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01/10/2025
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Photographie © Sonia Marques
Photographies © Sonia Marques
.............................................................................................................................................Journal d'une pie (extrait)
Demi-mort, sur le dos, tu nageais à contre courant, je t'ai offert ces nuages iridescents. Progigieux phénomènes du divin au visible, afin que tu puisses observer toute l'étendue de son spectre. Mes petits nuages compagnons diffractent la lumière, les couleurs défléchissent en quantité différentes. Spectacle discret des irisations, c'est inhabituel et fort éclatant par moment. Ils t'accompagnent, mes nuages nacrés, dans ces eaux désolées. Je reviens du multicolore Suèdois, comme en Russie, les "nuages arc-en-ciel" offrent des "shows" de lumière à couper le souffle. Ma belle amie, éprise de lucidité, j'abolis les frontières du caché, je souffle sur toi lapin blanc des neiges qui arbore le manteau couleur de souffre et du renoncement. Tout est jaune ou brun sombre, toutes ces montagnes émeraudes m'offrent des panoramas sur le Soleil brûlant, il tombe brusquement, en crâmant la terre noire, immobilisant la nuit entière, tous les êtres aux aguêts du moindre bruit. Puis surgit l'assiette blanche à l'aube, les gazouillis précèdent son apparition douce, dans un ciel métallique, dessinant quelques lazzis rosés, c'est là que palpitent les activités humaines à peine réveillées, mais déjà criantes de désirs. Je vois sortir des buissons tous les oiseaux du monde, s'élever dans les plus hautes branches, tandis que tu te demandes ensommeillée, comment est-ce le jour d'après.
Il n'y a plus rien comme avant.
Ma belle amie, éprise de lucidité, j'abolis les frontières du caché, je souffle sur toi, Espoir, et ton grand Archaeopteryx perdu. Il ne porte plus son manteau couleur de souffre, mais celui de l'annoncement. Ton dinosaure qui cachait son si jeune enfant, étranger aux yeux menteurs, il réveillait les morts, afin de chasser le séjour monotone des vivants. Je le vois voguer au gré des nuages nacrés, il soupire encore en te voyant, avec son coeur de cochon.
Le jour d'après, rien comme avant, puis surgit l'assiette blanche à l'aube, tu feras ce qu'il te plait.
Nue, sur le dos, tu nages toujours à contre courant, je t'ai offert ces nuages iridescents, afin que tu puissent observer l'oiseau disparu.Regarde comme il ne souffre plus.
Photographies © Sonia Marques
Paysage Par kiwaïda at 23:12
Oiseau
22/10/2025
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Photographies © Sonia Marques
Art Par kiwaïda at 00:34
Félin
Rouge
Rose