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jeudi 10 novembre 2022

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mercredi 19 octobre 2022

Ḻℯ﹩ ṧøłεїℓṧ


Autoportrait de l'artiste, de Vincent van Gogh peint en 1889.


La Nuit étoilée ((De sterrennacht) est une peinture de 1889, du peintre néerlandais Vincent van Gogh.
Sa vue de la chambre qu'il occupait dans l'asile du monastère Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889.


   
Les Tournesols, de Vincent Van Gogh (1888) et La Chambre à coucher peinture en octobre 1888 de son atelier à la maison jaune

OCTOBRE JAUNE

Vincent Van Gogh n'en peut plus de ne pas avoir d’atelier pour peindre. Il décide à Arles, de louer l’aile droite d’un petit bâtiment sur la place Lamartine, une maison, en plein soleil, face à un petit jardin public. Inspiré, il en fera des dessins, aquarelles, peintures. Deux pièces à l’étage et son un atelier au rez-de-chaussée. Il l'aménage au fur et à mesure. Son propriétaire accepte qu'il puisse peindre son extérieur"couleur beurre frais", et son intérieur en blanc, et ses portes et fenêtres vertes.  Il écrit à sa sœur :

« Je demeure dans une petite maison jaune, avec une porte et des volets verts, l’intérieur blanchi à la chaux ; sur les murs, des dessins japonais très colorés ; le sol en carreaux rouges. La maison est en plein soleil, le ciel par-dessus d’un bleu profond et l’ombre, au milieu du jour, beaucoup plus courte que chez nous ». 


Cette maison sera le lieu et l'espace de création, de ses espoirs mais aussi de sa dépression. Il rêvait de créer un regroupement d’artistes, il propose à son frère de faire venir Gauguin pour travailler avec lui. Son frère lui enverra de l'argent et Gauguin lui devra une toile par mois. Afin d’accueillir Gauguin, Vincent s'empresse d'aménager la maison. Il achète deux lits, une table, des chaises et s’y installe complètement avant l’arrivée de Gauguin. Gauguin n'est pas très partant, et hésite, puis arrive. Mais ils se disputent et Gauguin décide de partir, désespéré Vincent se tranche l’oreille dans un accès de colère. Il sera hospitalisé quelques jours puis reviendra habiter la maison jaune, jusqu’à ce qu’une pétition du voisinage, le déclarant dangereux, le fasse interner. Après avoir loué deux petites pièces au Docteur Rey pour entreposer son matériel., Vincent ira directement de l’Hôtel-Dieu à l’asile de Mausole à Saint Rémy.


///

Lorsque j'avais une quinzaine d'année, je fus sélectionnée par un concours, à l'époque de dessins sur une journée, au Lycée Auguste Renoir à Paris. Une scolarité exceptionnelle sera le début de tant d'autres après dans des écoles différentes en art. À ce moment, un enseignant est très investi pour nous instruire sur les arts plastiques, ses cours sont mêmes tapés à l'ordinateur (dans les années 80 donc) dans une typographie "courrier", que nous collectionnions avec nos camarades tellement ses cours sont très intéressants. Il nous a appris le dessin à vue, selon les modèles de nus, des dessins selon différentes périodes, nous apprenons tout de l'art américain, du pop art, du surréalisme... Trois années, à raison de 40 heures de cours par semaine. Il nous emmène aux Musées, Orsay, l'Orangerie, Le Louvre. Puis il nous demande de nous installer devant une toile de Maître de notre choix et de la copier. Je découvre l’œuvre de Vincent Van Goght, je décide de le choisir, car les couleurs sont parsemées et se juxtaposent, se répondent, je trouve cela très lumineux et vivant, et je souhaite faire l'usage de plusieurs nuances de pastels. Après nos croquis sur place, nous réalisons des peintures, à l'acrylique. Il nous fait tester l'huile aussi. Il me fait rester longtemps devant l'arlésienne, que je trouve sévère, et les dormeurs dans un champs, dont je trouve le cadrage et le sujet audacieux. Puis je découvre au fur et à mesure son geste : des tourbillons. La nuit étoilée est une sorte de magie, je comprends bien ce qu'il a souhaité peindre, enfin, j'imagine, je peux ainsi divaguer, réfléchir, et interpréter, alors que mon horloge est avant tout celle des transports, métro, bus, train, sans trottinettes, ni téléphone portable, ni Internet ou même, sans les audio-guide. Donc j'ai tout loisir d'imaginer, d'inventer, rien ne me téléguide trop. Il y a comme une forme illustrative pour exprimer une intériorité la nuit, c'est comme du cinéma, je trouve que tout est en mouvement. Cela m'impressionne. J'apprendrais à découvrir tant d'autres artistes, en étudiant, en contemplant, en passant des journées, des mois à apprendre l'histoire et le contexte de chacune des créations, cela m'apprend beaucoup sur la grande histoire, mais aussi sur l'évolution des technique et la fabuleuse résistance des plus modestes, des plus fragiles, ou vulnérables, la force de l'expression visuelle, la liberté qu'il faut pour dessiner et le temps consacré à en faire son quotidien, tout cela me confirme que je ne suis pas toute seule, à ce moment, pas encore adulte.

