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Tag - oiseau

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samedi 4 mars 2023

ḠℛѺṲ ḠℛϴṲ

Photographie © Sonia Marques

Les voici, des paquets de "grou grou" au dessus de nos têtes, la migrations  des grues cendrées...
Des vols très nombreux entrent en France depuis l'Espagne, Les grues hivernantes en Camargue, quittent le site en direction de l'Italie et dans une moindre mesure empruntent le couloir rhodanien.
Au nord de notre pays, des vols nombreux sont signalés en Belgique et en Allemagne... Les suivre ici.

Un bonheur renouvelé que de les entendre et les chercher du regard. Toujours étonnée de voir les passants, sans les entendre, ni les voir, lorsqu'elles ont au-dessus, si belles et majestueuses, des dessins dans le ciel, des navigations très spécifiques, chaque jour, un spectacle merveilleux.

Depuis 2010, j'ai appris à les reconnaître, de façon ontologique, être oiseau, en capacité de quitter, revenir, savoir où il faut aller, avec ses proches. Ces grues sont des signes des temps, les plus porteurs de sens, au-dessus des volcans (un titre de son et chanson que j'avais composé, ici même... comme une grue cendrée...)

La Grue cendrée est l'un des plus grands oiseaux d'Europe. Une envergure de 2 m à 2,40 m pour un poids de 4 à 6 kg font d'elle, un oiseau imposant. Son nom de « cendrée » lui vient de sa couleur à dominante grise, couleur cendre, relativement uniforme. L'oiseau adulte présente une tête contrastée entre noir et blanc. Une calotte rouge située au sommet de la tête est également plus ou moins visible selon la saison. Cette zone n'est pas constituée de plumes rouges, mais au contraire, résulte d'une absence de plume. La couleur rouge est due aux vaisseaux sanguins particulièrement nombreux à cet endroit et qui affleurent sous la peau. La couleur est donc plus marquée et la zone plus étendue à l'approche de la période de reproduction, période d'excitation sexuelle. La « queue » en panache n'est en réalité que l'extrémité des rémiges (plumes des ailes) qui dépassent. La véritable queue est en réalité très courte et n'est visible que lorsque l'oiseau est en vol. Le jeune né dans l'année est différent car entièrement brunâtre. Il acquière progressivement son plumage d'adulte. En vol, la grue se distingue par sa silhouette en forme de « + », ses grandes pattes dépassant largement à l'arrière et son cou est tendu.

Le cri est très caractéristique et ne peut être confondu. C'est un « grou grou » qui lui a d'ailleurs donné son nom dans bon nombre de pays. Il permet bien souvent d'entendre les oiseaux bien avant de pouvoir les observer.

Espèce protégée en France depuis 1967

Vitesse de vol : 40 à 80 km/h en moyenne. Si les vents sont porteurs et puissants, la grue se déplace à plus de 100 km/h. La grue peut donc traverser la France en une journée. Altitude de vol : de 200 à 1 500m.

Population transitant par la France : environ 360 000 individus Population hivernant en France : environ 100 000 / 120 000 individus Les grues transitant par la France nichent essentiellement en Suède, Finlande, Allemagne du Nord et Pologne.

mercredi 4 janvier 2023

Ḻ℮ṧ ♏ÅḠ∃ϟ















































Dessins, et photographies © Sonia Marques

lundi 4 juillet 2022

℉ℒ∀♏ℬѺẎ∀Иt

Photographies © Sonia Marques



  



Écouter les hirondelles : As andorinhas

A andorinha é um símbolo da cultura portuguesa : a lembrança mais sentimental do país: andorinhas de cerâmica.
Um símbolo nostálgico, as andorinhas só saem do ninho quando todas as suas crias saeme regressam sempre.

Esta ligação ao ninho – ao lar ou à pátria – é importante na cultura portuguesa.

A andorinha é considerada a personificação desse sentimento da saudade. Quando temos uma andorinha dentro ou fora de casa, essa ave transporta consigo a saudade de quem a ofereceu, uma boa recordação.

