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blog m kiwaïda

12/08/2022

ℱεεʟ ƴ◎ʊґ ẘα¥

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Musique Par kiwaïda at 13:22

09/08/2022

ℊʟ@ї♥℮

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Gloire : Photographies © Sonia Marques

Dans l'arène, le gladiateur romain vainqueur couvert de glaïeuls.
Force et victoire, fierté.

Les aïeuls, les aïeux.
Mes glaives, les gladius, mes glaïeuls.




Philosophie Par kiwaïda at 13:43

08/08/2022

ℭЇTℝϴℕ

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. Un soupçon de citron


Toute pressée par ses idées, elle se demandait encore si la conjugaison au féminin n'allait pas les entacher d'un soupçon. Après mûre réflexion, et quelques pas lointains, dans une nature très proche d’elle, sans âme qui vive, autours d’un bassin sans fontaine, et sans eau, aride l’été, jaillie une décision. Elle se transforma en lapin. À quatre pattes, elle espérait ainsi se dédouaner du soupçon d'elle. Avec frénésie, il grattait le sol, là où il était apparu, tel un gros nouveau né, un bébé à poil d'un blanc cassé, comme celui qui s'étale en couche première pour la préparation d'une peinture, sur une toile bien tendue. Un trou, pensait-il, un trou, il faut faire son trou. Minuscule chose poilue, douce et crème, sur la terre grise obscure, sous des cieux cristallins d'un bleu roi tranchant, grands juges de l'évènement. Était-ce un signe d'allégresse ? De plaisir ? De jouissance ? Gratter la terre, sans que personne n'y attache aucune attention, sauf la lune, incandescente, la pleine qui attendait son entrée en scène, blanche impératrice. Ravissant lapin, tendre beauté, aptitude naturelle à émouvoir les plus vils instincts, il se sait, il se sent, il scintille de joie et de peur, il le sait, il le sent, il sautille satisfait de ses effets. Son apparence est trompeuse, son silence aussi. On pense qu'il se tait, qu'il se terre quelque part, forme parfaite du trou, forme du moule du terrier. Excité par sa lucidité, il bondit, armé de ses grosses pattes, il court, il court, à travers les champs, les oiseaux l'accompagnent de leurs encouragements sifflés en arpège, si élevés, éternisés en point d'orgue, qu'il semble ne jamais toucher le sol, éperdument amoureux de l'air libre. Il se pose, se lève alerte en suricate du désert, et se repose à ras la terre, parcourant et reniflant, le lapin hume toute créature minutieuse du sol et des traces laissées par quelques artifices, ou quelques miettes croquantes. Le lapin marque son territoire secrètement, il frotte son menton, l'air de rien, par-ci, par-là. Personne ne l'entend, c'est à pas feutrés qu'il avance, de petits bonds en sourdine, gentleman du cambriolage, à la recherche de l'ultime cachette. Il trouve un coin ombré, inaccessible au commun des mortels, commence à observer doucement le moment de s'assoupir, à accueillir la chaleur en lui, puis, les yeux mi-clos, baisse la garde, juste un tout petit peu, malicieux dans son cocon de soie. Il n'y a pas d'insouciance au pays des lapins, tout est soupçon autours. Le repos alterne, sommeil, regret, rêve, mouvement des oreilles, tremblement d'une patte, du museau, petit claquement des dents, une somnolence digne d'un copieux repas de fléoles des prés, rehaussé d'un soupçon de citron.


Photographies © Sonia Marques

Littérature Par kiwaïda at 16:05

07/08/2022

ℓ℮﹩ A☺ʊт ḉ♄ї℮ηS

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Photographies © Sonia Marques


Art Par kiwaïda at 00:24

03/08/2022

ℬ∀ℒ∀ℬЇ☮t$

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En 1954, Alan Lomax -
Alan Lomax, né le 31 janvier 1915 et mort le 19 juillet 2002, est un ethnomusicologue, folkloriste, musicologue et collecteur de musiques américain, connu pour avoir collecté la musique des États-Unis et des Caraïbes, et des nations européennes qui ont influencé cette musique. Il eut aussi une carrière d'interprète et de producteur, notamment pour Leadbelly (Huddie Ledbetter) et Woody Guthrie. Il travailla dans plusieurs pays du monde et eut une carrière particulièrement longue de collecteur de musiques, en quantité comme en qualité, puisqu'il fit ses premiers enregistrements en 1933, en compagnie de son père, et ses derniers en 1985, soit un travail de 52 ans.
- débarque en Italie, lors d'un événement qui marque une étape cruciale dans sa carrière d'érudit. Accompagné de l'ethnomusicologue local Diego Carpitella, Lomax a passé neuf mois à explorer la musique, les sons et les traditions des villages les plus reculés de la péninsule, en particulier dans le sud de l'Italie, dans le Mezzogiorno. Le résultat de leurs recherches a secoué l'environnement culturel italien de l'époque : des enregistrements de Lomax et de Carpitella émanait un morceau d'Italie suspendu dans les limbes, quelque chose comme une planète ancienne et sombre qui ne correspondait guère au folklore pittoresque habituellement évoqué dans les représentations holographiques de le Sud rural.





