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blog m kiwaïda

14/11/2021

℉ℓℯ☂¢нłḯᾔ❡ *

Par kiwaïda at 21:02

01/10/2021

$ℒϴШ

 

Dessins © Sonia Marques : Octobre rouge

C'était en octobre 2018, je portais un sweat comme on dit en anglais, un vêtement du vestiaire des sportifs américains avant et après l'effort. J'en avais bien besoin, il a une écriture en éponge "Slow" sur la poitrine et est de couleur brique, d'un rouge profond, un peu terre de Sienne, pas encore terre brûlée. Résistant au lavage, le sweat a remplacé nos chandails d'ici. Cette "slow life" était arrivée, j'allais y glisser ma vie doucement et plus durablement. J'étais allée chercher mes ailes, à nourrir, avec une petite salopette bleue. C'était en octobre 2018, encore une rentrée slow, où l'éponge, cette matière très particulière, un tissu qui absorbe l'eau, les larmes, les corps mouillés, et symbolise, le réconfort, ou bien, après une bonne nage, ou après avoir bien transpiré, un séchage plus rapide, me parle de la mer. Elle me parle de la mère. L'éponge constituée de petites bouclettes, devenait le nid de la découverte, des jouets en bois, de la pâtée douce, des yeux noirs attendris et sauvages. En ce jour du premier octobre 2021, nous avons bien grandis. Bientôt nous ouvrirons nos ailes. Mon amoureux regardait des dessins de David Hockney, des années 70, très beaux. Moi aussi j'admirais la finesse et l'importance des vides et du papier légèrement jaune, un blanc cassé, mais un peu plus jaune. Nous avons décidé, avec Opale, aujourd'hui de l'épater. Voici nos desseins délicats, voici comment la vie se dessine, une vie pas tout à fait comme les autres.

Opale parle comme un homme, elle la voix de mon amoureux. On pourrait dire qu'elle est particulièrement attentive à l'émancipation des femelles, mais non, elle est tout simplement attentive à la voix des hommes.

C'est sa période d'adolescence : ça promet !

Bonjour octobre, voici notre rentrée.

Par kiwaïda at 15:47

23/04/2021

ℱℓêḉℌ℮ ♭łℯʊε

Martin-pêcheur


Par deux fois, je découvre du bleu scintiller et plonger dans l'eau, ressortir aussi vite et se percher dans le même arbre, quelle fugacité ! Quelle sagacité de pouvoir observer cet animal, que dire, cette palette de couleur, d'un bleu très particulier... L'étincelant Martin pêcheur : la flèche bleue. Quelques jours après avoir surpris un écureuil intrépide sortir sous la grille d'une maison abandonnée, puis courir devant nous sur le trottoir bien plus rapidement que nous ne pourrions le réaliser et se glisser sous une autre grille pour grimper aussitôt, de toute beauté dans un arbre de fleurs roses. J'avais cette impression d'être au Canada, à Vancouver, où je pouvais approcher les écureuils chaque jour. Le Martin pêcheur est très précieux, à mes yeux. Sa trajectoire fut si surprenante, avant de tomber dans l'eau, qu'il me faisait penser à un colibri... D'ailleurs, je me documentais sur le plus petit oiseau du monde, un colibri-abeille... Pour cette flèche bleue, son plumage est irisé, je le vois brillant comme allumé en plein jour. Pourtant, celui-ci n'a pas de pigment plus intense que d'autres, mais une façon d'être ciselé, chaque plume est géométrique et isolante, ce qui lui permet de trancher lorsqu'il pénètre la surface de l'eau et il s'apparente à des nageoires. Il y a chez ce martin-pêcheur, un effet d'optique provoqué par la décomposition de la lumière, encapsulé dans les barbes et barbules de chaque plume. Dessous, plus sombres sont les plumes. On obtient ainsi un effet Tyndall, un phénomène optique de diffusion de la lumière (effet découvert au XIXe siècle par le scientifique irlandais John Tyndall) Ces jours-ci, je pouvais observer ce phénomène très particulier de la lumière, lorsque je regardais la surface de l'eau. Mes récentes photographies publiées sur ce blog, relatent de cet effet très particulier. Les canards, mâles et femelles glissent le long de ces lumineuses particules. Parfois, c'est la saison, j'ai pu observer des cannes avec leurs petits, bien encadrés...
L'effet Tyndall c'est aussi ce que l'on trouve dans les yeux de certaines personnes, des couleurs bleues/vertes.
Pour l'oiseau bleu, la flèche, ce martin-pêcheur, cet effet est aussi révélé par la vitesse de celui-ci, lorsqu'il vole au-dessus de la rivière. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 45 km/h, et lorsqu'il touche la surface de l’eau, son corps se transforme en une torpille fuselée qui plonge à une vitesse de 2 à 4 m/s !
Comme tous les oiseaux (et je sais de quoi je parle... ou pourquoi je l'écris...) le plumage est entretenu toute la journée. Le martin-pêcheur interrompt ses activités au minimum six fois par jour pour une séance de toilettage d’une vingtaine de minutes. Toute saleté ou défaut de l’étanchéité du plumage représente une menace mortelle. L’oiseau commence par trois à quatre plongeons dans l’eau avant de se poser sur un perchoir. Puis, avec son bec, il lisse et graisse toutes ses plumes. On peut parler d'une beauté remarquable n'est-ce pas ;.)