J'ai eu la chance une vingtaine d'années plus tard de revoir cet enseignant, il avait changé d'école et officiait en province dans un lycée technique, non loin de l'école d'art angevine, où il était venu admirer une de nos expositions, avec les étudiants. Je le rencontre par hasard, comme souvent il m'est arrivé, de revoir mes professeurs, des femmes et des hommes, à différents niveau, et dans d'autres régions où j'avais bénéficié de leurs enseignements. Ces hasards étaient disposés, il faut le voir ainsi, afin de poursuivre le dialogue à travers les années, sertie de nos expériences dans ces domaines passionnants de la création artistique. Nombre de ses collègues étaient aussi très investis, et dans une entente cordiale et stimulante pour nous tous. C'était une véritable bandes d'érudits et de passionnés. Les cours d'histoire de l'art, la peinture italienne, les cours de couleurs, et nos premiers pas en programmation sur ordinateur avec ces fous découvreurs avant l'heure. C'est ainsi qu'il m'invita à donner des cours dans son lycée technique, durant une année, avec ses élèves qui travaillaient en entreprise. J'ai beaucoup enseigné dans différents lieux en France, province et Paris, et à différents niveaux les arts, mais ce lycée, c'était assez surprenant. Il était le seul à avoir une discipline qui croisait le design et les arts plastiques et un enseignement technique de dessin. Ce fut une chance, j'ai eu ainsi l'occasion de le remercier pour son enseignement. Je l'ai fait quasiment avec tous mes pairs, femmes et hommes, même avant leur disparition, pour certain, certaine. Chacun, chacune, ne pouvait se douter de mon parcours, étant donné que je les ai rencontrés en tant qu'élève très jeune, ne sachant pas ce que deviennent les jeunes après, destinés à travailler plus tôt en entreprise, ils et elles ressentaient ensuite une fierté d'avoir œuvré dans le bon sens. Leurs souvenirs d'une élève ou d'une étudiante assidue, qui réalisait de si longs trajets pour étudier, capable de recevoir aussi les critiques et les mauvaises notes, afin de toujours progresser et très désireuse d'apprendre. C'est aussi un climat propice lorsqu'il arrive, puisque je suis devenue enseignante à mon tour, de rencontrer des étudiants qui entrent en disposition d'apprendre. Déposer son enseignement, dans la confiance des apprenants, est une rare expérience et elle émane aussi de la rencontre avec des étudiants exceptionnels. Car c'est très rare. Un professeur m'a dit que l'on s'en souvient toute sa vie. Je confirme. Entrer en résonance intellectuelle est une expérience qui bouleverse une vie.
Vincent Van Gogh, j'ignorais, alors, lorsque j'avais une quinzaine d'années, l'histoire de sa vie, lorsque je l'ai choisi parmi toutes les peintures des Musées. Ni même, que ses tableaux prendraient à la fois une valeur folle, et qu'ils seraient vilipendés pour cela ces jours-ci. Du côté de l'expression artistique et de l'admiration toujours vivante de ses œuvres,   je trouve son autoportrait dans les bleus et verts d'eau, splendide. Il est toujours copié pour étudier ses œuvres, pour étudier l'art, enfin j'imagine, bien que n'ayant jamais rencontré d'étudiants en art, ou de professeurs, valorisant ses œuvres ces dernières années. Ce sont les algorithmes qui s’empressent de le faire à présent, le copier, pour recevoir des droits d'auteur, on admire l'intelligence artificielle, Vincent van Gogh est très prisé, aussi dans les supermarché avec des kits tous prêts en peinture, afin de réaliser, la nuit étoilé, divisée en îlots et numéros, correspondant à des petits récipient de couleurs correspondant. C'est dédié aux adultes et aux enfants.
Aussi, des écologistes en herbe, le choisissent, mais pour d'autres raisons, pour politiser leur choix, le salir de soupe au nom d'une idéologie. Un quart d'heure de gloire warholien. Supprimer les enseignants en art pour les remplacer par des robots qui calculent en zettaoctets, la chic idée ! De quoi exploser l'empreinte carbone. Tous ensemble !

J'ai retrouvé l'écrit d'Antonin Artaud "Van Gogh, le suicidé de la société", dont voici un extrait, qui est toujours d'actualité. Il écrivait cet essai paru en 1947.

