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blog m kiwaïda

11/01/2016

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Dans l'ouest de l'Île de Montréal, le 3 janvier 2016, au matin, sur les caméras de surveillance du réseau routier de l'autoroute 40, à la hauteur du boulevard des Sources : un harfang des neiges.

Par kiwaïda at 18:36

23/10/2015

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Par kiwaïda at 17:29

25/06/2014

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Chamane

Yéti Crab bis (Photographie © Sonia Marques)



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Chapivole

Par kiwaïda at 17:48

02/06/2014

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Le lapin dans la peinture alpine pour Abbott Handerson Thayer (Photographie © Sonia Marques)

Le squamate dans l'atelier du ciel pour Abbott Handerson Thayer (Photographie © Sonia Marques)

La félidée dans les nymphéales pour Abbott Handerson Thayer (Photographie © Sonia Marques)

Par kiwaïda at 13:01

17/06/2013

☾♓☮Ü℃∀ṧ





Lorsque je suis arrivée dans mon nouvel appartement, pas tout à fait sous les toits, j'ai immédiatement entendu des cris d'oiseaux, que je pensais être proches des perroquets. Quelle coïncidence ! Moi qui transportais déjà une petite famille d'ailés. Les nuits les jours de ces premières sensations dans une nouvelle ville que je ne connaissais pas furent étayés par ces cris particuliers, dont je ne voyais jamais la couleur des oiseaux. Parfois je rencontrais des habitants, toujours nouveaux, et je posais cette questions simple :

"Entendez-vous la même chose que moi, les cris d'oiseaux particuliers dans cette ville ?"

On me répondait que non. Des cris que je n'entendais pas ailleurs. Cela n'avait pas autant d'importance pour les autres. Cela devenait de plus en plus exotique pour mes oreilles. Puis, au bout de 6 mois, une demi année, à peine arrivée, je réalisais 2 expositions de suite d'une grande oeuvre réalisée en céramique, dont la deuxième dans une ville un peu plus loin, avec de jeunes designers. L'un était spécialisé dans le bois et nous avons, après le vernissage, été tous invités par la directrice du centre d'art contemporain, dîner en ville. Ce designer nous racontait ses récits et ils étaient colorés, pour ma part, de spécialités écologiques, le travail du bois et ses aventures à la pêche, la pomme, la châtaigne. Nous étions en train de boire des coups, la nuit tombée, dans la ville où l'on a découvert le kaolin, substance si magique qui fit émerger la porcelaine blanche dans la région et lui donna son éclat, ses rites de conservation. D'un seul coup, au-dessus de nous, dans la nuit étoilée, j'entendis ces cris familiers d'oiseaux qui accompagnaient mes nuits, chez moi. Cette situation obscure m'était devenue si familière à ce moment et onirique, comme un signe de bienvenue. C'est en l'écrivant que je note, que ce furent des signes de bienvenue auxquels je me suis accrochée, de sorte que je devais planer un peu, sans imaginer une seule fois que c'était bien le sol que je foulais, un territoire inconnu. Je reposais ma question, n'ayant pas eu de réponse depuis 6 mois.

"Entendez-vous la même chose que moi, les cris d'oiseaux particuliers dans cette ville ?"

C'est le designer qui s'est montré le plus érudit. Il me dit :

"Ce sont des choucas des tours, une espèce de corvidés."

Je l'ai remercié mille fois, ce nom mettait fin à tout imaginaire insulaire mais il allait en faire émerger aussitôt un autre, celui des grands espaces où je vis, je vois le ciel, je vole. Une réalité toute relative. Il ne savait pas qu'il me délivrait là d'un grand mystère et pointait la direction d'un repère sur une carte que je découvre au fur et à mesure, depuis quelques années, en solitaire et sans l'avoir jamais présagé, haut-dessus de tous soupçons. J'avais donc commencé à élaborer des histoires d'oiseaux noirs. Puis je me suis mise à les observer, associant leurs cris, à étudier leurs parcours.



