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mercredi 8 mars 2023

ℛ@∂ї¢@ʟ ℜøμαηтїḉṧ

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Photographie © Nina Andersen

C'est bientôt !

samedi 30 janvier 2021

À ṽ◎ṧ мαґⓠüℯ﹩▣▣▣

Du couvre-feu hybride au confinement débridé...

À vos marques, prêts, partez pas !

(synthèse et images par kiwa)

mercredi 27 janvier 2021

ℒ‷їηḓїεᾔ ¢☺υґ℮υґ


A 9h45 chaque jour, plus de 1000 canards indiens coureurs sont relâchés au rythme de Yakety Sax, le morceau de musique pour saxophone et orchestre composé par le saxophoniste américain de rock Boots Randolph et sorti en 1963, particulièrement connu pour avoir servi d'accompagnement sonore à l'émission télévisée The Benny Hill Show (1969-1989). Sur le vignoble sud-africain de Vergenoegd à Stellenbosch. Leur mission : rechercher et détruire des milliers de minuscules escargots blancs de dunes se régalant de vignes bourgeonnantes au son de Yakety Sax ! En fait, j'ai eu cette expérience miraculeuse dans une impasse, dans ma ville, il pleuvait, personne dans les rues, avant couvre-feu, de découvrir un coureur indien noir, les pattes palmées, qui cancanait à toute allure, suivant sa mère, et traversant, avec hésitation la rue, sur le passage piéton, sa mère, une jeune femme attentionnée l'encourageant. Et ce moment magique et inouï, fut gravé dans ma mémoire, comme le signe magnifique de mon studio : Il pulcino nero. Bien vivant et véritable ode au bien être animal, en plein centre urbain. Vive les NACs !

samedi 16 janvier 2021

Åґ℮ ƴøü ☮Ḳ ⁇

samedi 5 décembre 2020

ℕϴṲℵϴṲℝ$

Toutes images de cet article sont issues des œuvres de l'artiste Paola Pivi
Les ours de l'artiste Paola Pivi, ont déjà été exposés un peu partout. Je ne les ai jamais vus qu'en image. Et ce temps de fêtes de fin d'année, où l'on a perdu la notion du temps et des festivités, mais pas le sens de Noël (quel meilleur moment que le nôtre, des bouleversements économiques et sanitaires pour se concentrer sur les préciosités des liens humains) fut propice pour revoir, de nouveau, toutes ces cabrioles. Comme seuls des privilégiés peuvent se déplacer, il ne reste que ces photos sur Internet. L'avantage est d'observer les différentes postures de ces ours, selon les espaces d'expositions et les points de vues, mais surtout, selon les interactions, que chacun d'eux, ou en couple, se jouent. Danse, yoga, chamailleries, petite joie individuelle, ou mutinerie collective et ultra régressive. De plumes, aux dents noires visibles, museaux et griffes, ils représentent tout de même des ours polaires grandeur nature, l'un des plus grand prédateur du monde, en voix de disparition. Aujourd'hui, l'ours polaire vit dans des régions où la calotte glaciaire de l'Arctique diminue et il est devenu un symbole populaire d'un monde en mutation. Cela écrit, je ne partage pas forcément non plus, certaines œuvres de Paola Pivi ou d'autres artistes, où la mode est de déplacer des animaux vivants, comme l'histoire des poissons vivants dans un avion. Non, là, je n'ai pas d'atomes crochus avec ces démesures d'artistes. Mais les ours en plumes, oui. J'ai visité des expositions, où un nombre considérable d'oiseaux étaient en cage et visités par beaucoup de personnes, dans des conditions déplorables. Il n'y avait pas, alors de connaissance sur le bien être animal, pourtant, ces lieux d'expositions (je pense à la Fondation Cartier pour l'art contemporain où j'ai eu le plaisir de travailler) étaient tout de mêmes luxueuses, mais sans connaissances alors. Mais j'ai aussi pu visiter une exposition dans une toute petite galerie, à Limoges, subventionnée, de multiples cages individuelles accrochées au mur, avec un oiseau par cage exposé au tout venant, sans hygiène ni bonne alimentation (il y a plusieurs années, aujourd'hui, des associations seraient intervenues), j'étais très triste. Les petits espaces artistiques, ont cette manie de copier les grandes expositions parisiennes, à leurs mesures, et cela peut être encore plus dévastateur et pas beau du tout. Ainsi, je pense que les modèles sont très importants, nous devrions veiller aux modèles et aux représentations à un haut niveau, tout défaut de vigilance ou complaisance, entraîne un effet "domino" de mauvais modèles qui se répètent, en province, pour toute direction. Et les effets néfastes sont ruisselants, destructeurs. Cela a changé, tout le monde se dit "bio", sans l'être, "écolo", sans l'avoir jamais su. Drôle d'époque. C'est comme nombre d'humains qui revendiquent d'être féministes et ont mis en avant ce mot atroce, contre les "féminicides", tout en écrasant même leurs collègues femmes, les tuant à leurs tours sans aucune conscience de leurs actes et gestes. C'est ainsi, l'être humain est fait de paradoxe. Il aime les plumes, sans savoir comment elles sont faites. L'imitation est faite d'ignorance. C'est le cadeau de l'enseignement et de la nature.










