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mercredi 3 mai 2023

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Beau Is Afraid
, (Beau a peur) est un film d’horreur américain, une comédie dramatique réalisée par Ari Aster, sortie en 2023. Il met en scène l'acteur Joaquin Phoenix dans le rôle de Beau Wassermann, un homme doucereux et peureux, qui s'embarque dans une odyssée surréaliste pour retrouver sa mère, affrontant ses plus grandes peurs en chemin, au rythme d'un stress haletant et de scènes captivantes, merveilleuses et épouvantables.
Ne pas se fier à ce visuel enfantin, qui fait partie de l'animation insérée au cœur du film, réalisé par les géniaux cinéastes chiliens Cristóbal León et Joaquín Cociña. Car, ce film est une dinguerie, un cauchemar à n'en plus finir... de trois heures !
L'acteur, excellent comme souvent,
interprète un personnage non héroïque, bedonnant dépressif paranoïaque, maltraité par sa mère, un homme-enfant en forme de sac triste, au phrasé marmonné. Son innocence n'est pas supportable dans un monde qui recherche sans arrêt le coupable idéal et n'admet aucune excuse, elle est jugée sans cesse à l'aune d'actes manqués, ceux des autres, prise dans le
maelström d'une société chaotique et terrorisante, insécuritaire à souhait, qui frise avec le freak show et l'épouvante.
Beau se
défini par sa culpabilité, d'où émerge ses angoisses dévorantes. Sa mère dominatrice, incapable de le rassurer, lui inflige son mécontentement permanent, dont il tire une indécision, mettant à rude épreuve son entourage, par ses hésitations, ne sachant que balbutier, s'excuser, être désolé de voir les abominations du monde, tel un Jésus martyrisé. Poussé à la confession, à rechercher au fond de lui ses péchés,
que la reine-mère lui ordonne de dire, avec l'aide manipulatrice de son complice le psychothérapeute, il se retrouve piégé par ceux qui représentent cette loi divine et supérieure. Sa petite voix intérieure, quasi inaudible, est écrasée sans cesse, par des ordres venus de son passé, qui l'empêchent de grandir et discerner. Dans une confusion perpétuelle, Beau traverse des humiliations répétitives, sans qu'il ne puisse jamais les arrêter au fil de l'eau du cours de sa vie. Il est conduit ainsi à revisiter les croyances inculquées, les fausses, et rechercher, ce pourquoi, il demeure dans une cage dorée psychologique, enfermé par sa mère célèbre. Elle travaille dans la publicité et ses slogans plébiscités bienveillants provoquent une dissonance cognitive face à la maltraitance subie, tandis qu'il vit dans un taudis, addict aux médicaments, aux formules toujours plus nocives, et mortelles inscrites sur des étiquettes. Il ne transgresse pas la loi de la mère supérieure, il est transgressé par elle, entièrement soumis, dans une peur infantile et castratrice.
L'élément fantastique de l'installation immense,  d'un sexe avec ses testicules, un peu dans le genre
kaijū eiga, une sorte de grande sculpture molle, enfermée au grenier par sa mère, lieu où est également enfermé son père, fait figure de l'imaginaire du conte de Barbe-Bleue, où sont enfermés les prisonniers des prédateurs, et ici de la prédatrice. Le grenier est un cachot-mensonge, lieu de l'inconscient freudien, s'y aventurer est à ses risques et périls. N'ayant jamais accès au bonheur tant promis par la société publicitaire, véhiculée également par l'animation colorée assez magique et salutaire après autant d'épreuves, subies par les spectateurs, Beau comprend qu'il n'a jamais joui, trop empêtré dans l'histoire fictionnelle transmise par sa mère, lui interdisant toute relation sexuelle, au risque de mourir. Il ne s'est jamais affranchi de ce mensonge, une fiction qui maintient l'enfant unique dans sa cage, jusqu'à un âge avancé. Cet âge est l'odyssée de ce film, un moment critique, qui représente littéralement un accouchement, telle une arrivée angoissante dans  un monde angoissé, de cris. Beau n'a pas poussé