(ɔ◔‿◔)ɔ ♥


Musique Par kiwaïda at 18:00

30/07/2022

℉☮ḺḲ ฿ℒÜ∃

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Musique Par kiwaïda at 13:18

14/07/2022

$Üℙ∃ℝ ℒÜℵ∃

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Le pique-assiette (de Grandville)



Photographies © Sonia Marques

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La Lune était visible de 22 h 23 le 13 juillet à 4 h 52 du matin le 14 juillet, nommée : LA SUPERLUNE.

Les scientifiques deviennent sceptiques, voir s'amusent de ce superlatif et espèrent expliquer par des termes techniques, parfois un peu sans âme, que le commun du mortel, lorsqu'elle va se produire, cette Lune rose,  ne verra aucune différence entre la pleine lune habituelle et cette "Superlune", qu'elle ne sera pas une lune géante, pour nous simples observateurs...
Et pourtant... pourtant ce soir là, le 13 juillet, dans un axe Soleil en Cancer et Lune en Capricorne, les deux luminaires en face à face, assez beaux, nous pouvions déjà la voir surgir dans l'après-midi, puis les festivités. À l'origine, l'astrologue Richard Nolle en 1979 qui cherchait à lier les pleines lunes et les nouvelles lunes les plus proches de la Terre au cours de l'année avec des catastrophes naturelles, nomma la Superlune. Elle est plus grosse que les autres, la plus grande de l'année. La Nasa et les médias anglo-saxons, depuis une dizaine d'année utilisent ce superlatif, ce qui suscite un intérêt plus populaire de ce qu'il se passe dans le ciel, et fort heureusement, pensais-je. Les spectacles célestes, depuis la nuit des temps, c'est le cas de le dire, ou l'écrire, sont aussi des spectacles accessibles à tous. C'est évidemment ce qui occupe mon esprit : l'accès aux beautés. Depuis que je suis enfant, plus symboliquement, mon enfance fut marquée par l'observation, lorsque c'était possible, du ciel. Les artifices et ses festivités populaires étaient aussi un rituel formidable, artificiel n'est-ce pas, mais un rendez-vous accessible, que ne manquait pas ma mère de nous installer dans le petit balcon de ma chambre, ma sœur et moi, et avec elle s'exclamant de ce que nous offrait la municipalité, en regardant le ciel et le feu d'artifice. Serrées comme des sardines, parfois risqué pour le petit balcon, avec quelques coussins, mon père parfois montant nous sermonner, que cela n'était pas prudent, connaissant bien les constructions du bâtit, mais aussi surpris dès qu'un jet multicolore surplombait la scène, car il s'agit bien là de scénographies, chinoises. Ils étaient situés bien loin de nous, nous pouvions alors comprendre ce que la distance des points de vue, avec le ciel, et les artifices lancés par des artificiers depuis la terre, nous disposaient devant nos facultés : la terre, les étoiles, nous, étions à des distances astronomiques, et pourtant, nous pouvions "voir", il y avait là, le temps, lié à la distance, et donc au passé et à la mémoire. Nous pouvions aussi deviner, comme des devins, ce que l'avenir projetait, les étoiles étaient là et les astres se disposaient comme de merveilleux éléments naturels, nous laissant le champs inouï de nous sentir dépassés, infiniment humains, et incroyablement doués de perceptions, et de, de sensations, de mémoire, puisqu'aujourd'hui encore tout s'éclaire en observant le ciel. Souvent l'expression artistique de mes créations se résume à des contemplations, avec des médiums diversifiés.

Si ces premières peintures animées, qui deviendraient peu à peu nos virus et écrans de veille favoris, avec l'arrivée des ordinateurs familiaux sur le marché, dans les années 80-90, c'était tout simplement l'accès à la magie et l'éphémère, cette fugacité et ce bruit de tonnerre dans le ciel, oui un spectacle, alors que nous n'avions aucun outil, ni ordinateur, ni Intrenet, ni téléphone portable, ni... (ha oui ces réseaux sociaux, notre catastrophe écologique par encore déclarée...) Renouer, en 2022, si nous étions privés avec la pandémie de feux d'artifice depuis deux années, c'était renouer avec le populaire. Voir toutes ces personnes si différentes, les habitants que l'on côtoient sans se connaître, s'installer à côté de soi, de nous, de façon paisible, pour observer le ciel, ce spectacle fugace et tonitruant, ce que les humains ajoutent comme musiques et programment comme éclats différents, tout un art, du lâcher prise, très appréciable pour les plus pauvres mêlés aux plus aisés, quelle importance ! Le spectacle est le même. Lorsque les artifices disparaissent, le ciel est aussi le même pour tous.

La "superlune" n'est autre qu'une Pleine Lune de périgée. C'est-à-dire une Pleine Lune qui se produit lorsque notre satellite naturel est sur le point de son orbite le plus proche de la Terre (l'orbite de la Lune autour de la Terre est elliptique : il varie entre 356.000 kilomètres et 406.000 kilomètres). Elle peut apparaître 14 % plus grande qu'une Pleine Lune qui coïncide avec l'apogée. Mais cela reste assez petit dans le ciel et il n'est pas évident de pouvoir distinguer la différence.