Em 1896, Raphael Bordallo Pinheiro registou a patente da sua versão original da andorinha de cerâmica. Raphael Bordallo Pinheiro e o seu irmão Feliciano já eram artistas de destaque na época. Quem visita Portugal provavelmente já viu os seus pratos de cerâmica – que ainda são feitos com os moldes originais em Caldas da Rainha – com o formato da comida que devem conter e celebrando coisas como repolhos, galinhas e peixes. Estes itens encontraram uma vida nova nos últimos anos entre os millennials e instagrammers, mas o capricho destas obras é diferente do trabalho feito na solene andorinha. Ricardo Brochado diz que a andorinha de Raphael Bordallo Pinheiro marcou um momento crucial na história do país. Portugal estava a afastar-se do romantismo na literatura e na arte para adotar a celebração do realismo. As andorinhas de Raphael Bordallo Pinheiro foram ficando cada vez mais populares ao longo dos anos. Apesar de ainda podermos comprar as versões originais, há artesãos por todo o país que agora oferecem as suas próprias versões desta forma icónica. Os viajantes encontram opções que variam desde os mais de cem euros até aos 50 cêntimos.

As andorinhas também servem como amuletos de proteção. Algumas pessoas acreditam que este símbolo funciona como uma mezuzá judaica, os pequenos rolos de pergaminho que são colocados nas ombreiras das portas e em templos judaicos. Existe uma ligação comum entre o povo judeu e a diáspora portuguesa.

A andorinha representa que existe um ninho algures em Portugal, embora existam portugueses a viver pelo mundo inteiro.

    



mardi 7 juin 2022

ϟαiηт €ṧρґiт

La Pentecôte

1540 / 1560 (Milieu du XVIe siècle)
Île-de-France
Au Louvre : Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes

bas-relief, titre :

 Le Saint Esprit descendant sur la Vierge entourée des apôtres

jeudi 2 juin 2022

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Photographies © Sonia Marques

Dans la mythologie bouddhique et la mythologie hindoue, un kinnara est un amoureux exemplaire, un musicien céleste, mi-homme mi-cheval ou mi-oiseau. Son équivalent femelle est la kinnari. Leur caractère est décrit dans le premier livre du Mahābhārata, où ils déclarent :

« Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n'apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n'admettons entre nous aucune autre créature demandant de l'affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »"

Ils apparaissent également dans plusieurs textes bouddhiques, dont le Sutra du Lotus.
Comme les nâgas ou l'aigle Garuda, les kinnaras habitent l'Himavanta, la forêt mythique qui entoure la base du Mont Meru.
Dans la mythologie d'Asie du Sud-Est, les kinnaris ont le haut du corps d'une femme, et les ailes, la queue et les pieds d'un cygne. Elles sont renommées pour leurs danses, leurs chants et leurs poèmes et représentent un symbole traditionnel de beauté, de grâce et d'accomplissement féminins.

Pensée crépusculaire :

Le plus doux rêve de guérir les choses... Ni pouvoir, ni gratitude, guérir les choses, au passage de son cœur et sa reconnaissance au monde, le chemin est si singulier, sur les empreintes des maux passés, les fantômes dépassés...

samedi 21 mai 2022

﹩øü√εηḯґ﹩ ṧøυṧ-ღ@ґїᾔs






Photographies © Sonia Marques

mercredi 6 avril 2022

♏iя◎ iηḉAяηA⊥

mardi 18 mai 2021

℘@ƴṧα❡ε ρℯїᾔ☂üґ℮



Si la peinture m'était contée ?

Elle se trouverait au détour d'une cabane, en dessous d'une feuille de l'arbre vert, sur les plumes du mâle ou de la femelle d'un oiseau exotique, sur l'eau diluée d'un portrait comme une aquarelle du mois de mai, sur le bleu cyan d'un regard qui en dit long... Elle serait la symbiose d'une mémoire sensorielle, elle serait mes souvenirs avec les êtres chers, la ballade avec le soleil et l'amoureux, l'inquiétude de l'orage, le bonheur qu'il éclate, les gouttes de pluie et l'averse sur nos pieds nus, en connexion sans le Wifi ni le Bluetooth, en télépathie avec l'abeille, le miel de notre cœur...










Photographies et peinture © Sonia Marques

Si la peinture m'était contée ?

