pensai-je, de la trouvaille, mais parfois bien plus, de façon fulgurante : j'ai trouvé.
Il me semble que de cette manière, ce que je nomme poétiquement l'imprévisible heureux, est plutôt de l'ordre de l'émerveillement aux choses, de mon point de vue, d'être tournée vers ce qu'il se passe, ailleurs ou chez l'autre, devant moi ou vraiment plus loin. Cet aspect vif, de la curiosité, serait, peut-être, charmé par l'aspect cognitif de ce moment semblant reposé, sans aucune activité (ce mode par défaut en neuroscience) et pourtant connecté à ce qui diffère = la différence. Tant de bifurcations mèneraient ainsi à la découverte, en passant par l'émerveillement.
Bref :
C'est un bonheur inachevé de paramétrer des possibilités et de savoir
que celles-ci seraient affectées par l'imprévisible, car elles défient
l'intelligence et imposent l'aléatoire. La confrontation aux phénomènes,
à ce que je peux observer, ébranle tout rendez-vous calculé, et permet
une marge de liberté fort agréable, et parfois désagréable. Les
conséquences peuvent être dramatiques et fermer bien des dimensions, des
avenirs, mais, si elles sont envisagées sous un prisme de variables du
"pire", l'apparition, sous un certain angle, devient plus prévisible et
ainsi, les portes s'ouvrent, celle de l'imprévisible heureux.
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