Dessin © Sonia Marques
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20/08/2023
Par kiwaïda at 14:42
11/08/2023
Par kiwaïda at 01:55
08/06/2023
Françoise Gilot avait 101 ans... Elle s’est éteinte à New York ce 6 juin 2023. Elle a vécu entre la Californie, Manhattan et Paris.
Des photos de son atelier ici. et ici., et ici.
Et quelques unes de ses peintures... Très belles créations.
Par kiwaïda at 18:45
07/06/2023
Les chemins montent et descendent, se rencontrent et se séparent, sur les montagnes baignées de lumières, depuis l'obscurité des forêts. Se coucher et se lever, le Soleil montre et la Lune médite, puis révèle au Soleil, les rêves forestiers. Parfois tout se rejoint à un point donné. Parvenir à joindre les deux bouts, une gymnastique humanoïde, la routine.
Par kiwaïda at 13:16
05/06/2023
Alfons Mucha (1860-1939), Monaco, Monte Carlo, affiche, impression Champenois, 110 x 76 cm.
Réalisée dans la rue Bonaparte, pas très loin de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, une rue très chargée, en voitures, bruits, vitrines, que j'empruntais assez souvent pour étudier.
L'artiste Tchèque Mucha, artiste doué, quittait son pays à 17 ans, devenu d’illustrateur à Paris.
Petite bio :
Le peintre tchèque Alfons Mucha naît à Ivancice en Moravie du Sud le 24 juillet 1860, d'Ondrej Mucha, huissier de justice et d’Amalia Malá. Alfons Mucha décède le 14 juillet 1939 à Prague des suites d’une pneumonie. En 1879, Alfons Mucha part travailler à Vienne où il est employé comme aide pour réaliser des décors de théâtre dans l’atelier de la société Kautsy-Brioschi-Burghardt. En 1883, il rencontre le comte Egon Khuen Belasi qui lui offre une formation à l’Ecole des beaux-arts de Munich. Il y est admis à l’automne 1885. En 1887, Alfons Mucha se rend à Paris pour continuer ses études au sein de l'Académie Julian puis de l'Académie Colarossi, tout en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des catalogues, des calendriers et des livres. Un mécène tchèque finance sa formation à l’Académie Julian, qu’il quitte en 1888. Ses qualités techniques et artistiques finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d'édition parisienne Armand Colin. La célébrité de Mucha vient surtout de ses élégantes affiches Art nouveau, mises à la mode notamment grâce à l'actrice Sarah Bernhardt, pour laquelle il compose ses affiches de théâtre depuis "Gismonda" en 1894. Au début de l’année suivante, l’actrice conclut un contrat de collaboration pour six années avec le peintre. En 1896, Alfons Mucha participe au Salon des Cent. Il commence à faire imprimer ses affiches par la société Champenois avec laquelle il conclut un contrat. Sa première exposition personnelle est organisée à partir du 15 février 1897 dans la galerie Bodinière à Paris. En juin il expose au Salon des Cent et la revue La Plume lui consacre un numéro spécial. Il crée les affiches décoratives "La Fleur" et "Le Fruit".Par kiwaïda at 02:20
14/05/2023
Par kiwaïda at 19:05
08/05/2023
L'artiste n'avait pas encore 10 ans, lorsqu'il a sculpté ce drôle de personnage, assis.
Pour l'anecdote, sa sculpture fut volée par un autre élève.
La bonne nouvelle, c'est qu'elle a été remise... à l'auteur.
Ce sont des cours à Châteauroux, où l'élève apprit à réaliser, entre autres, cette sculpture, avec son enseignant en céramique.
Des années plus tard, l'artiste m'informa qu'elle devait s'adosser à quelque chose.
Il sortit ses livres.
Son chat venait parasiter la séance de photographie, alors, il décida de lui donner de l'herbe et d'adosser son personnage au pot.
La crête verte de ce punk en céramique venait créer un point de verdure en accointance avec le pot d'herbe à chat.
Je trouvais formidable, la façon dont était enveloppé ce personnage, il protégeait quelque chose auprès de son cœur.
Cicatrices diverses, veste de la marque "Nike", ce personnage est musclé, peut-être a-t-il un passé singulier, peut-être est-il sans domicile fixe, il a des lunettes noires et un clope au bec.
Il y a une queue d'un animal sur sa jambe. Il semblerait que l'animal soit parti... Il revient souvent se lover.
Être sensible aux personnages assis dans la rue, dialoguer avec, c'est peut-être s'en souvenir assez pour parvenir à représenter un bonhomme qui tend une jambe et secoure quelque chose de mystérieux entre ses mains aux doigts énormes.
