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Musique

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25/12/2022

ℳїṧṧα ☾ґḯ☺ʟʟα



Par kiwaïda at 23:10

11/12/2022

✝☺υ☂ ﹩❝éḉłαḯґ℮ ⓠüαη∂ ☂υ εṧ ℓà

Par kiwaïda at 23:21

26/11/2022

Ḻε M☺ᾔⅾε

Par kiwaïda at 15:16

18/11/2022

ℜЇ✔ℰℜ

Just in time for Christmas, Joni Mitchell has debuted the first official music video for “River,” her wistful contribution to the Christmas songbook, taken from her landmark 1971 album Blue.
Animation by Skazka Studios Directed by Matvey Rezanov, in memory of his father Mikhail Rezanov



Cet été, j'écoutais, entre autres, l'album "Blue" de la canadienne, chanteuse, compositrice et peintre, Joni Mitchell, très beau. Je découvre, ces jours-ci, le documentaire sur Arte, "Le spleen et la colère", belles images et films d'archives. Dans celui-ci, Joni Mitchell trace, une rivière, sur laquelle, elle souhaite patiner, à un moment, où elle désire quitter l'industrie de la musique. Elle imagine une rivière, qui lui permettrait de patiner afin d'atteindre de meilleurs paysages. C'est en 1971, que sa chanson "River" a été connue du public, et devient célèbre, jusqu'à ce jour. Elle est souvent entendue sur les ondes outre-Atlantique, à la période des fêtes de Noël. Ici, c'est la chanson "Petit papa Noël" du chanteur corse français, Tino Rossi, sortie en 1946, qui se trouve diffusée en boucle, dans les rues de provinces à Noël, au-dessus des patinoires installées pour l'occasion ; la chanson la plus vendue de l'histoire de France. Nous ne sommes pas dans les mêmes vibrations, bien qu'il soit question aussi, de patiner.
En 2016, l'artiste Matvey Rezanov, qui réalise des films d'animation dans l'Oregon, adapte les souhaits de Joni Mitchell, avec sa technique de l'aquarelle numérique. Ce clip est assez étonnant dans sa forme, le réalisateur est d'ailleurs né dans les années 70. Joni Michell dédie à la fin de du clip, sa chanson "River", à toutes les personnes qui passent le Noël seuls. C'est une expérience, dont on se souvient toujours, passer le Noël seul, seule.

+

L'album "Hejira" (novembre 1976) qui n'a pas marché, d'un point de vue commercial, est un bijou.

Par kiwaïda at 15:45

10/11/2022

ґḯ☺℘¥

Par kiwaïda at 15:35

04/10/2022

ℵ∀ℒѦ

Par kiwaïda at 01:54

28/09/2022

ϟШi♏


Mariage bouleversant, la symbiose entre Sarah Neufel et Colin Stetson, il y a 7 ans déjà !

Par kiwaïda at 01:28

16/09/2022

ѦηтḯDiʟε⊥⊥aᾔт℮



En 1901, Claude Debussy n'est pas encore au faîte de sa gloire mais a déjà composé de nombreuses mélodies (Cinq poèmes de Charles Baudelaire, Chansons de Bilitis…), les Arabesques pour piano ainsi que plusieurs œuvres pour orchestre comme ses Nocturnes et le Prélude à l’après-midi d’un faune. Il termine également la composition de son opéra Pelléas et Mélisande, créé l'année suivante sur la scène de l'Opéra Comique. Publicité En parallèle de ses compositions, il démarre une activité de critique musical, et rédige pour des revues qui circulent dans les milieux intellectuels et les salons mondains.  Claude Debussy invente le personnage de Monsieur Croche dans le cadre de son activité de critique, qu’il débute en avril 1901. A cette époque, il est sollicité par les fondateurs de La Revue blanche, qui paraît depuis 1891, pour donner son point de vue sur l’actualité musicale parisienne. Séduit par le ton libre et hétérogène de la revue, Debussy accepte l’offre. C’est ainsi que, tous les 15 jours, il livre une chronique musicale au ton pour le moins inhabituel. Dès son premier papier, le musicien avertit les lecteurs : « On trouvera donc à cette place des impressions sincères et loyalement ressenties, beaucoup plus que de la critique ». Loin de l’objectivité revendiquée par les critiques habituelles, Debussy assume un ton totalement subjectif. L’auteur met également en garde ceux qui attendraient de lui une revue exhaustive des événements musicaux : « Je parlerai fort peu des œuvres consacrées, soit par le succès, soit par la tradition ». Il écrit uniquement sur ce qu’il l’intéresse. Son but n’est pas d’informer ses lecteurs mais plutôt de propager ses idées sur des sujets aussi divers que la symphonie, l’opéra, la musique de Wagner, le Prix de Rome ou encore la musique de plein air. Plus que pour ses analyses d’œuvres, les critiques de Debussy sont précieuses pour connaître ses conceptions musicales, sa pensée.