Alors voici un autre oiseau, qui me faisait penser à celui que j'ai pu observer si près de moi, mais que je n'ai jamais vu de mes yeux : le plus petit, le Colibri d'Elena.
Mellisuga helenae, dit aussi colibri d'Helen, ou colibri-abeille, une espèce d'oiseau de la famille des Trochilidae. Ce nom lui a été donné en l'honneur d'Elena Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach (1810-1896), naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba. D'après Alan P. Peterson, c'est une espèce monotypique. Avec une longueur totale de 5 à 6 cm et un poids de 1,6 à 1,9 gramme, le mâle de cette espèce est le plus petit de tous les oiseaux. La femelle a un poids de 2 grammes et pond possiblement les plus petits œufs amniotiques au monde, bien qu'il n'y ait aucune certitude à ce sujet. Cet oiseau-mouche vit dans les bois, les marécages, les massifs d’arbustes et les jardins. Il a un collier iridescent : une gorge rouge étincelante.
Le voici, une beauté de plus, dans un monde, où l'observation et la contemplation, sont des arts à part entières, délivrées de la prédation, si nous parvenons, à nous positionner à la juste distance.

Par kiwaïda at 22:56

ḓї♥℮ґ ḓʊ¢ḱ

Photographies © Sonia Marques







Par kiwaïda at 19:31

12/04/2021

ℙéρїη◎

Photographies © Sonia Marques

Par kiwaïda at 02:13

23/03/2021

ᾔαḯṧṧαη¢℮ṧ

Photographies © Sonia Marques

Par kiwaïda at 20:51

29/01/2021

ℙяḯη¢ℯṧ﹩ε

mononoke.jpg

En 2000, Princesse Mononoké, l’œuvre d’Hayao Miyazaki, du Studio Ghibli sortait dans les salles françaises, un mois de janvier. Un chef-d’œuvre absolu, l'un de mes préférés d'Hayao Miyazaki, un manifeste contre le saccage de la Nature.
Dans un univers médiéval, Ashitaka, un jeune prince d’une tribu oubliée, tue un Dieu sanglier pour protéger son village. Maudit par celui-ci, il prend la route pour vaincre la malédiction. Dans son périple, il découvre la ville des forges, tenue par Dame Eboshi. Il découvrira que les Dieux ne sont pas immortels et que, chaque jour, les hommes guerroient entre eux et saccagent la montagne pour l’obtention du minerai de fer.
Saga mythologique, celtique, les femmes à l'honneur. Le cerf le symbole de Princesse Mononoké, ci-dessus, le dieu-cerf.
Miyazaki critique le marxisme, pour le réalisateur japonais, la lutte contre les mauvais côtés de la nature humaine passe forcément par la défense d’un ordre naturel et traditionnel. Et face à la destruction de cet ordre ancien qui entraîne la destruction de toute vie, il appelle à un ordre nouveau. Une société nouvelle basée sur le retour à la sacralisation et au respect de la Nature et de la Beauté. Une société dans laquelle tous les hommes regarderaient le monde avec le souci du bien commun et le rejet de l’hybris.