Pourtant, ce soir, bien informée de ce spectacle naturel, et du feu d'artifice revenu cette année, j'ai prévenu mes proches. Et elle était effectivement, de notre point de vue, spectaculaire, bien plus grande que les autres et le ciel avait débuté son spectacle naturel, avec des cumulus de nuages impressionnants, doux et déployés en de larges traits pastels, ou de petits nuages détachés les uns des autres, mais bien groupés, solidaires, enfantins, espiègles, apportant des touches de blancs et de bleu, sur un ciel bien dégagé qui s'assombrit dans la soirée, jusqu'à devenir ténébreux, pour laisser la Superlune, en stars de la nuit, éminemment magique. Dans la nuit noire, entourée de voluptueux cotons noirs et blanchâtres ou grisâtres et bleutés, cette Superlune éclairait la peinture d'un ciel aquarelliste, immense au-dessus de nous. Marcher la nuit avec le guide de cette Lune Capricorne fut une boussole grandiose dans ces turpitudes et émotions qui traversaient la terre, tous ces êtres humains à festoyer et ressasser leurs soucis et caprices, regrets et espoirs. J'avais, à plusieurs reprises, devant mes yeux hypnotisés, des tableaux que mon nouvel appareil téléphonique saisissait à sa façon, avec peu de clairvoyance. J'aime jouer avec les outils et exprimer ma sensibilité à travers tout ce que je saisi, des clous, du scotch, des riens et des outils technologiques, des pierres ou des imitations de pierres, comme les plâtres que j'ai sculpté, de nuage-pierre, pour une chorégraphe allemande. Le côté grisâtre de l'image me faisait penser à la couverture d'un livre offert par mon amoureux à Noël, sachant que j'aimais beaucoup les gravures de Granville, il était présenté par Topor. Je filais sur ce souvenir de la couverture avec la grosse Lune, le feuilleter.

Première phrase en exergue que je note : "L'âme est quelque fois une pauvre province".

Les animaux de La Fontaine deviennent chez Granville des personnages connus du siècle présent. Il en réalise ainsi des gravures de la comédie moderne, grinçante, cadavériques, et d'humour caustique et d'une finesse, que l'on ne trouve plus, dans nos années, hélas, son comique de goût, révèlent les travers, encore de notre société. Je me suis réfugiée bien des fois à la collecte de ses gravures et lithographies qui exprimaient par leur desseins ce que je ne pouvais dire à celles et ceux qui m'opprimaient.

"Je vous connais de longtemps, mes amis, et tous deux vous paierez l'amende : car toi, loup, tu te plains, bien qu'on ne t'ait rien pris, et toi, renard, tu as pris ce que l'on te demande?"
(d'une citation d'un magistrat à un loup et un renard aux chapeaux défoncés se querellant... dans des guenilles pleines de vols)

Souvent, ces scènes sont des tribunes, des tribunaux, mais sont aussi situées dans la nature, la campagne profonde, les fruits et légumes et leurs pourrissements, forment le vocabulaire favoris de ce grand artiste (Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, né le 13 septembre 1803 à Nancy et mort le 17 mars 1847 à Vanves, caricaturiste, illustrateur et lithographe français) C'est ainsi que la caricature, cet esprit français, m'a été rendu bien plus compréhensible, par l'art, que n'est aujourd'hui rendu la question de la "liberté d'expression" et la question épineuse des caricatures religieuses qui a focalisé nos drames épouvantables sur la question du "dessin", et donc, d'une certaine façon, une quasi habitude de censurer, ou d'éviter, d'éluder, tout ce qui est dessin (ce que j'aime réaliser) ou de l'enseigner, ou à l'inverse de n'utiliser le dessin que comme outil politique, ou d'expression journalistique, ce qui est encore, une restriction savante, qui a réprimé bien des professeurs dans cette catégorie, du dessin, sans l'orienter sur le politique. Depuis, la solution est d'éviter, mais aussi de préférer "la matière" ou "l'abstraction", ou tout concept assez éloigné de ce que l'on pourrait voir, sentir, ressentir, comme sentiment humain. L'humain n'étant plus une qualité très appréciable, lorsqu'il est capable d'atrocité de masse.

Pourtant... pourtant, comme la Superlune, l'humain est capable d'humanité, serions- nous aptes à la sauver ?



Philosophie Par kiwaïda at 18:35

10/07/2022

ḓε¢øґ@тї☺η ℮t ¢øη⊥℮м℘l@piøη

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Photographies © Sonia Marques


Art Par kiwaïda at 14:28

06/07/2022

ṧʊґґé@ʟḯ﹩мℯ

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James Blake - Friends That Break Your Heart


Illustration de l'album : Miles Johnston

Musique Par kiwaïda at 16:36

05/07/2022

ṼÉḠÉTѦℒ

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Dragonfly brooch (broche libellule en diamants)
(1890)
© Edgar Bense


Conceived as a dazzling dragonfly with delicate plique-à-jour wings, this brooch epitomizes the Art Nouveau style in both fashion and manufacture. With its translucent wings set en tremblant and its sparking rose-cut diamonds, the present jewel catches the light brilliantly. In the enameling technique called plique-à-jour, vitreous enamel is applied to openwork wire cells without a backing, creating the transparent effect of stained glass. The house of Boucheron was founded in 1858 by Frédéric Boucheron (1830–1902). First opened in the Galerie de Valois, under the arcades of the Palais Royal, the shop was perfectly situated in the center of Second Empire Parisian luxury. In 1893 Boucheron moved to the Place Vendôme—the first of the great French houses to occupy that location—where it remains headquartered to this day, with more than 30 branches across the globe.
Dragonfly brooch, Edgar Bense, Gold, diamond, enamel, French







©  Barbara Regina Dietzsch (allemande) : tulipes et pivoines, (1750) gouache sur papier...




