Satori & Cafuné © Sonia Marques

Un jour, un dieu décida de descendre sur terre et de prendre la forme d’un homme affamé. C’est ainsi qu’il alla dans une forêt pour se rendre compte de la capacité des animaux à survivre dans les bois. À sa vue, toutes les bêtes résidant dans la forêt lui ramenèrent de la nourriture. Le singe, en grimpant dans les arbres, lui ramena des fruits. L’ours, en allant pêcher dans la rivière, lui offrit des poissons. Les oiseaux chassèrent des insectes et des vers. Tous avaient un présent pour lui, à l’exception du lapin. Il eut beau faire tout ce qu’il pouvait, il ne réussit pas à trouver de la nourriture pour l’homme affamé. Tous les animaux commencèrent à se moquer de lui. Et le lapin, triste, voulait par-dessus tout lui venir en aide. C’est alors qu’il demanda à ce qu’on allume un feu. Et il décida d’offrir sa propre vie, sa propre chair, en se sacrifiant dans le feu. Le dieu fut très ému par cet acte et décida de lui sauver la vie. Puis, en récompense, l’envoya habiter sur la Lune. Depuis ce conte, les japonais voient se dessiner un lapin sur la Lune quand celle-ci est pleine. Et chaque année, le 15ème jour du 8ème mois lunaire (septembre/Octobre) se tient la fête « Tsukimi », la fête de la pleine lune.

Légende du lapin lunaire, ou "lapin de Jade" : Dans le folklore asiatique jusqu’aux contes bouddhistes de Jakata, la légende du lapin lunaire est aujourd’hui toujours célébrée en Chine, au Japon, en Corée, au Sri Lanka, en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge, ou encore en Birmanie.

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Two Rabbits - 1930 - Shoson Ohara (Koson) 1877-1945

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Intriguée levant ses yeux vers la lune, observant ses marques, j'observe une paréidolie :  la naissance de la légende du lapin lunaire ou lapin de Jade.

Et des légendes, car la vision lunaire est changeante, des territoires aztèques à l’Est de l’Asie, les humains vivent, pensent et croient différemment. Dans le Chu Ci, une anthologie de poèmes chinois datant de plus de 400 ans av. J.-C., le lapin de la lune y est accompagné d’un crapaud et y prépare un remède pour les mortels. En Asie de l’Est, le lapin est représenté avec un pilon et un mortier et produit l’élixir de vie pour la déesse de la lune Chang’e.

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C’est cette histoire qui depuis Houston a accompagné 3 astronautes au destin d’exception, jusqu’au premier pas de l’Homme sur la lune, territoire mystérieux et tant convoité. Mission Apollo 11, 5e jour (20 juillet 1969), préparations pour l’atterrissage sur la Lune :

095:17:28
Evans : Roger. Among the large headlines concerning Apollo this morning, is one asking that you watch for a lovely girl with a big rabbit. An ancient legend says a beautiful Chinese girl called Chang-O has been living there for 4,000 years. It seems she was banished to the Moon because she stole the pill of immortality from her husband. You might also look for her companion, a large Chinese rabbit, who is easy to spot since he is always standing on his hind feet in the shade of a cinnamon tree. The name of the rabbit is not reported.
095:18:15
Collins : Okay. We’ll keep a close eye out for the bunny girl.

Traduction : Evans : Parmi les grands titres de la mission Apollo ce matin, il y en a un qui demande à ce que vous guet tiez une adorable fille avec un grand lapin. Une légende ancienne raconte qu’une magnifique fille chinoise du nom de Chang’O vit là-bas depuis 4000 ans. Il semble qu’elle ait été bannie sur la Lune pour avoir volé la pilule d’immortalité à son mari. Vous devriez aussi chercher son compagnon, un grand lapin chinois, facile à trouver puisqu’il se tient en permanence sur ses pattes arrière à l’ombre d’un cannelier. Le nom du lapin n’a pas été rapporté. Collins : Okay. On gardera l’œil ouvert dehors pour la fille au lapin.

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Two Rabbits, Pampas Grass, and Full Moon - Hiroshige - 1849 - 1851

/(・ × ・)\ Comptine enfantine

 J’ai vu dans la lune
Trois petits lapins
Qui mangeaient des prunes
En buvant du vin

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Les monstres d'Utagawa Kuniyoshi (Sumo no zu)

Utagawa Kuniyoshi (1798 – 1861) était l’un des derniers grands maîtres japonais de l’estampe sur bois (‘ukiyo-e’). I est célèbre pour avoir réalisé entre autre les Suikoden, ou les Cent-huit héros chinois. Parmi ses estampes de paysages, de scènes quotidiennes, de chats, ou même de courtisanes et de geishas, Utagawa Kuniyoshi a aussi réalisé de nombreuses estampes dédiées aux monstres et aux fantômes issus du folklore japonais, et aux héros qui les ont combattu.