Il n'y aurait plus de tableau, plus de Musée, plus de muse, plus de pinceau, juste l'éclat du trait de génie, la trace de son passage au gré du vent et de sa bise discrète... Et les yeux fermés, contempler la peinture ainsi faite.

vendredi 23 avril 2021

ℱℓêḉℌ℮ ♭łℯʊε

Martin-pêcheur


Par deux fois, je découvre du bleu scintiller et plonger dans l'eau, ressortir aussi vite et se percher dans le même arbre, quelle fugacité ! Quelle sagacité de pouvoir observer cet animal, que dire, cette palette de couleur, d'un bleu très particulier... L'étincelant Martin pêcheur : la flèche bleue. Quelques jours après avoir surpris un écureuil intrépide sortir sous la grille d'une maison abandonnée, puis courir devant nous sur le trottoir bien plus rapidement que nous ne pourrions le réaliser et se glisser sous une autre grille pour grimper aussitôt, de toute beauté dans un arbre de fleurs roses. J'avais cette impression d'être au Canada, à Vancouver, où je pouvais approcher les écureuils chaque jour. Le Martin pêcheur est très précieux, à mes yeux. Sa trajectoire fut si surprenante, avant de tomber dans l'eau, qu'il me faisait penser à un colibri... D'ailleurs, je me documentais sur le plus petit oiseau du monde, un colibri-abeille... Pour cette flèche bleue, son plumage est irisé, je le vois brillant comme allumé en plein jour. Pourtant, celui-ci n'a pas de pigment plus intense que d'autres, mais une façon d'être ciselé, chaque plume est géométrique et isolante, ce qui lui permet de trancher lorsqu'il pénètre la surface de l'eau et il s'apparente à des nageoires. Il y a chez ce martin-pêcheur, un effet d'optique provoqué par la décomposition de la lumière, encapsulé dans les barbes et barbules de chaque plume. Dessous, plus sombres sont les plumes. On obtient ainsi un effet Tyndall, un phénomène optique de diffusion de la lumière (effet découvert au XIXe siècle par le scientifique irlandais John Tyndall) Ces jours-ci, je pouvais observer ce phénomène très particulier de la lumière, lorsque je regardais la surface de l'eau. Mes récentes photographies publiées sur ce blog, relatent de cet effet très particulier. Les canards, mâles et femelles glissent le long de ces lumineuses particules. Parfois, c'est la saison, j'ai pu observer des cannes avec leurs petits, bien encadrés...
L'effet Tyndall c'est aussi ce que l'on trouve dans les yeux de certaines personnes, des couleurs bleues/vertes.
Pour l'oiseau bleu, la flèche, ce martin-pêcheur, cet effet est aussi révélé par la vitesse de celui-ci, lorsqu'il vole au-dessus de la rivière. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 45 km/h, et lorsqu'il touche la surface de l’eau, son corps se transforme en une torpille fuselée qui plonge à une vitesse de 2 à 4 m/s !
Comme tous les oiseaux (et je sais de quoi je parle... ou pourquoi je l'écris...) le plumage est entretenu toute la journée. Le martin-pêcheur interrompt ses activités au minimum six fois par jour pour une séance de toilettage d’une vingtaine de minutes. Toute saleté ou défaut de l’étanchéité du plumage représente une menace mortelle. L’oiseau commence par trois à quatre plongeons dans l’eau avant de se poser sur un perchoir. Puis, avec son bec, il lisse et graisse toutes ses plumes. On peut parler d'une beauté remarquable n'est-ce pas ;.)

Alors voici un autre oiseau, qui me faisait penser à celui que j'ai pu observer si près de moi, mais que je n'ai jamais vu de mes yeux : le plus petit, le Colibri d'Elena.
Mellisuga helenae, dit aussi colibri d'Helen, ou colibri-abeille, une espèce d'oiseau de la famille des Trochilidae. Ce nom lui a été donné en l'honneur d'Elena Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach (1810-1896), naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba. D'après Alan P. Peterson, c'est une espèce monotypique. Avec une longueur totale de 5 à 6 cm et un poids de 1,6 à 1,9 gramme, le mâle de cette espèce est le plus petit de tous les oiseaux. La femelle a un poids de 2 grammes et pond possiblement les plus petits œufs amniotiques au monde, bien qu'il n'y ait aucune certitude à ce sujet. Cet oiseau-mouche vit dans les bois, les marécages, les massifs d’arbustes et les jardins. Il a un collier iridescent : une gorge rouge étincelante.
Le voici, une beauté de plus, dans un monde, où l'observation et la contemplation, sont des arts à part entières, délivrées de la prédation, si nous parvenons, à nous positionner à la juste distance.

lundi 12 avril 2021

ℙéρїη◎

Photographies © Sonia Marques

vendredi 15 janvier 2021

ᖘᒪᗩ♈ᙓ-ᖲᗴᑕ ᙢᗢᘮﬡ♈ᗩᓰﬡ-☂ᗢᘮᙅᗩﬡ

mercredi 4 novembre 2020

ℊґʊεṧ ¢εηⅾяéℯ﹩

C'est parti !