C'est un conte animiste, un récit initiatique, un film d’aventure d'une guerre violente entre 2 mondes, celui des hommes et celui de la nature, peuplée par les plantes, les sangliers, les loups et les kodamas, ces petites créatures blanches merveilleuses qui oscillent de la tête en produisant un petit bruit d'os... Tous ces êtres de la forêt sont protégés et guidés par le Dieu Cerf, qui préside aux destinées humaines et animales... La technique des hommes progresse et met à mal la nature... Comme dans beaucoup de ses films, Miyazaki ne ménage pas la modernité, et le progrès, mais il ne prend pas position non plus, il interroge et joue sur les déséquilibres, et l'équilibre. Ce film est très impressionnant, qui veut quelques kodamas pour poser les bonnes questions ? Des loup et des masques... Oui mais des masques inventifs, et l'amour, le sacre de la nature, une mystique des combats nécessaires pour se transformer et s'adapter à son environnement naturel.

Kodama (木霊, kodama, littéralement : « esprit de l'arbre ») est un yōkai du folklore japonais. Il s'agit d'un esprit vivant dans un arbre. Il peut avoir des formes très variées. Selon la légende, l'écho que l'on peut entendre en montagne est provoqué par ces yōkais.


Ne jamais imaginer que les êtres paisibles, sont paisibles.

Par kiwaïda at 00:29

27/01/2021

ℒ‷їηḓїεᾔ ¢☺υґ℮υґ


A 9h45 chaque jour, plus de 1000 canards indiens coureurs sont relâchés au rythme de Yakety Sax, le morceau de musique pour saxophone et orchestre composé par le saxophoniste américain de rock Boots Randolph et sorti en 1963, particulièrement connu pour avoir servi d'accompagnement sonore à l'émission télévisée The Benny Hill Show (1969-1989). Sur le vignoble sud-africain de Vergenoegd à Stellenbosch. Leur mission : rechercher et détruire des milliers de minuscules escargots blancs de dunes se régalant de vignes bourgeonnantes au son de Yakety Sax ! En fait, j'ai eu cette expérience miraculeuse dans une impasse, dans ma ville, il pleuvait, personne dans les rues, avant couvre-feu, de découvrir un coureur indien noir, les pattes palmées, qui cancanait à toute allure, suivant sa mère, et traversant, avec hésitation la rue, sur le passage piéton, sa mère, une jeune femme attentionnée l'encourageant. Et ce moment magique et inouï, fut gravé dans ma mémoire, comme le signe magnifique de mon studio : Il pulcino nero. Bien vivant et véritable ode au bien être animal, en plein centre urbain. Vive les NACs !

Par kiwaïda at 23:59

16/01/2021

Åґ℮ ƴøü ☮Ḳ ⁇

Par kiwaïda at 02:07

15/01/2021

ᖘᒪᗩ♈ᙓ-ᖲᗴᑕ ᙢᗢᘮﬡ♈ᗩᓰﬡ-☂ᗢᘮᙅᗩﬡ

Par kiwaïda at 22:30

11/12/2020

αᾔℊℯ ḓεṧ мεяṧ

ange.gif

CLIONE LIMACIA

Cette créature existe vraiment, elle n'est pas surnaturelle, bien au contraire, c'est un mollusque marin de la famille des gastéropodes, comme les escargots ou les limaces. Mais, à la différence d’un escargot, l’ange de mer ne possède pas de coquille.

Aussi nommé, le papillon de mer, il possède deux nageoires sur les côtés du corps, qu’il utilise pour se déplacer, mais ne possède pas de branchie.