© Ernest-Ange Duez (Français, 1843 - 1896), Pivoines (1894), pointe sèche sur papier vergé.






Manufacture de Vincennes P: aire de bouquets de fleurs, XVIIIè siècle
Fleurs de porcelaine tendre montées sur cannetille recouverte de feuilles de soie...

Art Par kiwaïda at 00:22

04/07/2022

ღʊṧi¢αL

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Extrait des dessins folkloriques © Sonia Marques

En attendant il y a de la musique dans l'air, et moi je réalise de grands dessins... musicaux, finalement n'étais-je pas habillée de mes dessins ? Je mesure à quel point l'influence d'où nous sommes, où nous rêvons d'aller, et nos bagages et le populaire, mais aussi la manière dont nous rendons abstraits nos œuvres.... Ce qu'il se passe sur le territoire, les changements climatiques aussi, l'adaptation, les changements de rythmes de travail, de couleurs... Des feux d'artifices abandonnés depuis deux années, puis ils émergent comme des petits feux miraculeux, avec un public sans doute plus apaisé...

Tout est changements... Mouvance comme je l'avais exposé dans mes dessins et lors de conférence...


Musique Par kiwaïda at 14:09

ℙ€s✝Ѧ☾ℒℰ

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Pestacle de rue à Limoges sur le parvis de la cathédrale St Étienne : des dessins sur écran en grands formats en train de se peindre... Sous des vers scandés de poésie... L'idée de peindre devant nos yeux était inattendue...


Art Par kiwaïda at 13:47

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Photographies © Sonia Marques



  



Écouter les hirondelles : As andorinhas

A andorinha é um símbolo da cultura portuguesa : a lembrança mais sentimental do país: andorinhas de cerâmica.
Um símbolo nostálgico, as andorinhas só saem do ninho quando todas as suas crias saeme regressam sempre.

Esta ligação ao ninho – ao lar ou à pátria – é importante na cultura portuguesa.

A andorinha é considerada a personificação desse sentimento da saudade. Quando temos uma andorinha dentro ou fora de casa, essa ave transporta consigo a saudade de quem a ofereceu, uma boa recordação.

Em 1896, Raphael Bordallo Pinheiro registou a patente da sua versão original da andorinha de cerâmica. Raphael Bordallo Pinheiro e o seu irmão Feliciano já eram artistas de destaque na época. Quem visita Portugal provavelmente já viu os seus pratos de cerâmica – que ainda são feitos com os moldes originais em Caldas da Rainha – com o formato da comida que devem conter e celebrando coisas como repolhos, galinhas e peixes. Estes itens encontraram uma vida nova nos últimos anos entre os millennials e instagrammers, mas o capricho destas obras é diferente do trabalho feito na solene andorinha. Ricardo Brochado diz que a andorinha de Raphael Bordallo Pinheiro marcou um momento crucial na história do país. Portugal estava a afastar-se do romantismo na literatura e na arte para adotar a celebração do realismo. As andorinhas de Raphael Bordallo Pinheiro foram ficando cada vez mais populares ao longo dos anos. Apesar de ainda podermos comprar as versões originais, há artesãos por todo o país que agora oferecem as suas próprias versões desta forma icónica. Os viajantes encontram opções que variam desde os mais de cem euros até aos 50 cêntimos.

As andorinhas também servem como amuletos de proteção. Algumas pessoas acreditam que este símbolo funciona como uma mezuzá judaica, os pequenos rolos de pergaminho que são colocados nas ombreiras das portas e em templos judaicos. Existe uma ligação comum entre o povo judeu e a diáspora portuguesa.

A andorinha representa que existe um ninho algures em Portugal, embora existam portugueses a viver pelo mundo inteiro.

    




Animal Par kiwaïda at 13:02

26/06/2022

ł℮﹩ ℘℮⊥i☂ṧ ρ☺η☂﹩

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La fête des ponticauds à Limoges : bouquet final !


Film Par kiwaïda at 14:46

21/06/2022

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Petites peintures (1 Mètre) © Sonia Marques

Art Par kiwaïda at 17:07

19/06/2022

☾ℒѺШℕ ♭яαїᾔ ℘☺ẘεґ

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Petite sélection photographique, icône d'une intelligence extrême: l'hyper clown... sensible... lucide...


Citation de Norma Jeane Mortenson...

J’ai une grosse tête, vous savez. Bien sûr, il n’y a rien dedans mais elle est grosse tout de même.
J’aime les plaisanteries, mais je ne veux pas en être une.
Plus j’y pense, plus je me rends compte qu’il n’y a pas de réponse : la vie doit être vécue.

Elle aurait 96 ans ce mois-ci...