Portrait de Monsieur Croche :
Prénom : inconnu
Nom : Croche
Âge : inconnu
Adresse : vraisemblablement quelque part dans Paris
Profession : antidilettante.



« Antidilettante », en voilà un drôle de métier ! En quoi consiste-t-il ? Difficile à dire… Si le dilettante désigne celui « qui s'adonne à une occupation, à un art en amateur, pour son seul plaisir » (Larousse), l’antidilettante doit donc désigner le non-amateur de musique. Pourtant, Monsieur Croche aime la musique, c’est même son principal sujet de conversation. Mais pour lui, ce n’est donc pas un divertissement fantaisiste, mais une affaire sérieuse.
(extrait de l'émission de Radio France)

I

MONSIEUR CROCHE
ANTIDILETTANTE.

La soirée était charmante et je m’étais décidé à ne rien faire… (pour être poli, mettons que je rêvais). En réalité, ce n’étaient pas de ces minutes admirables dont on parle plus tard avec attendrissement et avec la prétention qu’elles avaient préparé l’Avenir. Non… c’étaient des minutes vraiment sans prétention, elles étaient simplement de « bonne volonté ».

Je rêvais… Se formuler… ? Finir des œuvres… ? Autant de points d’interrogation posés par une enfantine vanité, besoin de se débarrasser à tout prix d’une idée avec laquelle on a trop vécu ; tout cela cachant assez mal la sotte manie de se montrer supérieur aux autres. Être supérieur aux autres n’a jamais représenté un grand effort si l’on n’y joint pas le beau désir d’être supérieur à soi-même… Seulement c’est une alchimie plus particulière et à laquelle il faut offrir sa chère petite personnalité en holocauste… C’est dur à soutenir, et absolument improductif. Par ailleurs, solliciter l’assentiment unanime représente un temps considérable perdu en de constantes manifestations ou d’inlassables propagandes ; on peut y gagner le droit de faire partie d’un paquet de grands hommes dont on échange les noms pour ranimer de languissantes conversations d’art… Je ne voudrais pas insister, afin de ne décourager personne.

La soirée continuait à être charmante ; mais, on a pu s’en apercevoir, je ne m’aimais pas… je me perdais de vue et me voyais dans les idées générales les plus fâcheuses.

C’est à ce moment précis que l’on sonna à ma porte et que je fis la connaissance de M. Croche. Son entrée chez moi se compose d’incidents naturels ou absurdes dont le détail alourdirait inutilement l’intérêt de ce récit.

M. Croche avait une tête sèche et brève, des gestes visiblement entraînés à soutenir des discussions métaphysiques ; on peut situer sa physionomie en se rappelant les types du jockey Tom Lane et de M. Thiers. Il parlait très bas, ne riait jamais, parfois il soulignait sa conversation par un muet sourire qui commençait par le nez et ridait toute sa figure comme une eau calme dans laquelle on jette un caillou. C’était long et insupportable.