Translucide et bleuté, son petit corps en pointe, ses nageoires ailées, cet ange se déplace gracieusement. Si ce n'est qu'il a des petites cornes sur le sommet de sa tête, ainsi le nomme-t-on aussi "démon". On perçoit ses organes à travers, orangés, rouges, cela dépend des individus. Il possède six tentacules situées au niveau de sa tête. Invisibles lorsqu’il est au repos, ces tentacules ne se déploient que lorsque ce redoutable prédateur est en chasse.

Il peut survivre un an sans nourriture !

L'ange des mers, Clione limacina, vit entre la surface et 350 m de profondeur en Arctique et en Antarctique. Ce mollusque transparent se déplace grâce aux deux nageoires présentes sur ses flancs. La sous-espèce vivant dans l'hémisphère nord peut mesurer entre 7 et 8,5 cm de long. Son confrère de l'hémisphère Sud ne dépasse pas 1,2 cm. L'appareil buccal de cet animal se compose de trois paires de tentacules exclusivement utilisées pour capturer des gastéropodes du genre Limacina. En cas de besoin, la proie peut être tournée jusqu'à ce que l'ouverture de sa coquille soit alignée sur la bouche du clione. Ce dernier utilise alors sa radula, sa langue râpeuse, pour racler l'intérieur et manger sa victime.
Il se trouve dans les eaux froides de l'océan Arctique et de l'océan Atlantique Nord, allant au sud au moins jusqu'à la mer des Sargasses. Il existe trois autres espèces dans le genre, qui étaient auparavant incluses dans le Clione Limacina : C. elegantissima des régions froides du Pacifique Nord (au moins au nord du golfe d'Alaska ; la mer de Beaufort est habitée par C. limacina), C. okhotensis de la mer d'Okhotsk (où elle se chevauche avec C. elegantissima), et C. antarctica des eaux antarctiques.


Quels ont ses prédateurs ?

Le Clione limacina est une proie de mangeurs planctoniques, tels que les baleines à fanons, ce qui a conduit historiquement les marins à l'appeler « nourriture de baleine ». Certains poissons sont également ses prédateurs : le saumon kéta, Oncorhynchus keta, est un prédateur majeur des anges marins.


 

Images scientifiques du Clione Limacia

Par kiwaïda at 18:58

14/11/2020

B̲u̲t̲ ̲t̲h̲a̲t̲ ̲d̲o̲e̲s̲ ̲n̲o̲t̲ ̲m̲e̲a̲n̲ ̲t̲h̲a̲t̲ t̲h̲e̲ ̲o̲t̲h̲e̲r̲ ̲p̲a̲r̲t̲s̲ ̲o̲f̲ ̲t̲h̲e̲ ̲e̲l̲e̲p̲h̲a̲n̲t̲ ̲a̲r̲e̲ ̲u̲n̲r̲e̲a̲l̲

Par kiwaïda at 22:05

09/11/2020

ßé♭é ℊґυε

Par kiwaïda at 16:01

06/11/2020

ℋѺḰḰÅЇÐ☮ - Ḡґʊṧ ʝα℘◎ᾔℯηṧIṧ

La grue du Japon est l'oiseau emblématique de l'île d'Hokkaido au Japon, elles sont la grâce incarnée... Grus japonensis : grue de Mandchourie ou encore grue à couronne rouge est un grand échassier de la famille des gruidae... Les Grues du Japon forment en général des couples unis pour la vie, et retournent régulièrement sur les mêmes sites de reproduction chaque année. Les grues sont bien connues pour leurs merveilleuses « danses ». Ces parades comprennent des bonds saccadés, de gracieux bonds en l’air et des courses sauvages avec les ailes ouvertes. Les oiseaux font des courbettes avec les pattes pliées et les ailes relevées, et sautent. L’oiseau peut aussi prendre un rameau de bois ou un morceau de végétation et le lancer en l’air. Ces danses sont étonnantes à observer. Elles sont utilisées pour maintenir et renforcer les liens du couple, mais elles peuvent avoir d’autres significations selon l’âge des oiseaux. Même les poussins peuvent danser et pour eux, ces parades sont associées à des jeux alors que pour les adultes, c’est un véritable moyen de communication accompagné de cris.