Peut-être.
À d'autres !
Par kiwaïda at 23:15
Par kiwaïda at 14:13
07/05/2023
Par kiwaïda at 13:19
23/04/2023
Hasards et hasard, je retrouvais BONJOUR, avec ses confettis de Limoges, mon catalogue de photographies de 2011, j'assiste à un carnaval, et je réalise une série, proche d'un autre catalogue : RESIGN, réalisé en 2017, à Grenoble...
Incarner, carne et un petit peu de Baden Powel endiablé !
Par kiwaïda at 20:18
22/04/2023
Este volume de retrospectiva no meio da carreira se concentra na fotografia de belas artes de Viviane Sassen, revelando uma corrente surrealista em seu trabalho. Sassen reconhece o surrealismo como uma de suas primeiras influências artísticas, visto nas sombras estranhas, corpos fragmentados e paisagens sobrenaturais que ela captura em seu trabalho. Para além das imagens da aclamada série "Umbra", este volume inspira-se na série "Flamboya", na qual regressou ao Quénia, "Parasomnia", uma exploração onírica do sono, na série "Roxane", um retrato mútuo criado com sua musa, Roxane Danset, "Of Mud and Lotus", um estudo sobre procriação e fecundidade, e "Pikin Slee", uma viagem a uma aldeia remota no Suriname. Ao longo, Sassen surge como uma fotógrafa poética obcecada por luz e sombra e uma técnica brilhante, que é uma mestre tanto em cores vibrantes quanto em tons suaves. Selecionadas pela própria Sassen ao longo dos últimos dez anos, as imagens se valem de estratégias surrealistas de colagem e justaposições inesperadas para fazer um levantamento de sua prática. Viviane Sassen (Hot Mirror : 2018)J'aime beaucoup les réalisations photographiques de cette artiste néerlandaise, Vivian Sassen, que j'ai découverte il y a un certain temps, avant qu'elle ne soit reconnue, principalement à travers les milieu de la mode. Marquée par son enfance au Kenya, je trouvais des accointances avec mes photographies, en plus de son âge, son art est graphique et sa vison des ombres, créé des découpes dans les paysages et les corps de façon assez picturale. Sa palette colorée et son regard sur les gestes et la danse des corps habillés ou nus, noirs et face au soleil, dans les déserts ou ses plantes posées, ou ses caches de couleurs, sont autant de techniques surréalistes, avec ses peaux repeintes.
Par kiwaïda at 22:07
La photographie nissologique
Lorsque j’ai créé le site Internet Nissologie en 2007 (la science des îles), j’ai dédié un espace dans le menu (FOT) pour mes photographies. Cet espace d’édition en ligne, visible partout dans le monde depuis un ordinateur m’a fait adapter et concevoir des photographies spécialement dans ce cadre de visibilité, cette fenêtre. Avec des dimensions d’un écran de 1024x768 pixels, chaque photographie s’affiche selon un mode aléatoire à l’actualisation de la page ; à chaque visite et ouverture sur cette fenêtre, une nouvelle photographie avec ses informations en bas : sa date de prise de vue, la ville et le pays. Ceci pour l’espace de diffusion, spécifique. Avec cette méthode, mes sélections et mon regard se sont précisés, les photographies sont devenues nissologiques, insulaires. Certaines ont été réalisées des années auparavant, avant l’avènement du numérique, avant Internet, car dès les années 80, avant mes études artistiques, je m’initiais à la photographie, empruntant l’appareil de mon père, regardant les films en super 8 réalisés par ma mère. Lors de mes premières études supérieures en arts graphiques, je décidais d’acquérir un labo en noir et blanc afin de réaliser mes tirages, seule, depuis mes négatifs de mon appareil 24x36 analogique. Lors de mes études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1997, j’ai obtenu une bourse pour un échange international et j’ai été sélectionnée pour étudier à l’école Émily Carr à Vancouver. C’est là-bas que j’ai appris à réaliser des tirages en couleurs. J’ai trouvé les moyens d’exposer dans 2 galeries différentes une installation nommée Vancouver Lovers (les amants de Vancouver) avec plus de 400 agrandissements de couleur, dont les points de vue pouvaient être depuis un avion ou sous l’eau des piscines. Ce parcours de photographe, je le dois à une certaine obstination et concentration dans le temps, le plus souvent dans des moments solitaires, juste en regardant (le réel) La sculpture, la peinture, les signes sont devant nous, je les capte sans aucune scénographie au préalable. Il y a, si ce n’est à la prise de vue, un travail à postériori, sur la couleur et ses contrastes. C’est une restitution émotionnelle des conditions de captation d’une scène offerte, éminemment visible, accessible, mêlée au regard intérieur du