300 000 grues traversent ma région en direction de l'Allemagne et des pays nordiques (Finlande, Norvège et Suède) pour s'y reproduire... Sublimes envols de liberté <3

Juste au-dessus de mes oreilles... Grou grou, grou, grou... Elles sont splendides !

Screen shot (© Sonia Marques)


 

dimanche 11 octobre 2020

ρυM℘кiη




Woodstock
est un personnage fictif dans la série du comic strip Peanuts de l'auteur américain Charles M. Schulz, publiée de 1950 à 2000. Il est surtout connu pour être le meilleur ami et acolyte de Snoopy. Le personnage est apparu pour la première fois dans la bande du 4 avril 1967, bien qu'il n'ait été officiellement nommé que le 22 juin 1970. Il est nommé d'après le festival de Woodstock de 1969.


HISTOIRE

Au début des années 1960, Snoopy a commencé à se lier d'amitié avec les oiseaux lorsqu'ils ont commencé à utiliser sa niche pour diverses occasions: une halte pendant les migrations, un site de nidification, une salle communautaire ou un endroit pour jouer aux cartes. Aucun de ces oiseaux n'a jamais reçu de nom, bien qu'ils aient utilisé, à l'occasion (par exemple, le 10 juillet 1962), des bulles de parole, inscrites dans ce qui allait devenir les «chicken scratch marks» classiques des énoncés de Woodstock. Il parle le langage des oiseaux et invente un alphabet plein de points d'exclamation pour exprimer son vrai caractère, ses émotions, ses peurs et ses frustrations. Ce qui distingue Woodstock de tous ces oiseaux précédents, c'est le fait qu'il s'est attaché à Snoopy et a assumé le rôle d'acolyte et d'assistant de Snoopy. Il n'y avait pas eu de relations récurrentes entre Snoopy et les premiers oiseaux qui ont visité la cour des Browns, et Snoopy était plus hostile qu'amical envers ces oiseaux.



Dans la bande dessinée quotidienne Peanuts du 3 mars 1966, une mère oiseau est arrivée pendant que Snoopy était couché sur sa niche, et s'envolait. Peu de temps après, deux poussins ont éclos dans le nid, dont l'un a traîné autour de Snoopy tout au long du printemps, et est revenu le printemps suivant le 4 avril 1967. Schulz a commencé à établir des traits de caractère pour le nouvel ami de Snoopy en révélant qu'il pouvait parler, il avait du mal à voler. À la fin de cette séquence, Snoopy apprend que l'oiseau est son nouveau mécanicien, le premier rôle de soutien de Woodstock. Après cette introduction, Woodstock sans nom est parfois vu avec Snoopy, et d'autres oiseaux continuent à apparaître comme ils l'avaient fait pendant des années. Mais Woodstock est désigné comme l'oiseau qui s'est lié d'amitié avec Snoopy, en partie en continuant à le désigner comme le mécanicien. Snoopy désigne d'abord cet oiseau comme son copain. Cette identification était plus que suffisante pour que les lecteurs sachent s'ils ne l'avaient pas déjà compris, que ce petit oiseau, avec un nom ou sans nom, avait assumé le rôle d'un personnage régulier dans le casting de Peanuts. Schulz ne lui a donné un nom que le 22 juin 1970. Schulz a reconnu dans plusieurs interviews imprimées et télévisées au milieu des années 1970 qu'il avait pris le nom de Woodstock du festival de rock. Le logo du festival montre un oiseau perché sur une guitare.