Par kiwaïda at 14:18

21/10/2020

♏ѺṲ†ϴℕ



Chris était un mouton australien. En 2015, il a été découvert esseulé aux alentours de Canberra. Sa toison était très épaisse, il portait plus de 40 kilos de laine sur lui. Pendant 5 années, échappé d'une ferme, sa toison n'a cessé d'évoluer. Il était en danger, et un champion australien de la tonte a été recruté pour l'alléger de ses 41,1 kilogrammes de laine, un record. Il figure dans le livre des Guinness des records pour avoir perdu la toison la plus lourde jamais tondue. La toison a été offerte au Musée national de Canberra et Chris, le mouton célèbre, est parti vivre dans une ferme d'agrément de l'État voisin de Nouvelle-Galles du Sud. Il y a un an, l'année dernière, le 22 octobre 2019, Chris est décédé d'une mort naturelle, il avait 10 ans (les moutons ont une espérance de vie entre 10 et 12 ans) C'était devenu l'animal préféré des visiteurs, en bonne santé et très sympathique.

Ces années d'errance montre une résistance à toute épreuve. Les mérinos, s'ils ne sont pas tondus régulièrement, risquent de sérieux problèmes de santé, ils peuvent tomber et ne pas se relever, et avoir des infections. D'autre part, pour le cas de Chris, les loups qui ont essayé de la croquer, ne le pouvaient pas, car sa laine épaisse étaient son armure. Trouvé par des randonneurs, Chris pouvait à peine marcher, c'est de toute urgence qu'il fallait le sauver, une association locale de protection des animaux l'a recueilli pour envisager de le délester de tout son poids, et lui garantir protection (emmailloté dans une couverture matelassée, afin qu'il ne subisse pas l'effet de la différence de température, une fois dénudé)

Quel spirituel animal, s'être enfui de sa ferme, sans doute avait-il de bonnes raisons, et son chemin erratique l'a complètement transformé, déjà il était une proie, encore plus fragilisé avec le poids des années qu'il transportait : quel fardeau ! Mais celui-ci, ce poids, cette laine, avait également transformé son état de mouton, il était méconnaissable, et mis à l'écart. Isolé, il s'est habitué à une vie particulière, sans doute a-t-il fait des rencontres improbables comme celles de loups qui ne parvenaient à le manger. La proie n'est pas celle que l'on croit. Il est des situations, dans la vie, qui vous transforment, et vous sauvent.

Chris une fois tondu...

Par kiwaïda at 15:25

11/10/2020

ρυM℘кiη




Woodstock
est un personnage fictif dans la série du comic strip Peanuts de l'auteur américain Charles M. Schulz, publiée de 1950 à 2000. Il est surtout connu pour être le meilleur ami et acolyte de Snoopy. Le personnage est apparu pour la première fois dans la bande du 4 avril 1967, bien qu'il n'ait été officiellement nommé que le 22 juin 1970. Il est nommé d'après le festival de Woodstock de 1969.


HISTOIRE

Au début des années 1960, Snoopy a commencé à se lier d'amitié avec les oiseaux lorsqu'ils ont commencé à utiliser sa niche pour diverses occasions: une halte pendant les migrations, un site de nidification, une salle communautaire ou un endroit pour jouer aux cartes. Aucun de ces oiseaux n'a jamais reçu de nom, bien qu'ils aient utilisé, à l'occasion (par exemple, le 10 juillet 1962), des bulles de parole, inscrites dans ce qui allait devenir les «chicken scratch marks» classiques des énoncés de Woodstock. Il parle le langage des oiseaux et invente un alphabet plein de points d'exclamation pour exprimer son vrai caractère, ses émotions, ses peurs et ses frustrations. Ce qui distingue Woodstock de tous ces oiseaux précédents, c'est le fait qu'il s'est attaché à Snoopy et a assumé le rôle d'acolyte et d'assistant de Snoopy. Il n'y avait pas eu de relations récurrentes entre Snoopy et les premiers oiseaux qui ont visité la cour des Browns, et Snoopy était plus hostile qu'amical envers ces oiseaux.