Trois ans plus tard, la nuit, de petits cris d'oisillons continus, me réveillent. Et cela dure très très longtemps. Je m'imagine alors que je dois partir nourrir ceux-ci qui attendent le bec ouvert à manger. Je vole aussi loin que je peux et je ramène quelque chose, puis je m'endors ne les entendant plus. Aujourd'hui, je vois mes oiseaux, l'indien et l'africain, complètement facsinés et rapetissés face aux fenêtres ouvertes. Des cris incroyables, gauches et disparates, résonnent dans le ciel. Des tâches noires dans tous les sens parsèment les immeubles, routes, fenêtres, des ombres au sol, sur les murs plus grandes que nous tous. Je vois des choucas croasser et voler très bas. Ils s'élancent du haut d'un toit et tombent à bic, virevoltent, tournent et remontent in extremis s'agripper à un balcon. Ils sont joyeux, une dizaine, une vingtaine, c'est très impressionnant ! Je reconnais là les oisillons et j'assiste à leurs premier vol fantastique. Ils rasent les passants, parfois manquent leur accroche, font un détour dans leur vol, croassent de plus bel. Un vrai ballet noir étourdissant. Une sorte de manifestation artistique contemporaine inédite, entre la chorégraphie et le film et l'animal, le vol. Les voleurs d'images et d'ombres. Chacun plonge d'un haut et se rattrape au dernier moment. Je me mets à penser aux oiseaux d'Hitchkock et je mesure bien la véracité de ce film à ce moment là, l'ambiance, la peur, l'avènement de perturbations psychiques. Sauf que les petits choucas sont complètement patauds dans leurs vols et je m'amuse à les entraîner comme s'ils comprenaient que j'étais avec eux, suspendue au balcon des insouciances. Les tâches noires virevoltent dans le ciel bleu, d'une implacable détermination, tel de grands papillons féroces. Ils testent toutes les directions et s'essoufflent vite. Ils testent le vol plané. Dans leur sillage, nous sommes de pauvres idiots, avec des boutiques plombées au sol et des petits étiquettes de prix : À vendre, à vendre ! Et les choucas crient : Au vol, au vol !

Quelle belle journée.





J'ai lu que le chouca est un oiseau bruyant au chant monogame.

En 1927, le célèbre ethnologue Konrad Lorenz, né à Vienne en 1903 et mort à Altenberg en 1989 recueille un jeune choucas qu’il a baptisé Tschok. Devenu adulte, au lieu de rejoindre les autres choucas des environs, Tschok ne veut pas le quitter. Le jeune zoologiste élève d’autres choucas et constate que le phénomène se reproduit, ainsi qu’avec des oies cendrées. Après de longues et patientes observations, Lorenz finit par comprendre qu’à la sortie de l’œuf, l’oisillon identifie la première chose qu’il voit bouger, que ce soit un oiseau ou un homme, comme étant sa mère. C’est ce phénomène de « fixation » de l’oiseau nouveau-né que Lorenz appelle « empreinte ». Chez le choucas le phénomène dure quelques heures et se produit au moment où l’oisillon quitte le nid.

(Extrait du livre,  Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons  de Konrad Lorenz, 1985)

Ses mœurs ont été donc remarquablement étudiées et décrites par Konrad Lorenz. Récemment, il a été montré que ces oiseaux sont sensibles à la direction du regard d'un humain, comportement qui semblait jusqu'alors limité aux grands singes. Le choucas est monogamme à vie : tant que les deux partenaires sont vivants, le couple reste uni.

Recueilli et élevé par Lorenz, le jeune choucas préféra rester avec lui, une fois adulte, plutôt que d'aller rejoindre ses congénères. Intrigué, le chercheur réitéra l'expérience avec d'autre choucas, puis avec des oies cendrées. Ses observations l'amenèrent à formaliser le concept d'empreinte (Prägung) : à la sortie de l'œuf, l’oisillon identifie la première chose qu’il voit bouger comme étant sa mère. Qu'il s'agisse d'un oiseau, d'un homme, ou d'un leurre de bois... Ce phénomène se produit à des moments différents selon les espèces d'oiseaux, mais, au sein d'une espèce donnée, il survient toujours dans le même intervalle de temps. Une fois cette période critique passée, l'empreinte ne se produira jamais plus. Les travaux de Lorenz sur l'empreinte ont largement dépassé le cadre de l'ornithologie et ont inspiré des recherches dans de nombreuses sciences cognitives (psychologie, neurobiologie etc.).

Ils ont des battements plus rapides que les autres corvidés et un vol direct. C'est ce qui les différencient bien des autres oiseaux ici.

Cela correspond bien à mes découvertes sonores : D'avril à juin, la femelle pond de 3 à 7 œufs couvés de 16 à 18 jours. Les deux parents assument l'élevage des jeunes qui s'envolent à 1 mois. Je les ai bien entendus et ils y en a encore dans le nid.
Kya et kyou  sont les deux cris qui signifient vole avec nous. Le choucas lance le kya quand il est d’humeur à s’envoler ou plus exactement de s’éloigner de la colonie. Kyou, au contraire, l’accent est mis sur le retour au bercail.

Mais en y repensant un peu plus. Ces oiseaux ne se sont-ils pas sentis attirés par la venue d'autres ailés ? Et moi le petit éthologue Konrad Lorenz en herbe, versus féminine et urbaine, amateur, amator.