Littérature Par kiwaïda at 19:51

14/06/2022

ℰℳÅiℒ

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Photographies © Sonia Marques

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Ce souvenir d'enfance était resté très intense, comme lorsque l'on regarde une peinture de très près, jusqu'à se noyer dans les couleurs. Enfant ou adolescente, je regardais la parure de ma mère, son bracelet, comme une montre, mais magique changeante, sa bague aux couleurs vives, son collier, comme des petits couchers de soleil, ou bien, comme s'il y avait une danseuse, de flamenco, en tous cas, c'était le feu, la danse, une émulsion ou une alchimie colorée prise dans le vif, vernissée. C'était très innovant ou rare, de bénéficier de cet art là, ma mère me disait que c'était des émaux, si jeune, je savais alors que c'était des émaux, ce qu'était l'émail, à quoi cela ressemblait. Comme c'était une création, j'avais aussi accès à la créativité, l'art de l'émaillerie. Tout comme je savais déjà ce qu'était la céramique, depuis ces voyages au Portugal et les explications de mes parents, l'azulejeria. Ce qu'ils ne savaient pas, et moi, non plus, c'est que je me retrouvais vivre à Limoges... 40 années plus tard... où se trouvent aussi céramique et émaux, d'une autre façon. Ma culture avait parcouru déjà des pays différents, et elle m'a aidé à aimer enseigner et transmettre et innover. Je me souviens donc, que cette parure fut une inspiration, lorsque j'habitais en Seine-Saint-Denis et que je réalisais mes premières études vers mes 15 ans, à Paris, le saut à l'élastique, dans le 18e, au lycée d'arts graphiques Auguste Renoir, puis en passant 4 années à l'école Dupérré dans le 3e à Paris jusqu'au diplôme "Modes et environnement" (un DSAA) avec de superbes professeurs, designers, stylistes, philosophes, artistes, et leurs félicitations. J'avais réalisé des créations, dès les années 90, complètements innovantes, entre textiles, plâtre, mode, arts du spectacles, sportives, qui, aujourd'hui seraient toujours étonnantes. Ces petits bijoux d'émaux, lorsqu'un professeur nous demanda de réaliser la pochette du vinyle et CD du Boléro de Ravel, constituaient une source d'inspiration. Le savait-il ? Non. Ni mes parents, ni personne ne l'a jamais su. J'apprends que cette parure fut le cadeau de mon père à ma mère : voici que nous sommes vernis ! Est-ce cela la transmission ? La culture ? Oui c'est un exemple.  Le bel ouvrage, il fallait le reconnaître, avoir le goût, le désir de l'offrir, de le voir porté. Ainsi, je m'aperçois que cette parure est bien inaltérable. Mon conjoint me dit : elle est bien plus contemporaine que ce que nous avons vu, ici, une parure pour gladiateurs érudits.

Tout peut devenir une inspiration, un petit cailloux, le toucher du satin, d'un animal, d'une peau, les épines d'une châtaigne... Son goût mêlé au lait, des desserts économiques, que garde-t-on de nos souvenirs, nos madeleines de Proust... Comme cette confiture de fraise déposée sur une cuillère dans le film d'anticipation "Soleil vert" ("Soylent green" de Richard Fleischer, 1973) à ceux qui en sont privé, ce souvenir... humain... En période de disette ou de restriction, l'imaginaire et les souvenirs sont nos plus beaux atouts, à nous de les raviver chez nos anciens, raviver la flamme de l'histoire, tirer les fils : L'anamnèse, une simple amélioration de l’efficience de notre potentiel humain. C'est ainsi qu'arrive le récit, l'individuation, permettre à l'autre de se souvenir de qui il est, qui elle est, à l'aune de son présent, mesurer le parcours. C'est bien mieux qu'un curriculum vitae, ces espèces de papier normalisés, si mal vus par les cabinets de ressources humaines, retoqués à l'infini, inutiles et illisibles... c'est ainsi que plus personne ne trouve d'emploi et personne ne trouve de candidat...