Dans la bande dessinée quotidienne Peanuts du 3 mars 1966, une mère oiseau est arrivée pendant que Snoopy était couché sur sa niche, et s'envolait. Peu de temps après, deux poussins ont éclos dans le nid, dont l'un a traîné autour de Snoopy tout au long du printemps, et est revenu le printemps suivant le 4 avril 1967. Schulz a commencé à établir des traits de caractère pour le nouvel ami de Snoopy en révélant qu'il pouvait parler, il avait du mal à voler. À la fin de cette séquence, Snoopy apprend que l'oiseau est son nouveau mécanicien, le premier rôle de soutien de Woodstock. Après cette introduction, Woodstock sans nom est parfois vu avec Snoopy, et d'autres oiseaux continuent à apparaître comme ils l'avaient fait pendant des années. Mais Woodstock est désigné comme l'oiseau qui s'est lié d'amitié avec Snoopy, en partie en continuant à le désigner comme le mécanicien. Snoopy désigne d'abord cet oiseau comme son copain. Cette identification était plus que suffisante pour que les lecteurs sachent s'ils ne l'avaient pas déjà compris, que ce petit oiseau, avec un nom ou sans nom, avait assumé le rôle d'un personnage régulier dans le casting de Peanuts. Schulz ne lui a donné un nom que le 22 juin 1970. Schulz a reconnu dans plusieurs interviews imprimées et télévisées au milieu des années 1970 qu'il avait pris le nom de Woodstock du festival de rock. Le logo du festival montre un oiseau perché sur une guitare.

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Le personnage Woodstock est un oiseau qui devient rapidement le meilleur ami de Snoopy. Le seul personnage non-oiseau qui peut comprendre le discours de Woodstock est Snoopy.  Woodstock travaille souvent comme secrétaire de Snoopy (notamment lorsque ce dernier a été nommé "Head Beagle"). Woodstock joue également au football américain avec Snoopy, essayant généralement d'attraper le ballon mais, en raison de sa taille, il est simplement touché par celui-ci; s'incrustant parfois dans le sol sur une courte distance. Woodstock prétend également avoir des lentilles de contact (8 juin 1995). Woodstock est un petit oiseau jaune au bon cœur. Une fois, lui et Snoopy ont cessé de se parler à cause de la pratique de Snoopy de lire War and Peace un mot par jour. Lorsqu'on lui a dit que Woodstock était attaqué par le chat d'à côté, Snoopy s'est immédiatement précipité à son aide. Il déteste également être confondu avec de mauvaises espèces d'oiseaux (bien qu'on ne nous dise jamais quelle espèce il est réellement)  Woodstock est également un siffleur chevronné. Dans l'émission spéciale, She's a Good Skate, Charlie Brown , lorsque la musique de Peppermint Patty pour une compétition de patinage échoue en raison d'un dysfonctionnement qui ne peut pas être réparé rapidement, Woodstock s'approche du microphone et siffle un O Mio Babbino Caro sans défaut. Il siffle également son rôle dans la chanson "Le meilleur des copains" (via une version instrumentale intitulée "Woodstock's Samba")  Malgré tout le sens et le talent de Woodstock, il est physiquement d'un dessin très pauvre, ce qui est un trait de caractère depuis sa première apparition. Il flotte de manière erratique, souvent à l'envers, et se heurte fréquemment à des objets. Il parvient généralement à arriver là où il veut aller tant qu'il n'a pas à voler trop haut. Il a tendance à saigner le bec s'il dépasse 10 pieds dans les airs. Malgré sa difficulté à voler comme un oiseau, il est habile à piloter. Lorsqu'on lui a demandé où il avait appris à piloter. Pendant l'hiver, il se détend en patinant ou en jouant au hockey sur glace au-dessus du bain d'oiseaux, avec sa propre machine Zamboni pour garder la surface propre. Son seul objectif tout au long de la bande dessinée est de retrouver sa mère afin qu'il puisse lui envoyer une carte de fête des mères.




