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jeudi 11 novembre 2021

тℯღ℘◎ ṽiᾔTαℊℯ*










































Photographies © Sonia Marques

HESPEROS HESPERUS VÊPRES VESPERTIN

Nous étions, nous serons, nous sommes, je suis passée par là, un autre temps, suranné, un coucher de soleil, une célébration du soir, inspiration raffinée, nous étions, nous serions, nous y sommes, je suis par là, quelque part, dans un temps moderne, dépassé, résolument orange, menthe à l'eau, fraise tricot.


dimanche 8 août 2021

฿ℝѺ☾Åℵ✝€

J'écrivais un article le 23 octobre 2020, nommé, Grâce, (❡ґâ¢℮), sur le peintre et sculpteur britannique de l'époque victorienne Frederic baron Leighton, (1830 -1896) Et c'est grâce à sa June flamboyante (Flaming June) réalisée en 1895, que j'avais effectué quelques recherches... Elle fut peinte à l'huile sur une toile carrée de 120× 120 cm, et est considérée comme le chef-d’œuvre de Leighton. La femme représentée est certainement une nymphe endormie, une naïade. Le tissu transparent orangé de la femme nonchalante, offerte au regard, montre le réalisme de la figure, et le coucher de soleil éclatant et blanc en arrière-plan, brille, comme de l'or blanc ou du sable irisé. C'est l'été et un tableau de bois sculpté de feuilles et de fruits ou fleurs s'offre également  à mon regard, où se trouve la petite June reproduite. Le soleil vient juste de se cacher à cet instant et laisse quelques gouttes d'un nuage gris bleuté saupoudrer le tableau. La brocanteuse se dépêche de tout emballer et m'offre quasiment le tableau, le bois est bien travaillé me dit-elle, c'est juste pour cela... Elle ne connaissait donc pas, ni le peintre, ni cette peinture reproduite. Mais ne serait-elle pas La belle au bois dormant ? Serait-ce Carabosse l'ayant plongée dans un sommeil profond sur les pavés aux pieds de la cathédrale Saint-Étienne ? Je la porta délicatement et le soleil poussa gentiment les nuages, avant de laisser tomber une franche averse, nous chassant sous les arbres admirer ce paysage incroyable et lumineux de l'éclaircie. Sous mon bras, June bien encadrée, j'imaginais laisser le prince venir la réveiller à son retour. Quel bel hasard, pour un bel été ! Peindre n'est parfois plus nécessaire, lorsque l'on chine avec une robe vintage postimpressionniste... J'ai trouvé un oiseau à 50 centimes, une enfant me dit que je peux donner même ce que je veux, je trouve 1 euros, c'est tout ce que j'ai. Qu'il était étrange ce faucon de bois orné de laiton et de nacre, une antiquité. Mais il y avait une peinture turquoise sur le bois, j'ai remarqué tout de suite que quelque chose clochait. J'ai demandé où avait-elle trouvé cet oiseau ? Elle m'a dit : Oh ! Dans un château ! L'air de ne pas y penser, que cela n'était guère intéressant. Un petit nettoyage magique, tel l'Aladin dans le conte des Mille et Une Nuits et sa lampe merveilleuse... Et voici que mon petit faucon de bois devient un bijou. Il faut un peu de temps, un travail consciencieux. D'autres oiseaux, sans bois mais à plumes, se demandaient si je n'allais pas réussir à le faire voler. Puis, il s'est mis à me dire quelque chose...  Avec les bijoux du Sahara, j'écrivais une nouvelle partition d'un recueil anonyme de contes populaires d'origine persane, indienne et arabe, les Mille et Une Nuits, sont autant de nuits où je pense à toi.



Photographies © Sonia Marques