Tout de suite, il sollicita ma curiosité par une vision particulière de la musique. Il parlait d’une partition d’orchestre comme d’un tableau, sans presque jamais employer de mots techniques, mais des mots inhabituels, d’une élégance mate et un peu usée qui semblait avoir le son des vieilles médailles. Je me souviens du parallèle qu’il fit entre l’orchestre de Beethoven représenté pour lui par une formule blanc et noir, donnant par conséquent la gamme exquise des gris, et celui de Wagner : une espèce de mastic multicolore étendu presque uniformément et dans laquelle il me disait ne plus pouvoir distinguer le son d’un violon de celui d’un trombone.

Comme son insupportable sourire se manifestait particulièrement aux moments où il parlait de musique, je m’avisai tout à coup de lui demander sa profession. Il me répondit d’une voix qui tuait toute tentative de critique : « Antidilettante… » et continua sur un ton monotone et exaspéré : « Avez-vous remarqué l’hostilité d’un public de salle de concert ? Avez-vous contemplé ces faces grises d’ennui, d’indifférence, ou même de stupidité ? Jamais elles ne font partie des purs drames qui se jouent à travers le conflit symphonique où s’entrevoit la possibilité d’atteindre au faîte de l’édifice sonore et d’y respirer une atmosphère de beauté complète ? Ces gens, monsieur, ont toujours l’air d’être des invités plus ou moins bien élevés : ils subissent patiemment l’ennui de leur emploi, et s’ils ne s’en vont pas, c’est qu’il faut qu’on les voie à la sortie ; sans cela, pourquoi seraient-ils venus ? — Avouez qu’il y a de quoi avoir à jamais l’horreur de la musique »… Comme j’arguais d’avoir assisté et même participé à des enthousiasmes très recommandables, il répondit : « Vous êtes plein d’erreurs, et si vous manifestiez tant d’enthousiasme, c’était avec la secrète pensée qu’un jour on vous rendrait le même honneur ! Sachez donc bien qu’une véridique impression de beauté ne pourrait avoir d’autres effets que le silence… ? Enfin, voyons ! quand vous assistez à cette féerie quotidienne qu’est la mort du soleil, avez-vous jamais eu la pensée d’applaudir ? Vous m’avouerez que c’est pourtant d’un développement un peu plus imprévu que toutes vos petites histoires sonores ? Il y a plus… vous vous sentez trop chétif et vous ne pouvez pas y incorporer votre âme. Mais, devant une soi-disant œuvre d’art, vous vous rattrapez, vous avez un jargon classique qui vous permet d’en parler d’abondance. » Je n’osai pas lui dire que j’étais assez près d’être de son avis, rien ne desséchant la conversation comme une affirmation ; j’aimai mieux lui demander s’il faisait de la musique. Il releva brusquement la tête en disant : « Monsieur, je n’aime pas les spécialistes. Pour moi, se spécialiser, c’est rétrécir d’autant son univers et l’on ressemble à ces vieux chevaux qui faisaient tourner anciennement la manivelle des chevaux de bois et qui mouraient aux sons bien connus de la Marche Lorraine ! Pourtant, je connais toute la musique et n’en ai retenu que le spécial orgueil d’être assuré contre toute espèce de surprise… Deux mesures me livrent la clef d’une symphonie ou de toute autre anecdote musicale.

» Voyez-vous ! Si l’on peut constater chez quelques grands hommes une « obstinée rigueur » à se renouveler, il n’en va pas ainsi chez beaucoup d’autres, qui recommenceront obstinément ce qu’ils avaient réussi une fois ; et leur habileté m’est indifférente. On les a traités de maîtres ! Prenez garde que cela ne soit qu’une façon polie de s’en débarrasser ou d’excuser de trop pareilles manœuvres. — En somme, j’essaie d’oublier la musique, parce qu’elle me gêne pour entendre celle que je ne connais pas ou connaîtrai « demain »… Pourquoi s’attacher à ce que l’on connaît trop bien ? »




La fille aux cheveux de lin en distanciel (Photographies © Sonia Marques)

Par kiwaïda at 23:30

14/09/2022

ґê♥ℯґḯℯ


Comme on aimerait voir et écouter en vrai et sentir l'odeur du piano... Belle interprétation.

