Les plages désertes... J'ai beaucoup écouté cet album : CASA

Les plages désertes... J'ai beaucoup écouté cet album : CASA

Casa est un album studio de 2001 du trio Morelenbaum/Sakamoto, composé du violoncelliste Jaques Morelenbaum, de la chanteuse Paula Morelenbaum et du pianiste Ryuichi Sakamoto. C'est un hommage au musicien et compositeur brésilien Antônio Carlos Jobim, avec la plupart des chansons enregistrées dans sa maison à Rio de Janeiro, en utilisant son piano à queue. Casa a présenté le tout premier enregistrement de la composition de Jobim intitulée "Tema para Ana". L'album est sorti aux États-Unis par Sony Classical.

Ryuichi Sakamoto nous a quitté récemment, j'ai écouté plusieurs de ces albums, lorsque je composais des sons électroniques. Avec mes amis japonais, un jour, j'ai pris le bus, dans Paris, j'étais la seule française du groupe, ils m'ont fait connaître d'autres japonais, nous avions traversé la ville, et je ne sais comment cela s'est produit, certainement nous évoquions mes origines, un japonais journaliste sur le japon, se mit à chanter en portugais, du brésilien de la Bossa Nova, dans le bus, c'était magique et impromptu, personne ne bronchait, mes amis japonais avaient l'habitude et rigolaient, d'un air enfantin, puis tous, un à un, savaient parler le brésilien tout simplement car ils écoutaient de la Bossa Nova, et étaient baignés, au Japon par cette musique. Ils m'ont fait connaître Casa, de Ryuichi Sakamoto, alors que j'écoutais ses plages musicales minimales, j'ignorais sa collaboration sur Carlos Jobim. J'ai passé une très belle journée, car d'un coup, je suis passée du Japon, au Brésil, au Portugal, avec mes amis japonais. Ryuichi Sakamoto a découvert la Bossa Nova lorsqu'il avait 17 ans. Au Japon, il y a eu un "boom" de la Bossa à ce moment. Il a été très marqué par cette culture musicale. En fait, je me souviens que nous parlions de mon île, Seuqramainos, et de son pain de sucre, comme petite image en noir et blanc sur la page d’accueil. Le journaliste m'a fait connaître cet album en m'informant que c'était aussi l'image de l'album, et voulait savoir dans quel imaginaire, je baignais, comme tout se baigne quelque part, comme un pain de sucre répondais-je. Ces amis me demandent de mes nouvelles. Une pincée de sel sur l'île, le sucre a fondu. Tout de cet album me fait revivre les moments, l'époque de sa découverte. Maison.