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Le personnage Woodstock est un oiseau qui devient rapidement le meilleur ami de Snoopy. Le seul personnage non-oiseau qui peut comprendre le discours de Woodstock est Snoopy.  Woodstock travaille souvent comme secrétaire de Snoopy (notamment lorsque ce dernier a été nommé "Head Beagle"). Woodstock joue également au football américain avec Snoopy, essayant généralement d'attraper le ballon mais, en raison de sa taille, il est simplement touché par celui-ci; s'incrustant parfois dans le sol sur une courte distance. Woodstock prétend également avoir des lentilles de contact (8 juin 1995). Woodstock est un petit oiseau jaune au bon cœur. Une fois, lui et Snoopy ont cessé de se parler à cause de la pratique de Snoopy de lire War and Peace un mot par jour. Lorsqu'on lui a dit que Woodstock était attaqué par le chat d'à côté, Snoopy s'est immédiatement précipité à son aide. Il déteste également être confondu avec de mauvaises espèces d'oiseaux (bien qu'on ne nous dise jamais quelle espèce il est réellement)  Woodstock est également un siffleur chevronné. Dans l'émission spéciale, She's a Good Skate, Charlie Brown , lorsque la musique de Peppermint Patty pour une compétition de patinage échoue en raison d'un dysfonctionnement qui ne peut pas être réparé rapidement, Woodstock s'approche du microphone et siffle un O Mio Babbino Caro sans défaut. Il siffle également son rôle dans la chanson "Le meilleur des copains" (via une version instrumentale intitulée "Woodstock's Samba")  Malgré tout le sens et le talent de Woodstock, il est physiquement d'un dessin très pauvre, ce qui est un trait de caractère depuis sa première apparition. Il flotte de manière erratique, souvent à l'envers, et se heurte fréquemment à des objets. Il parvient généralement à arriver là où il veut aller tant qu'il n'a pas à voler trop haut. Il a tendance à saigner le bec s'il dépasse 10 pieds dans les airs. Malgré sa difficulté à voler comme un oiseau, il est habile à piloter. Lorsqu'on lui a demandé où il avait appris à piloter. Pendant l'hiver, il se détend en patinant ou en jouant au hockey sur glace au-dessus du bain d'oiseaux, avec sa propre machine Zamboni pour garder la surface propre. Son seul objectif tout au long de la bande dessinée est de retrouver sa mère afin qu'il puisse lui envoyer une carte de fête des mères.




Et Snoopy... le philosophe... Les banlieues un peu trop tranquilles de l'Amérique profonde y sont particulièrement bien représentées, dans un climat d'angoisse très prégnante et permanente. Notamment avec le personnage de Charlie Brown, dépressif, perpétuellement hanté par l'échec. Snoopy exprime ses questionnements identitaires sur ses origines, sa famille, son passé, avec cette nostalgie qui est caractéristique des Etats-Unis, toujours en quête de racines et d'une époque dorée disparue. Il nous apprend à imaginer un ailleurs, malgré le poids du passé et le caractère fataliste et tragique de l'histoire. Snoopy est indolent et stoïcien, attaché à l'édification d'une sagesse intérieure qui rend acceptable les situations difficiles, il estime que la faute revient au destin qui nous échappe totalement et qu'il nous faut apprendre à accepter. Il se pose dans l'acceptation des événements qu'il vit avec le contrôle de ses réactions. Il dort sur l’angle du toit de sa niche, une situation de déséquilibre extrême, alors qu'il semble confortablement installé. On croit qu’il ne pense à rien, alors qu’il passe son temps à tout observer et commenter, et à en tirer des sentences subjectives et géniales. Il est sur un véritable poste d'observation du monde, l'air de rien, il ne s'enferme pas dans sa niche. Il se rêve en héro, mais son quotidien c'est sa niche et son petit jardin. Il s'évade dans ses rêves, avec sagacité comme un roi dans son royaume, fidèle à ses proches, qui sont ses serviteurs : Charlie son maître et Woodstock son secrétaire minuscule et fragile. Évidemment, il s'ennuie et déprime, il semble abattu, car rien ne change autours de lui, les années passent et il en conclut : « Parfois ma cohérence m’émerveille ! » Son humour libère les angoisses par sa créativité, sa façon de voir le monde, même si son bonheur parfait est d'être lové avec Charlie son maître, devant la télé et une pizza. Quelque part, sa vie de chien, nous situe dans la vie d'un lecteur et d'une lectrice, chien et chienne de vie.





jeudi 4 juin 2020

koo-0oo

50 Bird Species and the Sounds They Make - AAAStateofPlay.com - Infographic

vendredi 17 avril 2020

ℭ⑂¢ℓ◎℘ṧї☂тα ⅾḯ☺ρнт♄αʟмα

Ces photographies viennent d'Australie et sont de :

© Mat Gilfedder (la plus grande en bas) © Hal and Kisten Snyder (en haut à gauche) ©  Enoch Bultreys (en haut à droite)

Je viens de les voir du photographe des oiseaux qui participe à notre groupe, qui nous annonce que ce sont des Double-eyed Fig-Parrot (Cyclopsitta diophthalma)

Des spécialistes nous indiquent, que bienheureusement les incendies d'Australie ne les ont pas éradiqués ;.)