son premier cri comme les autres. La différence est traitée ici, par l'indifférence du monde, autours du personnage. Ce qu'il se passe autours de Beau forme un film, tandis que Beau, dont les spectateurs endossent la peau, assiste aux scènes les plus surréalistes, sans qu'on ne sache qui est-il vraiment. Son entourage lui récite sa vie et son passé, ce qu'il doit faire, avancer comme un pion sur un jeu, dont il ne maîtrise aucun paramètre. De surprises en surprises, il tombe dans tous les pièges, les spectateurs deviennent à leur tour, voyeurs et donc complices, sans broncher, des mauvais traitements.
Beau représente ce secret du "vieux garçon", celui nommé ainsi, dans un temps reculé, pour définir de façon péjorative, un homme qui ne s'est jamais marié, mais qui n'est plus considéré jeune non plus, toujours lié à sa mère.
Il se traine au gré de ses humeurs et ses hallucinations. "La supérieure" qui ne meurt jamais, lui arrache, in fine, ses confessions, dans un tribunal, au-dessus de l'eau, il serait lâche et égoïste, jamais à la hauteur de ses attentes, la mère, seule victime. Jugé comme trouillard et dégonflé, sa défense tombe à l'eau. Il n'est définitivement pas l'homme providentiel.
Cette saga surréaliste est un supplice et foisonne de paranormal, de sectes et théâtres mises en abîme, un film étrange, merveilleusement imprudent, et vivifiant. Qui
croire ? Les fantômes, les démons, la communication avec les morts, le personnage est un courageux qui s'ignore, il a le don de l'expérience et de l'inconnu. Beau est affublé de toutes les tares laides du monde, hors, il est beau et médiumnique. La fable est initiatique. Les effets émétisants sont interprétés par le personnage qui vomi littéralement de sidération et nous offre des plages de respiration, quand il parvient à fuir les différentes communautés sectaires ou lieux hostiles, et, pour les spectateurs, peut-être qu'il émane une forme cathartique de ces secousses psychologiques, depuis le liquide amniotique, où baignent les vibrations de la folie du monde caverneux. Le temps défile sans que l'on s'en aperçoive, comme les saisons et le vieillissement de Beau, qui rejoue à volonté sa vie, toujours coupable à la place des autres. La spacialisation du son déroute et terrorise, la première heure, il faut s'accrocher, comme le personnage au plafond, au-dessus d'une baignoire. Entre agacements et effets hilarants des troubles anxieux des scènes, la paix arrive par surprise, pour mieux nous descendre plus profondément, prendre pitié de cet homme si doux, vulnérable et incapable de violence, dans un monde cruel et machiavélique. Une satire judéo-américaine, qui frôle avec les arts plastiques. Il me faisait penser à un autre film, Dogville réalisé par Lars von Trier, en 2003, aussi en pièce de théâtre, une parabole cruelle de la violence des rapports humains, de la noirceur de l'âme. Toujours cet étranger qui arrive dans une ville, une forêt habitée, une maison, une famille, devenant insidieusement le bouc émissaire des maltraitances historiques de ces geôles, dont raffolent les prédateurs, à priori, très attentionnés, trop attentionnés, jusqu'à chosifier Beau, cet étranger, à lui-même.
Le film d'animation est un rêve éveillé, une pièce de théâtre dans la pièce de théâtre. La trame s'inspire d'une sorte de Société religieuse des Amis, évangéliste, où Beau arbore le costume d'un pseudo-Quaker, et illustre un retour à la spiritualité et à la simplicité du christianisme primitif, avec les désastres de la nature, qui finissent par lui prendre sa famille. Dans ce petit film, le personnage doit à nouveau abandonner l'idée d'une famille nucléaire. Beau est invité à regarder cette pièce, à revivre son passé et rencontrer son père, qui n'est pas mort, le mensonge de sa mère. En arrière plan, une sorte de fou furieux, gros personnage bas de plafond, cible Beau avec son GPS embarqué sur son téléphone mobile, depuis des lustres afin de le cribler de couteaux. Ce personnage moyenâgeux, en guenilles, court et traverse le temps, il harcèle Beau, téléguidé par cette loi suprême, dont le psychanalysé ne s'est pas encore débarrassé.
