Photographies © Sonia Marques

Dans la mythologie bouddhique et la mythologie hindoue, un kinnara est un amoureux exemplaire, un musicien céleste, mi-homme mi-cheval ou mi-oiseau. Son équivalent femelle est la kinnari. Leur caractère est décrit dans le premier livre du Mahābhārata, où ils déclarent :

« Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n'apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n'admettons entre nous aucune autre créature demandant de l'affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »"

Ils apparaissent également dans plusieurs textes bouddhiques, dont le Sutra du Lotus.
Comme les nâgas ou l'aigle Garuda, les kinnaras habitent l'Himavanta, la forêt mythique qui entoure la base du Mont Meru.
Dans la mythologie d'Asie du Sud-Est, les kinnaris ont le haut du corps d'une femme, et les ailes, la queue et les pieds d'un cygne. Elles sont renommées pour leurs danses, leurs chants et leurs poèmes et représentent un symbole traditionnel de beauté, de grâce et d'accomplissement féminins.

Pensée crépusculaire :

Le plus doux rêve de guérir les choses... Ni pouvoir, ni gratitude, guérir les choses, au passage de son cœur et sa reconnaissance au monde, le chemin est si singulier, sur les empreintes des maux passés, les fantômes dépassés...