Depuis les arts graphiques, la photographie et ses tirages papier, ses apparitions de mon petit labo que j'avais acheté, réaliser des films, des vidéos, les projeter, en scénariser des projections, ouvertes à tous, réaliser des documentaires pour d'autres, pour ma chorégraphe et la danse contemporaine, travailler, la cire, la sérigraphie sur tissus, la gravure, la céramique, exposer une mosaïque carrelée, émaillée... Ouvrir une maison d'édition, réaliser des livres et pour tous, confectionner des livrets, depuis la maternelle (et oui !) et tout ce qui devenait le numérique dans tous les domaines : j'ai toujours été passionnée par les techniques, et mon parcours artistique en témoigne dans chacune de ses réalisations très atypiques. J'ai aussi transféré les techniques les unes aux autres provoquant des décloisonnements, dans mon enseignement toujours, ce qui n'a jamais été bien vu des plus conservateurs et conservatrices, mais n'est-ce pas toujours le cas des inventeurs et inventrices ? Jusqu'à la censure, ou même l'ostracisation, mon enseignement étant hors-norme et surtout "traversant", avec une déconcertante facilité. Je suis capable d'adaptation rapide et en plus de formaliser aussi rapidement comment enseigner ce que j'apprends. Cette rapidité n'est pas l'apanage des fonctionnaires ni des institutions, ainsi, il faut parfois attendre et patienter des années, avant de voir et apprécier que tout arrive pour tous et que les accès soient "accessibles" pour tous. La technique c'est tout un art et de l'apprendre aux autres aussi. Souvent, j'ai rencontré d'autres professeurs agacés de ne pas savoir, de ne pas avoir été formés, voir des directions d'école affreusement jaloux-ses, préférant punir celles et ceux qui aiment enseigner, que de favoriser ces arts et savoirs faire, leur donner toute la place, ou un atelier. Repérée très tôt par des artistes et designers, je travaillais pour eux et elles, sans ménager mes efforts et sans moyens mais avec des idées déjà. Ce sont des professeurs, designers et artistes qui m'ont bien accompagnés lors de mes études, je leurs suis reconnaissante, je pense à chacun d'eux, chacune d'elle, souvent. Dans notre pays, les difficultés à évoluer et reconnaître les talents sont manifestes, il est bien plus question de difficultés à reconnaître les compétences, à recruter, les talents ne manquent pas, mais il manque vraiment des sachants, des artistes d'expériences qui savent recruter et qui ont un regard, une aisance, une culture, des passions, mais surtout une ouverture d'esprit. Ce qu'il manque, dans ce pays, ce sont des personnes ayant tant à partager, tout sauf leurs frustrations, et sans aucune jalousie, des personnes qui ne font ni procès, ni racisme, ni prédations, ni complots. Ce n'est pas rare du tout, ce qui est rare c'est de savoir où sont ces personnes et surtout les protéger, les accompagner, leur donner la liberté de recruter de former des équipes. Je le vois partout, nos écoles manquent cruellement de ces regards, de ces artistes diplômés de bonnes écoles, partout, dans tous les territoires. Beaucoup ont été mis à l'écart, et c'est un gâchis que l'on constate. On préfère se fier à la communication, au journalisme, on relaye sans arrêt ce qui est déjà trouvé, médiatisé, ce qui fait le "buzzzz", ce qui est déjà acheté, vendu, répété, copié, c'est lassant, lassant. On préfère ainsi que les présidents soient des journalistes, des acteurs de télévision, que les recruteurs-teuses soient des journalistes, tout est journal, rapporteur, rapporteuse. Et moi et mon petit journal atypique, hors-norme... c'est pas du journalisme ça  (trop d'idées, personnelles ! Que fait-on du personnel dans une culture du semblable, du même ? Rien) Quand nous avions besoin de colporteurs, mais quand nous avons accès à l'information et que nous savons mieux que les journalistes trouver les informations, quand est-il de l'information, elle s'intoxifie et doit se vérifier, sans cesse.  L'élite est devenue semblable à la masse, et c'est un superbe dénivellement, un politicien sans histoire, ni culture, a le plus de chance d'être élu démocratiquement, par l’abstention elle-même : le non, le refus, des comportements inavouables dans les urnes, ne pas vouloir nommer, parviennent à élire ce que le peuple veut détester et haïr, pour avoir le pouvoir de manifester ensuite son mécontentement, voici ce qui prime : la colère toujours. La colère encore, la rancœur, la traitrise... Un jour peut-être, gouverner ou élire en sera autrement, pour l'instant, il y a un impensé, tel des Sisyphes qui attendent les élections suivantes et les manifestations, pour remonter leurs pierres, et la voir tomber, tout le pays est rythmé par la colère et la destruction, aux tristes  joies anarchiques et paillardes...Cela occupe une société qui ne pense plus... Suivre le groupe, scander le même slogan, c'est reposant, cela fait même du bien, cela rassure, cela rend même heureux. Pour celles et ceux qui pensent, c'est moins simple. On s'éloigne des diktats.

Lorsque j'avais fondé avec mes amis un collectif d'artistes en apprentissage au sortir de mes multiples formations, j'avais déjà remarqué ce retard à l'allumage, les étudiants les plus intéressants avec des créations très précieuses, à l'état même de projets, n'étaient pas compris ni vus des jury et des professeurs. Il faut dire que nous étions aux prémices des créations sur Internet,  ainsi ai-je choisi, de fédérer, former, apprendre, en groupe et favoriser d'autres personnes ayant l'envie et la curiosité de faire des recherches et créer dans des domaines inexplorés. Les engager dans leur voix. Enseigner a toujours été une recherche, de la technique, non séparée de l'expérience personnelle, du parcours, du chemin et de la capacité de retranscrire ou de théoriser ce véhicule de vie. Car pour moi, l'art c'est la vie, et c'est tous les jours, et mieux, en binôme, en compagnie, en partageant mes trouvailles, ou en écoutant celles des autres, mes proches, ma famille, la moindre trouvaille... un téléphone, une voiture, les déboires, les erreurs, les bricolages, les contrats, le juridique, l'artistique et le muséal... Le paysage, la langue, combien d'apprentissages, et tissages chaque jour ? Chaque réveil est une possibilité de se renouveler, de mettre à l'épreuve du temps ce que l'on croit comprendre... Vieillir c'est s'attacher aux riens, aux détails, le plus invisible à tous devient le plus important pour soi, les repères sont espacés, singuliers, les traits marqués, la volonté de faire économisée, la volonté d'en être, supprimée : vieillir c'est devenir, c'est être pour toujours.