La persécution est une parabole, dans ce film, elle s'illustre de différentes manières. Le film commence par le harcèlement que subit Beau, dans son appartement, par des missives écrites, des lettres glissées sous sa porte, sans qu'il ne puisse savoir qui les écrit, l'accusant de mille maux, d'actions qu'il n'a jamais commises, d'être le voisin qui nuit à l'ensemble des habitants, alors qu'il est persécuté par ceux-ci, jusqu'à ce qu'il perde totalement l'accès à son dernier cocon, son lieu de vie, volé et donc violé par tous ses voisins errants malveillants, sans domiciles fixes, ou tueurs en série. Malgré sa tentative d'expliquer l'horreur qu'il subit à sa mère au téléphone, celle-ci lui fait penser qu'il affabule.  Elle minore ce qu'il vit, afin de demeurer cette mère dominatrice, ayant bien plus d'importance que lui. À ce moment précis, Beau a le choix, mais encore une fois, il craint que sa mère ne meurt, comme s'il en rêvait, par une atroce circonstance extérieure, le lustre qui tombe sur sa tête. Puisqu'il ne souhaite pas s'émanciper (dire non), ni rêver qu'il tue sa mère, il aspire à ce que les évènements décident à sa place. Le complexe œdipien est sublimé le long du film, et ne se résout pas. Il est dans l'obligation de venir à son enterrement, sans y parvenir à temps. Sa mère aura maquillé sa mort et réapparaîtra encore, hanter même sa première relation sexuelle, en tuant sa conquête (son amie d'enfance), la cristallisant capable de rendre frigide tout individu, s'opposant à ses propres désirs de destruction. Beau serait ce maso obéissant au souvenir de sa mère sado.
La scène de l'appartement formule, à elle seule, l'acharnement dont est victime Beau, de la part de son entourage, alors qu'il se trouve sans aucune défense, ni aucune protection, et sans qu'il ne soit jamais cru par sa mère, qui l'accuse sans cesse d'être un menteur ou de la manipuler : structure parfaite d’inversement des pervers, renverser la vérité et accuser la victime d'être l'agresseur, tactique bien rodée, jusqu'au jugement dernier.
La scène du tribunal est somptueusement étrange, et mortuaire, une sorte de stade et d’embarcadère, où les barques au clair de Lune, échouent, sans pouvoir s'échapper, et sans avocat évidemment, face aux autres, flous et gris, tous ces visages sans visages, contre lui. On y apprend un peu plus sur son identité, puisqu'il est jugé, Beau serait né un 10 mai 1975, une date choisie, générationnelle, de celles et ceux qui approchent de la cinquantaine, en plein fantasme de l'intelligence artificielle, où l'on vend l'idée que bientôt, chacun pourra choisir ses souvenirs, inventer sa mémoire, recréer sa biographie, choisir son passé, imager sa vie (faire son cinéma) Au moment de son jugement à la moitié de sa vie, il est déjà passé par la case des très vieux messieurs, histoire d'avoir déjà vécu ce qui peut l'attendre, s'il ne se transforme pas. Le bilan au bord de la noyade, symbolise le cap de la cinquantaine, le moteur est fatigué, et l'eau est noire, profonde et insondable. La systémie dans laquelle se situe Beau, se boucle à la source de son trauma d'enfance, sa naissance, de sorte que le spectateur peut ressentir son enfermement, puisque la clôture est jusqu’au-boutiste.
Quelque part, il y a un peu d'Alice au pays des merveilles, avec les merveilles en moins, quoique la magie de l'animation faussement naïve en stop motion, apporte une féérie délicatement moqueuse de l'angélisme d'une vie réussie et méritante. Les épopées initiatiques et folkloriques fleurissent et flétrissent à tout bout de champs... Soirées de costumes de coccinelles et journées en pyjamas, que choisir ? La direction à droite ou à gauche ? Et le retour à la case départ : Mom.
Beau tente désespérément de rejoindre sa mère.