Le choucas des tours est le plus petit de tous les corvidés vivant dans notre région. Son plumage est presque entièrement noir à reflet bleu métallescent, mais légèrement plus clair sur les flancs et sur la poitrine. Les joues et la nuque sont nettement grises, le bec est court. Les iris sont blanchâtres chez les adultes. Chez les jeunes, le plumage est terne et bien moins contrasté. Mâles et femelles sont rigoureusement identiques. Le choucas affectionne les points surélevés d’où il domine le paysage, ce qui explique sa présence presque constante aux abords de la tour, où il trouve de nombreuses cavités pour la nidification.

Les choucas (peinture et infographies des vols d'oiseaux bleus © Sonia Marques

Par kiwaïda at 11:37

01/03/2013

ℕṲ∀Ḡ∃ Ð∃ ℒѦЇ✞

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NUAGE DE LAIT (photographie © Sonia Marques)

Par kiwaïda at 07:30

22/11/2011

Lie melodies

Kiwaida Lie Melodies

© Sonia Marques, Lie melodies - 2011
"Les relations sociales du perroquet sont complexes, et sur ce point, le perroquet ne diffère pas d’autres espèces dites monogames, incluant les humains. Dans notre environnement social, il y a des gens que nous aimons plus et d’autres moins. Nous avons des connaissances, des amis et, si on est chanceux, un meilleur ami que nous aimons entre tous, mais avec lequel nous ne développons pas la même intimité que celle que nous entretenons avec notre conjoint, notre amoureux. Il en va de même pour le perroquet. Il y a le groupe social, qui serait en quelque sorte les "voisins ou le village", il y a ensuite les oiseaux plus près de lui avec lesquels il aura formé des alliances, qu’on pourrait nommer "les amis" et à l’intérieur duquel groupe se trouverait aussi "le meilleur ami". Puis, finalement, il y a le compagnon, celui qu’on pourrait désigner sous le nom "d’amoureux", avec lequel il aura tissé des liens d’attachement très forts et développé une relation presque fusionnelle. Les interactions de l’oiseau avec ces différents membres de son groupe seront très classifiées et bien définies dans sa tête."
Johanne Vaillancourt (Canada)

Un week end :
On l'a conduite dans une fête chez un fou sympathique d'après les allumés du voyage. Mais elle était loin d'imaginer trouver dans un grand lieu (entre squat et loft) un ami des oiseaux, musicien, ce qu'il y a de plus normal de son point de vue. Il y avait un perroquet, un Gris du Gabon, sa compagne devenue, qui lui répondait en sifflant tandis que la musique retentissait des djs aux manettes, filles et garçons. L'isolée rencontrait ce musicien très épris de tout aux énergies animales. Lui non plus ne connaissait pas d'autres fantaisistes amis des oiseaux et comme tous les amoureux des ailés, ils trouvaient d'autres isolés aux quatre coins du monde. Pas étonnant qu'il y avait du son, des instruments dans tout cela, des énergies et une vie très atypique. Il lui a dit qu'un perroquet était honnête et ne mentait jamais, et dit aussi être tombé amoureux d'elle ce soir, l'amazone parachutée. Il lui a dit qu'elle avait un très fort Chakra, que la vie était belle et les amis le plus important. Ils ont beaucoup dansé, toutes, tous comme des fous sympathiques. La nuit dans le monde blanc de poussière, la force aux poings, le tigre et l'oiseau dans l'eau bleue des piscines découvertes. Le tigre est l'oiseau. Elle regardait son crochu bleu turquoise, le plus beau des amoureux, l'Indian Ringneck Parakeet. Il ne sait pas mentir. Il est très fidèle, elle ne peut que croire à ses expressions inattendues, son espièglerie, son instinct de défense, joueur et très affectueux, toujours éveillé, vif, frondeur, opportuniste dès qu'un pignon de pin est à sa portée, un mouchoir en papier, un feutre, un rouleau, une chaussette. Il aime apprendre, très curieux, répète des mots et des expressions, parle et siffle. Il parait qu'un perroquet n'est que le miroir de son compagnon humain qui l'élève. Il répète, se socialise ainsi. C'est un animal d'une rare intelligence et d'une beauté magique. Les mélodies du mensonge s'envolent devant Sa Majesté des cieux.

Dédicace aux Jesica, Christine, Linda, et autres méduses dance to the bit, aux aventuriers protecteurs des navettes de l'espace, aux monoparentales, à Denise, à Pépino, à la poète, à Bruce Springteen et à Planningtorock qui n'ont jamais fait l'amour ensemble...