Par kiwaïda at 16:27

10/09/2022

ḟя℮ℯ ḟґøღ ḓℯṧiґε

Par kiwaïda at 22:02

12/08/2022

ℱεεʟ ƴ◎ʊґ ẘα¥

Par kiwaïda at 13:22

03/08/2022

ℬ∀ℒ∀ℬЇ☮t$



En 1954, Alan Lomax -
Alan Lomax, né le 31 janvier 1915 et mort le 19 juillet 2002, est un ethnomusicologue, folkloriste, musicologue et collecteur de musiques américain, connu pour avoir collecté la musique des États-Unis et des Caraïbes, et des nations européennes qui ont influencé cette musique. Il eut aussi une carrière d'interprète et de producteur, notamment pour Leadbelly (Huddie Ledbetter) et Woody Guthrie. Il travailla dans plusieurs pays du monde et eut une carrière particulièrement longue de collecteur de musiques, en quantité comme en qualité, puisqu'il fit ses premiers enregistrements en 1933, en compagnie de son père, et ses derniers en 1985, soit un travail de 52 ans.
- débarque en Italie, lors d'un événement qui marque une étape cruciale dans sa carrière d'érudit. Accompagné de l'ethnomusicologue local Diego Carpitella, Lomax a passé neuf mois à explorer la musique, les sons et les traditions des villages les plus reculés de la péninsule, en particulier dans le sud de l'Italie, dans le Mezzogiorno. Le résultat de leurs recherches a secoué l'environnement culturel italien de l'époque : des enregistrements de Lomax et de Carpitella émanait un morceau d'Italie suspendu dans les limbes, quelque chose comme une planète ancienne et sombre qui ne correspondait guère au folklore pittoresque habituellement évoqué dans les représentations holographiques de le Sud rural.





(ɔ◔‿◔)ɔ ♥

Par kiwaïda at 18:00

30/07/2022

℉☮ḺḲ ฿ℒÜ∃

Par kiwaïda at 13:18

06/07/2022

ṧʊґґé@ʟḯ﹩мℯ




James Blake - Friends That Break Your Heart


Illustration de l'album : Miles Johnston

Par kiwaïda at 16:36

04/07/2022

ღʊṧi¢αL

Extrait des dessins folkloriques © Sonia Marques

En attendant il y a de la musique dans l'air, et moi je réalise de grands dessins... musicaux, finalement n'étais-je pas habillée de mes dessins ? Je mesure à quel point l'influence d'où nous sommes, où nous rêvons d'aller, et nos bagages et le populaire, mais aussi la manière dont nous rendons abstraits nos œuvres.... Ce qu'il se passe sur le territoire, les changements climatiques aussi, l'adaptation, les changements de rythmes de travail, de couleurs... Des feux d'artifices abandonnés depuis deux années, puis ils émergent comme des petits feux miraculeux, avec un public sans doute plus apaisé...

Tout est changements... Mouvance comme je l'avais exposé dans mes dessins et lors de conférence...

Par kiwaïda at 14:09

13/05/2022

тαMß☺ʊя




Photographies © Sonia Marques



Par kiwaïda at 23:27

03/04/2022

ℙℋ¥ℒϴ$☮Ṕℋℑℰ

 Visuel et animation © The jazzist, pour l'album musical (2017) Artificial presence © Rico Zerone  http://artificialpresence.thejazzist.nu/



Il est des belles choses, des bijoux artistiques, que j'ai vu naître, et dont je ne suis pas participante, qui sillonnent avec la même force ce que j'exprimais par écrit sur la communauté d'esprit philosophique...
Article ici, sur cet album magique... Horror Vacui m'avait beaucoup accompagné, dans un moment où je perdais mon emploi, ce qui faisait le sel de ma vie. L'aspect philosophique des créations artistiques, et ici de la musique, est peu décrit. Pourtant, bien plus qu'une pharmaceutique, ou d'un vaccin, la piqûre sonore, se révèle, au fil de la vie, le meilleur remède aux temps incompris, puisqu'elle ouvre d'autres dimensions philanthropiques, dont les mots et les définitions ne peuvent se substituer à l'écoute et à l'expérience sensorielle des vagues et rythmes, tels des voyages toujours revisités "en entendant", en "ré-écoutant", selon des humeurs variables, des souvenirs. La sensation bénéfique et résiliente de faire partie de celles et ceux qui inventent, les artistes, les poètes, les musiciens, - quand bien même, notre époque est aux vaccins ne nous guérissant jamais des guerres et des violences-, est mesurable dans le temps, et non dans l'instant. Si la philosophie draine ces artistes que j'apprécie, il est bien question ici de faire du bien à l'âme. Se sentir intégrée dans le monde et d'avoir au moins cette place bénéfique : celle qui entend bien.