Il y a un peu de kaijū eiga, genre de films japonais, quand les aliens assiègent les villes, sauf que l'assiégé ici, c'est Beau. Et les spectateurs aussi... Apocalypse psychologique...

vendredi 27 janvier 2023

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Alice (en tchèque : Něco z Alenky, littéralement Quelque chose d'Alice) est le premier long métrage de l'artiste multiforme tchèque Jan Švankmajer, de 1987 réalisé à partir de l’œuvre de Lewis Carroll.

Fabuleuse découverte, il y a quelques années de découvrir ce film, et tous les autres de cet artiste tchèque. Il y a quelque chose d'inoubliable, lié aussi aux sons étranges, aux précipitations, je me souviens d'un aller-retour entre le muet (le mutisme) et les cris, les bruits des articulations, les gesticulations, et toutes les formes de liquides gustatifs, et les dérèglements notoires de l'histoire d'Alice. Lorsque les marionnettes continuent de bouger, et que le son disparait, on ne peut que contextualiser ce film avec l'histoire de l'artiste pris dans la dictature communiste de 1968 à 1989. Il subit, comme de nombreux artistes une censure, cette sorte de langue coupée, qui est imagée dans ce film d'animation. Il y a aussi dans ses fictions une mise en scène de traumatismes. Beaucoup de ses scénarios ne voient pas le jour et un grand nombre de ses films sont censurés dès leur sortie. Il lui est d'ailleurs interdit de filmer durant 7 ans. La censure communiste a aussi influencé le travail de Jan Švankmajer d'un point de vue formel et thématique : l'animation et le théâtre de marionnettes subissaient moins le joug de la censure que la fiction réaliste.
Jan Švankmajer se tenait à distance de la dissidence et aussi du régime, cette position fut théorisée comme la « double isolation ».
En 1970, il rejoint avec sa conjointe Eva Švankmajerovà, artiste et écrivaine, le groupe surréaliste de Prague. Le surréalisme tchèque se caractérise par ses positions politiques de gauche anti-dogmatiques. Il a été banni dès 1948, suite au putsch communiste, en raison de la publication en 1938 d’un texte de Karel Teige paru dans Surrealismus proti proudu (Surréalisme contre le courant) dans lequel il compare les dictateurs stalinistes aux fascistes. Pour Švankmajer, le surréalisme représente bien davantage une position rebelle anti-totalitaire qu’un courant esthétique.

 Jan Švankmajer explique : « Je n'ai pas vraiment souffert d'être empêché de faire des films pendant sept ans ; je continuais mon travail de plasticien. Je ne suis pas un cinéaste. »

Quelque chose d'Alice fut tourné dans ce contexte historique. À la fin des années 80, la République Tchèque était encore sous le joug d'une dictature communiste qui contrôlait la culture et le cinéma, et n'autorisait que les films de propagande ou pour enfants. Anti-communiste, Jan Švankmajer refusait de se plier à la propagande mais pour voir ses films distribués, il était obligé de se tourner vers les œuvres enfantines. La liberté prise, dans ce film, et même par rapport à l’œuvre de Lewis Carroll, a été possible par le soutien de producteurs étrangers. Sont exprimés les rêves, l’inconscient, le jeu avec les cadres et normes et morales, tout se décale et s'invente dans des bribes de souvenirs d'enfance, où le mélange est possible, de matières, d'organiques, de végétaux, d'objets du quotidien, dans une vétusté très créative, onirique. Ses techniques sont aussi extrêmement variées et font appel aux 5 sens, c'est sensoriel, c'est tactile, et cela touche à ce qui loge dans le secret de notre intimité.

« Mes expérimentations tactiles ont commencé un peu par dépit. Mon premier objet tactile a pris forme peu après que j’ai dû cesser de travailler à mon film Le Château d’Otrante (1973-1979). J’ai fini par refuser de refaire une scène pour obéir aux ordres de la direction de Krátky Film. Comme ce n’était pas ma première confrontation avec la censure consécutive à l’occupation soviétique, j’en suis venu à conclure que je ne pourrais effectivement plus réaliser mes propres films. Cette situation a duré sept longues années, durant lesquelles je me suis consacré à l’étude approfondie du toucher en relation avec l’imagination. Je me suis orienté vers un domaine de création qu’on pourrait presque considérer comme l’extrême opposé du film audiovisuel. Sans cette interdiction, les expérimentations décrites dans ce livre n’auraient probablement jamais eu lieu : voilà pour l’idée selon laquelle les systèmes totalitaires et la censure exerceraient un frein sur la création originale. C’est, en un sens, exactement le contraire. Les difficultés à surmonter et les interdictions à contourner donnent un coup de fouet à la méfiance et à la subversion, ressorts inhérents à toute création digne de ce nom. »