Et Snoopy... le philosophe... Les banlieues un peu trop tranquilles de l'Amérique profonde y sont particulièrement bien représentées, dans un climat d'angoisse très prégnante et permanente. Notamment avec le personnage de Charlie Brown, dépressif, perpétuellement hanté par l'échec. Snoopy exprime ses questionnements identitaires sur ses origines, sa famille, son passé, avec cette nostalgie qui est caractéristique des Etats-Unis, toujours en quête de racines et d'une époque dorée disparue. Il nous apprend à imaginer un ailleurs, malgré le poids du passé et le caractère fataliste et tragique de l'histoire. Snoopy est indolent et stoïcien, attaché à l'édification d'une sagesse intérieure qui rend acceptable les situations difficiles, il estime que la faute revient au destin qui nous échappe totalement et qu'il nous faut apprendre à accepter. Il se pose dans l'acceptation des événements qu'il vit avec le contrôle de ses réactions. Il dort sur l’angle du toit de sa niche, une situation de déséquilibre extrême, alors qu'il semble confortablement installé. On croit qu’il ne pense à rien, alors qu’il passe son temps à tout observer et commenter, et à en tirer des sentences subjectives et géniales. Il est sur un véritable poste d'observation du monde, l'air de rien, il ne s'enferme pas dans sa niche. Il se rêve en héro, mais son quotidien c'est sa niche et son petit jardin. Il s'évade dans ses rêves, avec sagacité comme un roi dans son royaume, fidèle à ses proches, qui sont ses serviteurs : Charlie son maître et Woodstock son secrétaire minuscule et fragile. Évidemment, il s'ennuie et déprime, il semble abattu, car rien ne change autours de lui, les années passent et il en conclut : « Parfois ma cohérence m’émerveille ! » Son humour libère les angoisses par sa créativité, sa façon de voir le monde, même si son bonheur parfait est d'être lové avec Charlie son maître, devant la télé et une pizza. Quelque part, sa vie de chien, nous situe dans la vie d'un lecteur et d'une lectrice, chien et chienne de vie.





Par kiwaïda at 14:07

26/06/2020

нαґⅾї℮ṧṧℯ




Par kiwaïda at 10:51

04/06/2020

koo-0oo

50 Bird Species and the Sounds They Make - AAAStateofPlay.com - Infographic

Par kiwaïda at 12:59

17/04/2020

ℭ⑂¢ℓ◎℘ṧї☂тα ⅾḯ☺ρнт♄αʟмα

Ces photographies viennent d'Australie et sont de :

© Mat Gilfedder (la plus grande en bas) © Hal and Kisten Snyder (en haut à gauche) ©  Enoch Bultreys (en haut à droite)

Je viens de les voir du photographe des oiseaux qui participe à notre groupe, qui nous annonce que ce sont des Double-eyed Fig-Parrot (Cyclopsitta diophthalma)

Des spécialistes nous indiquent, que bienheureusement les incendies d'Australie ne les ont pas éradiqués ;.)

La Psittacule double-œil (Cyclopsitta diophthalma) est une espèce d'oiseau de la famille des Psittacidae originaire des forêts tropicales primaires de Nouvelle-Guinée. Des colonies de cette petite espèce se sont établies le long de la côte australienne dans l'est de la péninsule du cap York. C'est la plus petite espèce de cette famille présente en Australie. Cet oiseau se nourrit essentiellement de fruits (en particulier de figues), de fleurs, de baies et de graines.

Amateure des Psittacidaes, cette espèce est magnifique et d'un air très mutin <3
Certains jours, on peut se sentir telle une psittacule double-oeil, que les catastrophes et les chasseurs, souhaitent supprimer.
Mais non. Comme le printemps, ils sont là devant nous. Et nous sommes parmi tous ces êtres de couleurs.
Bonjour bel oiseau ! Qui sait, un jour, nous nous rencontrerons <3

Par kiwaïda at 15:03

10/04/2020

Ⓙ☮У∃Üϟℰϟ ṔÂℚṲ∃ϟ



Journée mémorable <3

Une photographie partagée pour mes amis plumés d'Armin Brockner avec ce mot qui tombe très bien, en ce beau jour rose :

Happy Easter with the beautiful Tanimbar corella
(Cacatua goffiniana)


Par kiwaïda at 21:12

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