Je vois nombre de messages très mal reçus, perçus, nombre de malentendus, et de candidatures mal élues, de directions subies, hors, dans la création, il n'est point de directions subies. Il y a un émetteur et un récepteur. Et cela peut être très peu, très peu d'émission, mais, lorsque le message est entendu, se forment des communautés d'esprits, de philosophes, de manière de comprendre la vie, et de projeter des espoirs, des choses, aussi petites soient-elle. Le remède artistique est puissant parce qu'il n'est pas quantifiable, surtout lorsqu'il ne souhaite pas démontrer sa puissance. Notre vie se trouve régentée par les comptes, la gestion, les chiffres, les statistiques, et, ceux-ci sont manipulés à des fins de contrôle, on en vient à douter de l'humain, de son émotivité, de sa douleur, de sa joie, chaque personnalisation ne peut "se gérer" et n'a plus sa place chez les prévisionnistes. La sensibilité nuit au bon déroulement des programmes, car elle peut les anéantir, à moins qu'elle puisse s'utiliser à un instant déterminé, elle n'a tout simplement pas sa place, car le temps est compté sans elle. Le temps de travail de la création n'est jamais valorisé, c'est-à-dire, de sa conception, à moins de découper les heures passées, et encore, notre société n'admet pas que les artistes échelonnent leur création librement, quand l'inspiration survient, sachant, qu'elle s'essouffle parfois sans mener à terme des formes visibles, sachant qu'elle se trouve entrecoupée (les guerres, les accidents, la famine, les interruptions involontaires et les volontaires...) et reprise des années tardives, aux heures où la retraite sonne : qu'importe ? Ce sont ces conversations entrecoupées et improductives qui enrichissent tellement les jours sombres, les temps difficiles, sur lesquelles tout espoir bâtit son projet de réalisation, et pour qui reçoit, apporte un éclat insoupçonné, dont on ne peut même pas identifier comment réussi-t-il à déclencher de nouvelles voix, débloquer bien des impasses fatalistes. Allez donc tracer l'origine du bonheur... Allez donc signaler son accomplissement, demander s'il est fabriqué ici, où s'il a des géniteurs bien déclarés, ou, dont le patrimoine enferme les cadavres les plus honorables... si l'on peut encore en distinguer les vestiges et les pièces de valeurs...

La création numérique est aussi une œuvre de l'esprit, dont la sensibilité touche une autre sensibilité, non chiffrée, pas toujours bien visible, enfin, pas accessible à tous, et heureusement. Polysémiques selon le temps, l'instant, les sensibilités, riches nous permettant de revisiter les œuvres de l'esprit du passé : Truculentes, farouches, platoniques, idéalistes, incompréhensibles, aux poïétiques inédites et parfois exclues de l'histoire, quelles joies de les relire et de se donner la peine de les rechercher, les redécouvrir, et mieux, je l'ai bien expérimenté durant de longues années : d'en partager les découvertes. On tente, le plus souvent, de nos jours, de faire la preuve par les chiffres : les chiffres et les quantités seraient devenues les nouveaux théorèmes qu'aucun lambda ne peut comprendre, sans calculs, et il ne peut plus. Ce qui échappe complètement à ces quantités chiffrées qui remplacent l'idée de vérité, ces listes de nombres chaque jours échangés de façon très approximative (ou aléatoires, programmés), c'est la création, au sens, qu'elle n'intéresse aucun candidat qui souhaite avoir la maîtrise des chiffres (ce qui est impossible) parce qu'elle n'est pas quantifiable. La création n'est pas fiable, on ne peut la croire, car elle nécessite avoir été bien reçue. La surface sensible, une membrane fugace, étonnante, organique, vivante, non manipulable... dotée de souvenirs, d'une mémoire, de trous et de complexité...