vendredi 29 janvier 2021

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En 2000, Princesse Mononoké, l’œuvre d’Hayao Miyazaki, du Studio Ghibli sortait dans les salles françaises, un mois de janvier. Un chef-d’œuvre absolu, l'un de mes préférés d'Hayao Miyazaki, un manifeste contre le saccage de la Nature.
Dans un univers médiéval, Ashitaka, un jeune prince d’une tribu oubliée, tue un Dieu sanglier pour protéger son village. Maudit par celui-ci, il prend la route pour vaincre la malédiction. Dans son périple, il découvre la ville des forges, tenue par Dame Eboshi. Il découvrira que les Dieux ne sont pas immortels et que, chaque jour, les hommes guerroient entre eux et saccagent la montagne pour l’obtention du minerai de fer.
Saga mythologique, celtique, les femmes à l'honneur. Le cerf le symbole de Princesse Mononoké, ci-dessus, le dieu-cerf.
Miyazaki critique le marxisme, pour le réalisateur japonais, la lutte contre les mauvais côtés de la nature humaine passe forcément par la défense d’un ordre naturel et traditionnel. Et face à la destruction de cet ordre ancien qui entraîne la destruction de toute vie, il appelle à un ordre nouveau. Une société nouvelle basée sur le retour à la sacralisation et au respect de la Nature et de la Beauté. Une société dans laquelle tous les hommes regarderaient le monde avec le souci du bien commun et le rejet de l’hybris.
C'est un conte animiste, un récit initiatique, un film d’aventure d'une guerre violente entre 2 mondes, celui des hommes et celui de la nature, peuplée par les plantes, les sangliers, les loups et les kodamas, ces petites créatures blanches merveilleuses qui oscillent de la tête en produisant un petit bruit d'os... Tous ces êtres de la forêt sont protégés et guidés par le Dieu Cerf, qui préside aux destinées humaines et animales... La technique des hommes progresse et met à mal la nature... Comme dans beaucoup de ses films, Miyazaki ne ménage pas la modernité, et le progrès, mais il ne prend pas position non plus, il interroge et joue sur les déséquilibres, et l'équilibre. Ce film est très impressionnant, qui veut quelques kodamas pour poser les bonnes questions ? Des loup et des masques... Oui mais des masques inventifs, et l'amour, le sacre de la nature, une mystique des combats nécessaires pour se transformer et s'adapter à son environnement naturel.

Kodama (木霊, kodama, littéralement : « esprit de l'arbre ») est un yōkai du folklore japonais. Il s'agit d'un esprit vivant dans un arbre. Il peut avoir des formes très variées. Selon la légende, l'écho que l'on peut entendre en montagne est provoqué par ces yōkais.


Ne jamais imaginer que les êtres paisibles, sont paisibles.

mardi 30 juin 2020

ℒ‷∃ϰ☂ґα◎яḓ☤ηα☤ґℯ ✔◎¥@ℊ℮ ∂℮ ♏αґ☺ᾔα



L'Extraordinaire Voyage de Marona est un film d'animation dramatique franco-belgo-roumain réalisé par Anca Damian, sorti en 2019.

Superbe !

mardi 3 mars 2020

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Directed & Animated by Jamie Wolfe jamiewolfe.com Stream "Sedative" by Hollis levelmusic.lnk.to/sedative Written and produced by Hollis and Chucky Kim Live Drums by Stefan Litrownik Recorded by Chucky Kim and Elan Wright, Ruby Room, Seattle Mixed by Mikaelin 'Blue' BlueSpruce, Lounge Studios, NYC Mastered by Joe LaPorta, Sterling Sound, NYC