Par kiwaïda at 16:00

16/09/2011

L'oiseau loisir

Sonia Marques : L'oiseau loisir

© Sonia Marques, L'oiseau loisir - 2011
"Je m'enferme dans ma chambre et, comme une divinité dans son nuage, je m'enveloppe dans la fumée de ma pipe. J'ai un ami intime qui fait mes délices et que tu aimerais à la folie. C'est un sansonnet familier que Pagello a tiré un matin de sa poche et qu'il a mis sur mon épaule. Figure-toi l'être le plus insolent, le plus poltron, le plus espiègle, le plus gourmand, le plus extravagant. Je crois que l'âme de Jean Kreyssler est passé dans le corps de cet animal, il boit de l'encre, il mange le tabac de ma pipe toute allumée, la fumée le réjouit beaucoup et tout le temps que je fume il est perché sur le bâton et se penche amoureusement vers la capsule fumante. Il est sur mon genou ou sur mon pied quand je travaille, il m'arrache des mains tout ce que je mange, il foire sur le bel vestito de Pagello. Enfin c'est un animal charmant. Bientôt il parlera, il commence à essayer le nom de George."
(George Sand, dans une lettre à Alfred de Musset, Venise, 15 avril et 18 avril 1834)

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Dans le menu Incognitos de mon site Internet Kiwaïda où je présente mon nouveau catalogue de dessins réalisé en août 2011, j'ai rajouté un petit texte à propos des oiseaux :

Ce qui n'est pas écrit dans le texte dédié aux Incognitos, c'est la part belle aux oiseaux. En réalisant ce catalogue de dessins, en couleur, il devenait évident que les êtres ailés soient en couverture. Ils m'accompagnent, m'inspirent, j'en élève et les vois grandir. Ils font à leur manière la même chose. Ils me regardent, témoins quotidiens et nous conversons. Un de mes albums musicaux en a été la dédicace (Pépino) Dans mes lectures de George Sand, hasard, je me suis aperçue que cet écrivain avait cette même admiration. Alors je cherchais ses mots en vain. Voici ce que je trouvais :

"L'oiseau, je le soutiens, est l'être supérieur dans la création. Son organisation est admirable. Son vol le place matériellement au-dessus de l'homme, et lui crée une puissance vitale que notre génie n'a pas pu encore nous faire acquérir. Son bec et ses pattes possèdent une adresse inouïe. Il a des instincts d'amour conjugal, de prévision et d'industrie domestique; son nid est un chef d'oeuvre d'habileté, de sollicitude et de luxe délicat. C'est la principale espèce où le mâle aide la femelle dans les devoirs de la famille, et où le père s'occupe, comme l'homme, de construire l'habitation, de préserver et de nourrir les enfants. L'oiseau est chanteur, il est beau, il a la grâce, la souplesse, la vivacité, l'attachement, la morale, et c'est bien à tort qu'on en a fait souvent le type de l'inconstance. En tant que l'instinct de fidélité est départi à la bête, il est le plus fidèle des animaux. Dans la race canine si vantée, la femelle seule a l'amour de sa progéniture, ce qui la rend supérieure au mâle; chez l'oiseau, les deux sexes, doués d'égales vertus, offrent l'exemple de l'idéal dans l'hyménée. Qu'on ne parle donc pas légèrement des oiseaux. Il s'en faut de fort peu qu'ils ne nous valent; et, comme musiciens et poètes, ils sont naturellement mieux doués que nous. L'homme-oiseau, c'est l'artiste." 
(George Sand, Histoire de ma vie, 1847)

De mon côté, l'accès à la contemplation est peut-être ce que m'ont appris les êtres ailés. Ils symbolisent l'imaginaire, l'intelligence et la beauté et sont des miroirs de nos fragilités, dans ce que nous avons acquis de prédation, ne serait-ce que dans l'invention des cages, de la capture, dans ce qu'il y a en tension avec l'envol et la liberté : le pouvoir magique de voler. L'éthologie et les découvertes outre-atlantique sur la vie domestique avec des oiseaux ont été, (au-delà des à prioris sur la fantaisie de ce hobby, qui n'en est pas un, pour ma part) un loisir alors vital. Loisir pour l'oiseau me semble être plus honnête afin de le rapprocher de l'humain et ses passe-temps favoris : Le mot, dérivé du verbe latin licere (être permis), signifie, au début du XIIe s., la " liberté", l'"oisiveté". Puis, à partir du XVIIIe s., il évolue vers le sens de"distraction". Également, je distrais les oiseaux, étant convenu entre nous, que nous sommes en cages respectives (nos habitats), et que, d'êtres captifs, d'égal à égal, nous passons le temps à siffler, barvarder en perruches, si ce n'est dessiner et déchiqueter du papier. Et dans notre monde contemporain : enlever les touches du clavier d'un ordinateur est un jeu d'adresse et de vive désobéissance assez jouissif. 

Cela dit, boire de l'encre et respirer un nuage de fumée de pipe au quotidien, n'importe quel oiseau, même écrivain rejoindrait le paradis un peu plus tôt... sans avoir eu le temps d'écrire ses propres maux.

Par kiwaïda at 01:58

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