Cultiver son jardin imaginaire, serait peut-être la seule manière de ne pas subir les mauvais théorèmes, mais la promesse de pouvoir élaborer le sien, sa mathématique. C'est cela l'expérience... L'expérience sensible humaine est aussi dotée de mathématiques.

Merci à Rico Zerone et à The Jazzist pour m'avoir fait entendre ces mathématiques d'esprits artistiques, et j'espère recevoir d'autres émissions philosophiques ;.) Tel un beau rappel de vaccin.

Par kiwaïda at 15:15

14/12/2021

†ℌℯ αℊℯ ☺ḟ ¢øη﹩℮ᾔ⊥

Par kiwaïda at 01:19

26/09/2021

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Joie contagieuse !

Les violons barbares, sont venus nous voir !

Mélodies balkaniques, rythmes galopants et chants de gorge majestueux. Le trio est composé de deux violonistes et d'un percussionniste. Du pays steppique de Mongolie viendra Dandarvaanchig Enkhjargal , qui chante le chant diphonique et joue le Morin Khoor (Horse-Head Fiddle). Le Bulgare Dimitar Gougov joue de la gadulka, un instrument à trois cordes mélodiques et 11 cordes résonantes ! Quand il s'agit du batteur français Fabien Guyot , il joue tout ce qu'on peut imaginer pour créer du son, ce peut être du tambourin africain, des saladiers, des marmites... Violons Barbares, c'est trois virtuoses dont la voie magistrale nous emmène vers une destination musicale dont nous ignorions l'existence. Les concours et improvisent - et impressionnent par toute leur créativité !

Nous sommes donc partis à cheval, en galopant avec eux, des histoires d'amour et de printemps punk, comme ce début d'automne... Une magie que l'on espérait plus ! Élégance et paillettes ! Pour nos imaginaires raffinés...


Qui sont-ils ?

DANDARVAANCHIG ENKHJARGAL - EPI

Né à Oulan-Bator, en Mongolie, il a grandi en nomade dans la taïga avec sa famille et leur troupeau de chevaux. Son don pour la musique a été découvert par des dénicheurs de talents. Il a étudié la musique au Conservatoire d'Oulan-Bator et est devenu le disciple du célèbre maître morin khuur, le professeur Jamjan . Il vit en Europe (Allemagne) depuis 1989 et se produit souvent avec d'autres musiciens de musique du monde.

DIMITAR GOUGOV

Né en Bulgarie, Dimitar est entouré de musique traditionnelle depuis sa plus tendre enfance. Il a étudié auprès d'Atanas Vultchev, grand maître de la gadulka, et a joué avec l'Ensemble Philip Koutev. En 2000, il arrive en France et s'installe à Strasbourg où il fonde les groupes Boya et Violons Barbares. Il compose et arrange également pour un chœur de femmes et anime des sessions d'étude sur la musique des Balkans.

FABIEN GUYOT

Fabien a étudié les percussions contemporaines à Nice et à Strasbourg, et a découvert à la fois les percussions iraniennes et maghrébines. En tant que membre de l'association l'Assoce Pikante à Strasbourg, il a participé à la fondation des groupes Hijâz Car, Shezar et du Grand Ensemble de la Méditerranée. Il a également joué avec Houria Aichi et est membre du groupe de percussions recyclées Furieuz Casrols.

Par kiwaïda at 23:10

℃☺¢кт@iL


À Limoges, depuis la Suisse... en passant par l'Allemagne... Duo helvète, trans minimale, douces secousses, grelots et noix tropicales, berbères nonchalants, hippies rock, blues bohème médiéval...

Par kiwaïda at 02:48

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