La mémoire, cela commence par un souvenir : un bijou, une couleur, telle une galaxie, des planètes, ainsi va la création, et l'inspiration, si fugace aux sagacités renouvelées...

Un jour je portais une bague en acier, un miroir argenté avec une pointe en volume, discrète et réflective, c'est Calvin Klein qui la produisait, une belle illusion, d'où son nom, j'enseignais et parlait avec des gestes de la main. Une jeune femme, étudiante était fascinée par cette bague qui ornait les gestes professoraux. En plein milieu du cours, elle exprima à haute voix son admiration devant ce bijou, pourtant minuscule, dans une pièce, moi éloignée de tous, et, sans aucun rapport avec le cours, elle s'exclamait, heureuse d'avoir trouvé quelque chose qui l'intéressait par la dimension scientifique, certainement la matière et la forme circulaire. Son intervention n'était pas dans la norme du comportement des autres étudiants, pourtant son approche d'un élément du réel, de son observation, indiquait une connaissance atypique, intense, cela produisait du sens aussi, dans sa disruption. Par ailleurs, elle était peintre et avait déjà réalisé des peintures de galaxies, planètes, voix lactées, très colorées et subtiles, de grandes envergures, tandis que les autres étudiants n'avaient pas encore ni étudier la peinture, ni eu l'initiative d'en réaliser des desseins, ni d'études sur la couleur. Donc de telles réalisations provoquaient l'admiration ou l'indifférence des étudiants qui ignorent encore les capacités et connaissances acquises pour arriver à de telles factures et soins dans les mélanges colorimétriques. Elle était un peu à part, et ne parvenait pas à se sentir à l'aise en cours, l’oppression ressentie, était celle que nous pouvions tous ressentir, quand l'ignorance prend le pouvoir sur la connaissance. C'est une oppression magistrale, une mise en abîme de la dévalorisation de l'enseignement. Elle appréciait mes cours, car elle s'y sentait intégrée et il y avait une harmonie entre tous, un intérêt de l'écoute des uns envers les projets des autres. Les différences ne se chamaillaient pas, mais se posaient comme principe même d'une manière de faire des mondes et de les inventer. J'étais toujours attentive à ce que chacun, chacune, des étudiants puissent se sentir en disponibilité d'apprendre : c'est le plus dur, car il n'y a là aucune perfection, si les réussites des uns ne font pas les défaites des autres, c'est que les jours se succèdent et le mouvement change les perspectives, l'alternance entre faire des erreurs et comprendre, ou peaufiner ses talents et accumuler des croquis et recherches et pouvoir en cerner les mondes qui s'ouvrent au fur et à mesure, surprend toujours. Selon les écoles, la seconde étape c'est de rendre fluide son enseignement aussi auprès des autres professeurs, que soient intégrés ou respectés les enseignements de chacun : très difficile, dans certains cas, il est impossible de se faire respecter. Ces années là sont très difficiles, s'il n'y a pas de volonté de respecter le rythme de chacun, chacune, car il y a beaucoup de violence, de haine, de frustrations, de précarisations, de mauvaises évaluations, orientations, dans les écoles, s'ajoutent à cela, des mentalités concurrentielles, qui n'ont pas lieu d'être, favorisant la mauvaise compétition, les rivalités, plutôt que l'émulation, et nous arrivons vite au harcèlement scolaire (étudiants, ou professeurs, tout le monde devient une victime collatérale, beaucoup adoptent la lâcheté pour espérer rester parmi les rangs, sans rien dire, ou sinon en apportant du grain au moulin de l'image d'Épinal, trouver la tendance politique et s'y couler comme si de rien n'était, mettre son drapeau, son écharpe comme les autres, ne pas émettre d'idée trop personnelle, ni apporter une expérience individuelle, le risque est que tout se tourne vers une idéologie)

Les aspects sociologiques du contexte à analyser et les facultés cognitives individuelles sont pourtant des données en plus, être formés aujourd'hui sur ces nouveaux items avec une connaissance de la systémique sont très importants, peut-être bien plus que d'être dans un réseau social virtuel, car c'est une question de survie. Autant dire qu'il faut être formé à l'abandon, et ne pas s'offusquer de la violence, ni résister bêtement : c'est le pire.

Ne pas être indifférent et s'ouvrir à la différence. C'est une utopie, car nous sommes dans le sens opposé, il suffit d'entendre l'écart entre les politiques et la réalité du terrain, les usages, le nombre et l'économie nécessaire (très peu d'argent suffit, mais un peu plus d'intelligence du sensible et de bon sens... et pas de l'artificielle intelligence...nous en sommes à l'inverse, l'opposé, la demande est celle de toujours plus de moyens, sauf que ce n'est pas possible, ni pour quelques uns, ni pour tous... c'est un autre sujet à développer)