Ceux qui un jour ont dit :
Et maintenant, assez, Van Gogh, à la tombe, nous en avons assez de ton génie, quant à
l’infini, c’est pour nous, l’infini.
Car ce n’est pas à force de chercher l’infini que Van Gogh est mort, qu’il s’est vu contraint
d’étouffer de misère et d’asphyxie, c’est à force de se le voir refuser par la tourbe de tous ceux qui,
de son vivant même, croyaient détenir l’infini contre lui ; et Van Gogh aurait pu trouver assez d’infini
pour vivre pendant toute sa vie si la conscience bestiale de la masse n’avait voulu se l’approprier
pour nourrir ses partouses à elle, qui n’ont jamais rien eu à voir avec la peinture ou avec la poésie.
De plus, on ne se suicide pas tout seul.
Nul n’a jamais été seul pour naître.
Nul non plus n’est seul pour mourir.
Mais, dans le cas du suicide, il faut une armée de mauvais êtres pour décider le corps au
geste contre nature de se priver de sa propre vie.
Et je crois qu’il y a toujours quelqu’un d’autre à la minute de la mort extrême pour nous
dépouiller de notre propre vie.

dimanche 9 octobre 2022

฿αґ♭☺Tiᾔℯ

Photographies © Sonia Marques

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Frida Kahlo et ses compagnons de vie...

Ipomoea lobata, la mina lobée ou plumes d'indiens, tribu des Ipomoeeae, originaire du Mexique, barbotine Marcel Chaufriasse (1926-1990), porcelaine Limoges, Bleu de four, Cobalt, plaque émaillée, coquelicots, jaune, vert, pompon, Windsor Backwheel, marche lisboète, automne étincelant, enfant et biche... et Frida Kahlo (1907-1954) !

vendredi 16 septembre 2022

ℒℯ ♭◎ʊ¢ @üϰ é⊥øḯℓℯṧ

En attendant (Photographie © Sonia Marques)

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À la recherche du temps révolu, dévolu, perdu, des choses ignorées, des heures passées, blessées, absorbées, de tout ce qui ne s'éteignait pas encore, du filament accroché à ce cœur si fier et si vieux.
Reprendre les silences et les poser devant, étalés de leurs longs corps, ils se sont reposés des siècles, entrelacés, sanglotants, incandescents, jamais épuisés.
Un à un, les reconnaître, se prononcer, hésitants, suffocants, comprimés, goûts fruités, les premières fois, elles transpirent, maladroites, parfaites dans leurs petitesses, à peine énoncées.
Les secondes fois, charmantes, elles respirent et ravivent les trésors, les douleurs, les mystères, elles couvent leurs prochaines disparitions.
Toutes les autres évanescentes, se retournent et abandonnent la foi, les impuretés et amertumes ont avorté toute idée de réalisation.
Plus de réel, ni de virtuel, les souvenirs se mêlent de ce qui ne les regarde pas.
Terres calcinées, belles et sans pitié, cendres solennelles, désaveux des tabulæ rasæ, des fastes et funestes somptuosités, petits temples des flambeurs, refuges des tueurs, ténébreuses demeures voleuses du temps de travail, bibliothèques grignotées de livres incompréhensibles, indulgence et retrait des comptes, logiciels périmés, lois péremptoires, incongrues, altérées, incompressibles, cités éteintes, lumières vaniteuses, adorateurs orgueilleux, chimériques politiques, lubies, détresse de l'humanisme, envolées des chiffres, espoirs bernés, nombres indomptables, énigme de l'après, énigmatique antiquité, trou noir, fissure béante, big et bang.
À la recherche, des désolés, des étoilés, des souffles qui trainent, disséminés, des poussières ravissantes, nos vies étiolées, nos luttes incapables, nos efforts innocents, les immenses, les intenses, tous abîmés, mobilisés quelque part, nébuleux, en ébullition, impérissables.
Matures déclins, écrasantes et laborieuses histoires, calomnies en pagaille, fourvoiements sans plus attendre, cumuls des chocs, glaces brisées, épanchements.
Foule des choses, foule des opinions, flux des doutes, masses des angoisses, tout sombre, chute, se lave dans les océans.

Épier le reste des larmes, goutte à goutte, essorer les maisons pleine de soumissions, décréter que les bonheurs soient sanctifiés et que tout le reste… passer sa vie à le rechercher.

À la recherche du temps révolu, dévolu, perdu, des choses ignorées, des heures passées, blessées, absorbées, de tout ce qui ne s'éteignait pas encore, du filament accroché à ce cœur si fier et si vieux.

Ne dites à personne ce qui fleuri.


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"Le bouc aux étoiles" : Extrait d'un dessin de Jean Lurçat (peintre, céramiste créateur de tapisserie français - 1892-1966) trouvé dans la rue.

lundi 2 mai 2022

J∀Üℵ€














Photographies © Sonia Marques

Renoncule, petite grenouille, bouton d'or...