photographe sans aucune clarté ni évidence. Cette tension, ce contraste entre ce que l’on voit et ce qu’apporte la photographie de plus intériorisé, profond, est ce que je recherche. Dans les photographies nissologiques, l’être humain a déserté le cadre, les paysages. L’animalité reflète l’humanité, souvent apprivoisée, ou en cage. L’artifice des réalisations humaines, comme les carnavals, ou les décors des fêtes foraines sont là pour témoigner de cette absence de la figure, quand ce ne sont pas les masques qui la représente, ou tout ce qui nous empêche de mieux voir (barrière, rideaux, mur, grillage...) La distance également, tout ce qui rapetisse l’échelle humaine (les vues d’avions, de points culminants) ou celle des trains à grande vitesse qui font défiler des paysages sans personne, sont des points de vue d’isolement, qui manifestent des états sans contact, de séparation. Ces captures, ces croquis, sont autant d’esquisses pour mes dessins, mes poésies ou mes compositions sonores. En toute synesthésie, photographier le réel, me permet de créer le plus souvent ensuite vers des supports dématérialisés (son, infographie, multimédia) et de dessiner tout en photographiant les contours de formes issues du quotidien, du banal, mais qui, de mon point de vue, sont insolites, extra/ordinaires jusqu’à apparaître parfois exotiques car désuètes.
En 2007, tentant d’écrire sur ces photographies, ma description se faisait dans ces mots :- Je me suis toujours considérée comme touriste à moi-même. L’appareil photo n’a fait qu’accompagner ce sentiment d’étrangeté dans tous les endroits qui m’étaient familiers. Celui-ci, l’appareil, ayant changé souvent d’apparence et de technologie, de l’analogique au numérique, de la caméra à la webcam à l’appareil qui n’est plus là. Plus là, parce que les images sont partout et nulle part. Il suffit de les attraper au vol, d’autres prennent des photos, tant de photos prises, les donnent, les perdent, les volent, les vendent, les bradent, les valorisent, les partagent, les exposent, les cachent, les accumulent, les archivent, les collectionnent, les déchirent, les modifient, tant d’images photographiques sont accessibles, de points de vue que nous, êtres humains, n’aurions jamais imaginés de notre vivant
- Des vues d’avion, des vues d’autres planètes, des vues sous-marines, des vues microscopiques, sous la peau, dans les pierres précieuses et des vues imaginaires dans des montages photographiques, des collages médiatiques et des horreurs. Que d’images, que de polysémies ! Que de polémiques intellectuelles sur leurs statuts ! Mon regard est polysémique et pourtant unique. Si mes yeux étaient des appareils photographiques, ce qu’ils deviennent, je voudrais les fermer souvent. Oublier ce que je vois et dormir profondément.
La vue me tue.Curieusement, je compose des sons et je me repère dans l’espace avec ce que j’entends. Dans le noir, la nuit souvent, j’accueille cette vision sonore plus calmement. Ainsi les photographies que je prends, les images que je recueille, cadre, sélectionne et montre, sont celles qui me permettent de penser seule. Ce sont des espaces-temps solitaires et ouverts sur le monde contemporain, trop vaste, trop possible. Les photographies nissologiques sont ces espaces-temps de retranchements, calmes, et aussi trop possibles.
- Les voyages, les trajets, longs ou courts, ceux des transports urbains ou aériens et ces moments où l’on s’arrête, ou l’on se retrouve dans une chambre d’hôtel qui finit par être sa chambre, la sienne, un chez soi étranger et familier lorsqu’elle devient rythme, repère, sécurité. Le regard ici, espère formuler ses oasis dans des environnements de troubles. - Les espaces improvisés et éphémères des échafaudages, ceux qui durent comme de vieux carreaux de céramiques effrités sur les murs, ceux qui sont destinés à partir comme les graffitis, le rayon de lumière qui perce le nuage pour caresser la mer, les filtres multiples des écrans, des bâches, des balcons, des fenêtres, des volets qui nous empêchent d’accéder et réalisent tous nos vœux voyeuristes, ceux d’être à l’abri, tout en pouvant voir ce qui fait peur : l’étrange. Des lieux étrangers que j’habite souvent. Un état étrange de perdition dans lequel habiter semble possible parce que je ferme les yeux.
Touchée.Le réel me tue.
Afin de ne plus être atteinte par le réel, les traces de mon passage dans celui-ci deviennent des fictions. Et c’est mieux ainsi. La photographie nissologique est nostalgique.© Sonia Marques – 2011
Par kiwaïda at 01:58
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