Dans les formations artistiques, se mêlent le narcissisme avec la prétention et la jalousie. La clairvoyance, la perspicacité, la lucidité activent la mise à distance de ces facteurs toxiques. Si l'égo est surdimensionné pour créer de l'image, et donc de l'illusion, il l'est aussi dans les aspects plus intellectuels, conceptuels, car c'est ici même que la naissance du médiocre est à son apogée, car le ridicule ne tue pas. C'est ici même que le médiocre à de meilleures chances d'être ovationné et médaillé. Car le ridicule ne tue pas et les êtres humains ont besoin de se divertir, de rire de tout, autant que nourrir un jardin intérieur, secret et inaccessible au commun des mortels... La liberté d'expression du médiocre a peu à peu remplacé les vœux de réflexion, d'introspection, d'imagination et donc de création, je pourrai ajouter de façon saugrenue, la douceur est remplacée, quoique la mièvrerie et la minauderie sont hautement tolérés, comme le cabotinage. Le silence est pourtant nécessaire, travailler et étudier en paix. Ce qui n'est quasiment plus possible, le bruit partout, la rumeur, la pression de montrer, de s'exposer sans cesse, dans des moments où il n'est pas nécessaire d'être surexposé, c'est le mot d'ordre (prouve que tu existes...) c'est aussi à développer.

Esprits-êtes vous là ?

Cette jeune étudiante fascinée par la bague illusion, comme je le fus de celle de ma mère, en émail rouge, jaune, blanc, noir...m'apprit dans la confidence qu'elle venait d'être diagnostiquée autiste asperger. Il semble que ce diagnostique était très longuement attendu, depuis des années. Malheureusement pour elle, en informant l'administration et la direction, elle fut tout simplement exclue de l'école d'art, et très brutalement Ce qui, aujourd'hui, est en contradiction totale avec ces domaines des formations artistiques. Excellente artiste déjà, et désireuse d'étudier encore, elle avait une tutrice, et aimée de ses camarades. La meilleure voix, la plus juste, serait d'étudier en paix, sans idéologie, et que les écoles soient accessibles à tous. Sans elle, le groupe n'était plus apprenant, son absence a dispersé les étudiants, aucun n'est resté dans l'école. C'était une chance pour tous. Mais finalement, en sortir n'était-ce pas le meilleur apprentissage de la vie ?

Ce qui est ingénieux peut se retrouver marginalisé. L'invention c'est vraiment une autre galaxie, en passant par la sérendipité...

Un souvenir, et tout bascule, la recherche peut commencer. Il y a donc une corrélation entre la mémoire, le passé et la projection future, c'est comme une fulgurance, un déclic puissant, ou une douce lumière, dans une profonde nuit et apercevoir une petite étoile...

Sensibles et sensibleries, paramétrer l'impossible, espérer être compris, ou simplement entendus, plutôt que vus. N'est-ce pas cette petite différence qui est en jeu ?

La relation humaine est interaction et souvent une déception. Sommes-nous capables aujourd'hui d'être déçus ? De ne pas avoir la certitude d'être bien compris ? Est-ce si important de tout comprendre ?

Les énigmes sont si belles.

*

L'émail du coquillage, l'émail des dents du morse...


Art Par kiwaïda at 18:20

08/06/2022

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Dame brodant la bannière © Edmund Leighton (1911) Peinture à l'huile : 98 × 44 cm

Peinture de l'artiste britannique Edmund Leighton. Elle représente une demoiselle sans nom sur les remparts d'un château médiéval, apportant la touche finale à un étendard ou à un fanion portant un aigle noir sur fond d'or. En temps de paix, la femme a emmené ses travaux d'aiguille à la lumière du jour loin de l'agitation du château.

Edmund Blair Leighton (1852-1922) est un peintre anglais, londonien. Son œuvre, scènes de genre inspirées de la Régence anglaise et peintures d'histoire mettant en scène un Moyen Âge onirique et romantique, est marquée par l'influence du préraphaélisme.


Art Par kiwaïda at 00:00

07/06/2022

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La Pentecôte

1540 / 1560 (Milieu du XVIe siècle)
Île-de-France
Au Louvre : Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes

bas-relief, titre :

 Le Saint Esprit descendant sur la Vierge entourée des apôtres


Art Par kiwaïda at 01:07

02/06/2022

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Photographies © Sonia Marques

Dans la mythologie bouddhique et la mythologie hindoue, un kinnara est un amoureux exemplaire, un musicien céleste, mi-homme mi-cheval ou mi-oiseau. Son équivalent femelle est la kinnari. Leur caractère est décrit dans le premier livre du Mahābhārata, où ils déclarent :

« Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n'apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n'admettons entre nous aucune autre créature demandant de l'affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »"

Ils apparaissent également dans plusieurs textes bouddhiques, dont le Sutra du Lotus.
Comme les nâgas ou l'aigle Garuda, les kinnaras habitent l'Himavanta, la forêt mythique qui entoure la base du Mont Meru.
Dans la mythologie d'Asie du Sud-Est, les kinnaris ont le haut du corps d'une femme, et les ailes, la queue et les pieds d'un cygne. Elles sont renommées pour leurs danses, leurs chants et leurs poèmes et représentent un symbole traditionnel de beauté, de grâce et d'accomplissement féminins.

Pensée crépusculaire :

Le plus doux rêve de guérir les choses... Ni pouvoir, ni gratitude, guérir les choses, au passage de son cœur et sa reconnaissance au monde, le chemin est si singulier, sur les empreintes des maux passés, les fantômes dépassés...


Animal Par kiwaïda at 00:18

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