CANICULA / Petite chienne

Le terme de canicule se rapporte à une vague de chaleur très forte qui se produit en été et qui dure plusieurs jours et nuits. La caractérisation thermique d'une canicule est subjective, car elle dépend de la sensibilité des populations et donc du lieu où elle se produit. En Europe de l'Ouest, il est considéré qu'une canicule correspond à une température de nuit supérieure à 18-20 °C et une température de jour supérieure à 30-35 °C. En France métropolitaine, la période la plus propice aux canicules s'étend du 15 juillet au 15 août. Les services météorologiques préviennent qu'il existe un risque de canicule lorsque pendant au moins trois jours, les températures minimales, en particulier la nuit, sont au-dessus de 20 °C et les températures maximales supérieures à 33 °C. Mais cette définition peut même varier. Le terme canicule est apparu aux alentours de 1500. Il vient de l'italien canicula qui signifie petite chienne. L’étoile Sirius, Canicula, est l’astre le plus brillant de la constellation du Grand Chien qui se levait avant le Soleil (lever héliaque), durant l'antiquité, pendant la période des grandes chaleurs. du ciel après le Soleil. Les Égyptiens qui associaient cette étoile au culte d’Isis lui concédaient des pouvoirs surnaturels, notamment dans la régulation des crues du Nil. Levée et couchée avec le Soleil, du 24 juillet au 24 août, elle double l’activité de ses feux et donc du climat solsticiale. Elle est considérée comme l’étoile de la chaleur. « Canicule » désigne donc tout naturellement les périodes marquées par une forte hausse des températures.

Source : Futura Science

Écaille de tortue

Les robes écaille de tortue (ou tortoiseshell) sont définies par la présence de teintes à la fois de roux et de noir dans le pelage des chats. Lorsque du blanc est également présent, la robe prend le nom de tricolore (ou isabelle, calico ou chatte d'Espagne / tortoiseshell-and-white). Pour des raisons génétiques, elles sont portées presque exclusivement par les femelles.

Carrelage

« carrelage »; forme altérée dosirâcum, du grec ostrakon, «coquille», «écaille», puis « carreau de brique ».
Étymologie de la langue française - 1938

Le terme de carrelage désigne à l'origine l'action de poser des carreaux, puis, par métonymie, le résultat de cette action. Il désigne alors un revêtement de sol ou de murs formé de carreaux de céramique - terre cuite, carreaux de faïence, carreaux de grès (souvent appelés grès-cérame) - ou bien carreaux de marbre ou de ciment ou encore carreaux de vinyle. Ces différents types de carreaux sont juxtaposés puis collés ou scellés. Un carrelage est couramment utilisé pour la finition et la décoration des sols et des murs pour les habitations et autres locaux, aussi bien à l'intérieur qu'en extérieur.

Parmi les plus connus, on peut citer les Azulejos, carreaux bleus d'Espagne, Portugal, Mexique. Les carreaux sont depuis l'origine très utilisés dans la civilisation musulmane, en particulier les lieux de culte, en utilisant essentiellement les formes et les effets géométriques, les représentations humaines ou animales étant interdites par la religion.

Les premiers carreaux apparaissent en France dans les édifices religieux au VIIIe siècle et se développe dans les maisons de notables au XVIIIe siècle, l'application de faïence peinte sur les carreaux datant du XVIe siècle tandis que leur usage se démocratise à partir du XIXe siècle. Concurrencé par les parquets de bois, il se destine alors aux lieux moins nobles (passages, pièces de service) des bâtiments. 

Dans la construction, le carrelage est réalisé par le carreleur. Les carreaux peuvent être en grès émaillé, grès brut, grès cérame, grès cérame pleine masse, grès cérame rectifié, grès cérame poli (lalmatto), émaux, pâte de verre, ciment ou encore terre cuite.

    Tomette
    Opus incertum
    Azulejos
    Carreaux de Delft
    Carreau ciment

Source : wikipédia

Sur le carreau /

Cette expression, qui existe depuis le tout début du XVIIe siècle, est en général précédée de verbes comme 'être', 'rester', 'envoyer' ou 'laisser'. Depuis 1160, le 'carreau' désigne un pavé plat de terre cuite servant à paver un sol. Par extension, le terme sert aussi à désigner toute surface couverte par des carreaux. Et c'est parce qu'une personne blessée ou tuée à l'intérieur d'une habitation gisait sur le carreau que notre expression est née. Actuellement, elle s'utilise aussi dans des situations moins extrêmes, simplement lorsque quelqu'un est en difficulté.


Patio pour canicule et cuniculture

Vernissage des écailles

Le lapin japonais

Le japonais est une race de lapin domestique issue vraisemblablement de la sélection du hollandais tricolore pour lui faire perdre ses marques blanches.

Extraits du livre de 1900  « Les Races de Lapins » d’Eugène Meslay :

 « Nous avons vu figurer lors du concours général de 1887 dans la classe des lapins communs, une variété qui avait vivement excité la curiosité. Ils étaient tricolores et portaient le nom de Japonais. » M. Naudin   Revue Avicole 1894.
Depuis trois ou quatre ans, il paraît dans les expositions du Concours Général Agricole, du Jardin d'Acclimatation et de la Société nationale d'Aviculture, sous le nom de Lapin Japonais, une race de lapins composée d'animaux remarquables...» M. Mégnin, édit. 1891.

 «... Les Japonais, comme couleur et marques, ressemblent assez au tortoiseshell cat; leur aspect est très séduisant et certainement ils ne tarderont pas à prendre rang parmi nos principales races... » Dans un entrefilet (F. and F, 1899)

« Le Japonais a la robe étrange, jaune, noire, orange... Mme de Boislandry, Sic. MM. Naudin, Mégnin. »
En France et en Belgique, nous appelons Japonais le lapin écaille ( tortoiseshell, tricolore) jaune, brun et noir, parfois, jaune, brun, gris, noir et blanc...»

En France, il est souvent appelé « écaille de tortue ». Mais où donc est le blanc dans la carapace de la tortue commune? Les anglais le nomment « tortoiseshell » ; le Chat tortoiseshell est noir, orange, jaune. F. and F. 1897.

Dans tout Japonais, le noir est nécessaire, car c'est cette couleur qui constitue les marques (tête et zébrures). En dehors du noir, les nuances qui se rencontrent le plus fréquemment sont l'orange et le jaune. Mme de Boislandry, MM. Mégnin, de Foucault. L

e gris et le bleu se voient plus rarement ; ces nuances sont d'ailleurs moins estimées. « On aime les couleurs bien marquées et ne tirant pas trop sur le gris cendré ou pâle... M. Brulhart. « Les plus recherchés sont ceux qui présentent les couleurs les plus franches... »

Avic. Zébrures : «... Le dos étant plutôt zébré... Le dos zébré de bandes noires et roussâtres...» M. Naudin. « ... Le noir est constitué par des charbonnures formant deux, trois, ou plus, larges zébrures transversales sur le dos et descendant sur les côtés...») Sic M. Mégnin, Brulhart.


Négus sur volets écaillés

> Photographies © Sonia Marques