Paola Pivi est née le 10 mai 1971 à Milan, en Lombardie, en Italie, est une artiste italienne contemporaine, qui vit et travaille à Anchorage, en Alaska1. en 1971. Pendant plusieurs années, elle a vécu une vie nomade, qui l'a conduite dans de nombreuses régions du monde. Aujourd'hui, elle vit et travaille en Alaska et à Milan avec sa famille. En tant qu'artiste multimédia, la pratique de Paola Pivi est diversifiée et contient des œuvres qui couvrent plusieurs médias, de la sculpture et l'installation à la photographie et à la performance. Son art énigmatique abolit la distinction entre le familier et l'alien, brouillant les frontières entre réalité et fantaisie. Les animaux sont un motif récurrent dans l'art de Paola Pivi. Par exemple, elle a fait monter 84 poissons rouges à bord d'un avion de passagers qui a traversé la Nouvelle-Zélande, transporté deux chevaux sur la Tour Eiffel et photographié un crocodile consommant un tas de crème fouettée. Les animaux sont placés dans des situations étranges, dotés de nouvelles couleurs et d'une nouvelle tactilité, et elle leur insuffle des caractéristiques et des gestes humains qui remettent en question notre vision des animaux que nous pensions connaître si bien. Comme les ours polaires, ces œuvres offrent de nouvelles perspectives sur les animaux et sur nous-mêmes et mettent en scène une relation complexe entre nature et culture. (courte bio de la galerie Perrotin)









J'avais un sourire en voyant ces bestioles immenses et je pensais à mes boules de fourrures réalisées vers 1994, dont plusieurs modèles ont été les joueurs de ces choses fabuleuses que j'avais inventées pour mon diplôme supérieur des arts appliqués à l’École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, où j'ai passé 4 années d'études formidables et passionnantes. Cela avait fait un peu le tour de l'école et des générations ensuite, se sont mises à réaliser des objets ludiques, entre sculpture et danse. Des femmes designers reconnues étaient dans mon jury, j'avais eu une très belle fin d'année, récompensée de mes années d'études, je partageais mes idées aux autres camarades de classes, généreuse. Lorsque je vois ces grands ours, il y a quelque chose de similaire, dans la volonté de s'amuser, avec élégance, et un peu travestir les lieux communs de l'art contemporain. Mais il faut des moyens colossaux et de très bons soutiens pour développer un tel travail à l'échelle d'une exposition, et ça, c'est l'affaire de réseaux, auxquels, nous n'aurons jamais accès, d'ici, de nos inventions, certes, exceptionnelles et envieuses, lorsque l'on est encore dans une école d'art, mais complètement hors de portée. Même, nous ne pourrons jamais voir les expositions que nous aimons. J'ai connu nombre d'artistes français, mes amis, qui exposaient aux quatre coins de la France, sans moyen et quasiment jamais rémunérés pour leurs belles expositions et leurs réalisations, parfois dans un cadre institutionnel ou d’associations, le plus souvent subventionnées par l'État, et je parvenais très difficilement à aller voir leurs exposition, tant, les moyens pour y aller (transport et logement) sont inaccessibles pour les amis. Parfois, de mes expositions, mes proches ne pouvaient pas se déplacer, ni des rares concerts effectués dans un musée (celui d'Angers). Ainsi, il y a quelque chose d'assez ridicule, dans la course à laisser les expositions ouvertes, en période même de confinement. On ne s'est jamais demandé : Qui a véritablement accès aux expositions ? Si de mon point de vue, et depuis au moins une vingtaine d'années, je remarque que même les artistes, eux-mêmes, donc les concepteurs et conceptrices des expositions, les créateurs et les créatrices, ne peuvent se déplacer... Mystère ? D'autant que nous sommes dans une période très déstabilisante, où chacun, chacune vis sur ses réserves, et privilégie plutôt, les déplacements pour voir ses proches et accompagner les uns, les unes et les autres aux institutions de soins et de santé, plutôt que dans des évènements artistiques. Avons-nous la tête à regarder des ours colorés, jouer, en plumes ? Et bien OUI ! J'ai complètement la tête et la joie et le souhait, là, de voir des ours en plumes faire des cabrioles, avec celles et ceux que j'aime.

Je découvre en intégrant sa biographie, que cette artiste italienne est née le même jour que moi, pas la même année. Et bien, voici une raison de plus, découverte à l'instant, pour exulter de joie en regardant ces œuvres... Quelle coïncidence !
L'un des titres donné à l'une des exposition à New York, de ces ours, en 2013, fut : « Ok, you are better than me, so what? » J'aime beaucoup.Un beau pied de nez à la jalousie. Il y a des artistes meilleur.es que soi et bien heureusement, c'est une joie qu'ils et elles puissent encore œuvrer et évoluer, pour nous apprendre encore et encore, que tous, nous pouvons nous améliorer.

Ok tu es meilleure que moi, et alors ?

vendredi 20 novembre 2020

A♭﹩υяḓi﹩⊥@η



jusqu'à demain, en ligne sur Arte... les rebuts de la terre : confinés... à voir...depuis l'Absurdistan, confiné en déconfiture...

lundi 16 novembre 2020

ᔕᗢᙢᗴTᖺᓰﬡᘐ ᖇiGᖺT

Fotografías e grafismo © Sónia Marquès

samedi 14 novembre 2020

B̲u̲t̲ ̲t̲h̲a̲t̲ ̲d̲o̲e̲s̲ ̲n̲o̲t̲ ̲m̲e̲a̲n̲ ̲t̲h̲a̲t̲ t̲h̲e̲ ̲o̲t̲h̲e̲r̲ ̲p̲a̲r̲t̲s̲ ̲o̲f̲ ̲t̲h̲e̲ ̲e̲l̲e̲p̲h̲a̲n̲t̲ ̲a̲r̲e̲ ̲u̲n̲r̲e̲a̲l̲