Fleur de l'impatience, gobelet du diable, aux pétales brillantes, luisantes de beurre, ce jaune si intense... Fleurs des champs et des marais, aux humides sols, bassinet, renoncule âcre, renoncule à feuilles flottantes, puissante racine... vénéneuse aussi...

Le paysage jaune, chaleur, lumière, joie, festive, couleur du mouvement... L'or et le doré ne sont pas loin, richesse et fortune, pourtant ils se sont élevés comme de prétendus soleils, délaissant les jaunes, plus populaires, à la tromperie, bien que le luxe de l'or est aussi vaniteux qu'un grand mensonge, un toc roi...

L'or s'est exilé du jaune envahissant, pour naître incandescent... Les paysages où le vert est jaune...

N'être qu'incandescence, belle indécence !


dimanche 8 août 2021

฿ℝѺ☾Åℵ✝€

J'écrivais un article le 23 octobre 2020, nommé, Grâce, (❡ґâ¢℮), sur le peintre et sculpteur britannique de l'époque victorienne Frederic baron Leighton, (1830 -1896) Et c'est grâce à sa June flamboyante (Flaming June) réalisée en 1895, que j'avais effectué quelques recherches... Elle fut peinte à l'huile sur une toile carrée de 120× 120 cm, et est considérée comme le chef-d’œuvre de Leighton. La femme représentée est certainement une nymphe endormie, une naïade. Le tissu transparent orangé de la femme nonchalante, offerte au regard, montre le réalisme de la figure, et le coucher de soleil éclatant et blanc en arrière-plan, brille, comme de l'or blanc ou du sable irisé. C'est l'été et un tableau de bois sculpté de feuilles et de fruits ou fleurs s'offre également  à mon regard, où se trouve la petite June reproduite. Le soleil vient juste de se cacher à cet instant et laisse quelques gouttes d'un nuage gris bleuté saupoudrer le tableau. La brocanteuse se dépêche de tout emballer et m'offre quasiment le tableau, le bois est bien travaillé me dit-elle, c'est juste pour cela... Elle ne connaissait donc pas, ni le peintre, ni cette peinture reproduite. Mais ne serait-elle pas La belle au bois dormant ? Serait-ce Carabosse l'ayant plongée dans un sommeil profond sur les pavés aux pieds de la cathédrale Saint-Étienne ? Je la porta délicatement et le soleil poussa gentiment les nuages, avant de laisser tomber une franche averse, nous chassant sous les arbres admirer ce paysage incroyable et lumineux de l'éclaircie. Sous mon bras, June bien encadrée, j'imaginais laisser le prince venir la réveiller à son retour. Quel bel hasard, pour un bel été ! Peindre n'est parfois plus nécessaire, lorsque l'on chine avec une robe vintage postimpressionniste... J'ai trouvé un oiseau à 50 centimes, une enfant me dit que je peux donner même ce que je veux, je trouve 1 euros, c'est tout ce que j'ai. Qu'il était étrange ce faucon de bois orné de laiton et de nacre, une antiquité. Mais il y avait une peinture turquoise sur le bois, j'ai remarqué tout de suite que quelque chose clochait. J'ai demandé où avait-elle trouvé cet oiseau ? Elle m'a dit : Oh ! Dans un château ! L'air de ne pas y penser, que cela n'était guère intéressant. Un petit nettoyage magique, tel l'Aladin dans le conte des Mille et Une Nuits et sa lampe merveilleuse... Et voici que mon petit faucon de bois devient un bijou. Il faut un peu de temps, un travail consciencieux. D'autres oiseaux, sans bois mais à plumes, se demandaient si je n'allais pas réussir à le faire voler. Puis, il s'est mis à me dire quelque chose...  Avec les bijoux du Sahara, j'écrivais une nouvelle partition d'un recueil anonyme de contes populaires d'origine persane, indienne et arabe, les Mille et Une Nuits, sont autant de nuits où je pense à toi.



Photographies © Sonia Marques

lundi 26 octobre 2015

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Citrons (photographie © Sonia Marques)

Vert, rouge (photographie © Sonia Marques)

Écus d'or (photographie © Sonia Marques)

Mille feuilles (photographie © Sonia Marques & JD)

Fleurs citronnier (photographie © Sonia Marques)

Peupliers (photographie © Sonia Marques)

Pétales orange (photographie © Sonia Marques)

Houx panaché (photographie © Sonia Marques)

Érable rouge du Japon (photographie © Sonia Marques)

Cerises olives (photographie © Sonia Marques)

Jardin des délices (photographie © Sonia Marques)

Ginkgo biloba et arbre à Kakis (photographie © Sonia Marques)

Bords de Vienne (photographie © Sonia Marques)

Soleil (photographie © Sonia Marques)

Fruits (photographie © Sonia Marques)

Entrée du festival  (photographie © Sonia Marques)