La Psittacule double-œil (Cyclopsitta diophthalma) est une espèce d'oiseau de la famille des Psittacidae originaire des forêts tropicales primaires de Nouvelle-Guinée. Des colonies de cette petite espèce se sont établies le long de la côte australienne dans l'est de la péninsule du cap York. C'est la plus petite espèce de cette famille présente en Australie. Cet oiseau se nourrit essentiellement de fruits (en particulier de figues), de fleurs, de baies et de graines.

Amateure des Psittacidaes, cette espèce est magnifique et d'un air très mutin <3
Certains jours, on peut se sentir telle une psittacule double-oeil, que les catastrophes et les chasseurs, souhaitent supprimer.
Mais non. Comme le printemps, ils sont là devant nous. Et nous sommes parmi tous ces êtres de couleurs.
Bonjour bel oiseau ! Qui sait, un jour, nous nous rencontrerons <3

lundi 17 décembre 2018

ß◎ηηεṧ ḟê⊥℮ṧ !

Photographie : The jazzist Graphisme : Kiwaïda

samedi 17 novembre 2018

♭℮αʊ⊥ḯƒʊℓ ʟiƒℯ

Que la vie est pleine de surprise, du genre aux plumes, du vilain petit canard nommé ainsi par la norme aux beautés spectaculaires des femelles et des mâles aux couleurs distinctes, les éclectiques sont magnifiques ! De petits pinceaux magiques en devenir, de longs tubes qui cachent leurs secrets. N'être un mâle ou n'être qu'une femelle, mais naître au monde et déjà savoir être, avec ses pinceaux secrets. Tout un art volatil... Rêves réalités. La vie et la mort liées par la même inconnue. Infinie.

jeudi 11 mai 2017

ṧẘℯℯт

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Photographie © Sonia Marques

lundi 11 janvier 2016

ᕼᗩᖇℱᗩﬡᘐ ᖙᗴᔕ ﬡᗴᓰᘐᙓᔕ



Dans l'ouest de l'Île de Montréal, le 3 janvier 2016, au matin, sur les caméras de surveillance du réseau routier de l'autoroute 40, à la hauteur du boulevard des Sources : un harfang des neiges.

mardi 12 mai 2015

ᑭᓮᖘ〇ᖇᘉᓰ♈ᕼ〇ᒪ〇ᘐᓮᕮ



La session de Christophe Chassol "Pipornithology"

Avec Big Sun, son rayonnant quatrième album, Christophe Chassol clôt sa trilogie d'ultrascores (la méthode d'harmonisation du réel qu'il a développée) commencée à la Nouvelle-Orléans créole (Nola Chérie, 2011) et poursuivie en Inde (Indiamore, 2013). En mars 2014, il part pour la Martinique, d'où sa famille est originaire, ces Indes de l’ouest au cœur de ce qu'il souhaite exprimer de plus personnel et de plus universel. Avec la chef opératrice Marie-France Barrier et l'ingénieur du son Johann Levasseur, ils filment et enregistrent des rencontres, des scènes de la vie quotidienne, le carnaval: un documentaire impressionniste qui constitue la matrice de Big Sun.

Au retour, il compose, monte, assemble, répète et crée les 27 plages d'une odyssée de l'espace antillais en 70 minutes. Big Sun allie le sifflement d'un oiseau et celui de Pipo Gertrude, la poésie de Joby Bernabé, la conversation d'une habitante de la montagne, le rap de Sissido et Samak, la flûte de Mario Masse, le carnaval de Fort-de-France, les conques, le son de la mer ou le chahut d'une partie de dominos. Et de somptueuses pièces comme La Route de la Trace ou Reich & Darwin, qui surgissent au détour d'un virage et nous éblouissent....


Et superbe Odissi (Indiamore)

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