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Cent aspects de la Lune : Le lapin de jade - Sun Wukong, de « Voyage vers l'Ouest »

Description Tsuki hyakushi (Cent aspects de la Lune) est une vaste collection de nishiki-e (estampes multicolores au bloc de bois) réalisée par Tsukioka Yoshitoshi (1839−1892). Les estampes ont été publiées en plusieurs vagues par Akiyama Buemon entre 1885 et 1892. Elles représentent les différents aspects de la lune, empruntés aux anecdotes, aux événements historiques et à la mythologie japonaises et chinoises. Une grande diversité de sujets y est évoquée, dont les guerriers célèbres, les femmes éminentes, les oiseaux et les animaux, les lutins et les fantômes. Cette estampe figure dans un roman-fleuve comprenant 100 peintures de Tsuki hyakushi et deux répertoires créés après l'achèvement de la collection. On considère qu'il a été relié par son ancien propriétaire. La préface écrite à la même période que les répertoires ne figure pas dans le livre. Les spécialistes estiment que l'ordre des estampes de l'album ne suit pas l'ordre selon lequel elles ont été publiées, mais plutôt, l'ordre des répertoires, malgré quelques variantes. Tsukioka Yoshitoshi fut un artiste d'ukiyo-e de l'école d'Utagawa Kuniyoshi (1797–1861), actif de la période Bakumatsu (fin du shogunat) à l'ère Meiji. Il a créé un large éventail d'œuvres, dont bijin-ga (peintures de belles femmes), fuzoku-ga (peintures de mœurs), et des peintures de personnages historiques et littéraires. Achevée l'année de sa mort, cette collection est souvent considérée comme le chef d'œuvre de ses dernières années.

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A medallion on an 18th century Chinese emperor's robe depicting the Moon Rabbit mixing its elixir of life at the foot of a cassia tree.

Chang’e (chinois : 嫦娥 ; pinyin), est un personnage de la mythologie chinoise, femme de l’archer Houyi. Séparée de son mari et du reste des humains, elle réside éternellement sur la Lune, dans un palais de jade nommé Vaste froidure (廣寒宮, guǎnghángōng), avec pour seuls compagnons Wugang, un apprenti immortel exilé, occupé à abattre un cannelier qui repousse sans cesse, et un lièvre apothicaire dit « lièvre de jade », assisté selon certains d’un crapaud. Le taoïsme la considère comme la déesse de la Lune (Yin suprême, 太陰星君, tàiyínxīngjǖn. Elle est évoquée tous les ans le 15 du huitième mois lors de la Fête de la mi-automne. Dans la poésie de la dynastie Tang, elle représente une belle femme délaissée ; Li Shangyin la mentionne dans deux œuvres : Lune de givre et Soir de Lune.
Le cratère lunaire Chang-Ngo lui est dédié.

Version courante :

À l’époque de l’empereur Yao vivait un chasseur, archer d’élite nommé Houyi. Un jour, un fait extraordinaire se produisit : les dix soleils se succédant habituellement au long d’une dizaine de jours apparurent ensemble, asséchant les rivières et brûlant la terre. Yao demanda alors à Houyi d’en abattre neuf de ses flèches, ce qu’il fit. Il obtint grâce à cet exploit une grande réputation. Il en conçut le désir de devenir immortel et partit lors d’une expédition de chasse vers l’ouest à la recherche de la déesse Xiwangmu, maîtresse du Jardin de longue vie. Elle lui confia un élixir à partager avec sa femme Chang’e lorsqu’ils seraient âgés. Houyi, de retour chez lui, transmit les instructions de Xiwangmu à son épouse et enferma l’élixir dans une boîte. Mais un jour qu’il était à la chasse, le désir de connaître l’immortalité eut le dessus et elle ouvrit la boîte pour boire sa moitié d’élixir. Houyi rentrait juste et surprit sa femme qui, décontenancée, avala sans réfléchir l’intégralité du flacon. Les immortels ont le don de se transporter dans les airs, mais Chang’e, ayant absorbé le double de la dose nécessaire, avait perdu le contrôle de son corps. Elle s’éleva jusque sur la Lune où elle demeure depuis.

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Autre histoire :

Dans une légende racontée à Pékin et aux alentours, un fléau mortel arriva dans la ville il y a 500 ans et a commencé à tuer beaucoup de gens. La seule chose qui pourrait sauver la ville de cette épidémie était le lapin de lune. Chang'e a envoyé le lapin lunaire sur la terre pour visiter chaque famille et les guérir de ce fléau. Il a fait cela et n'a rien demandé en retour, sauf quelques vêtements et s'est transformé d'homme en femme. Après avoir guéri la ville de cette peste, elle est retourné à la lune.
A ce jour, les jouets en figurines de lapin portant une armure et chevauchant un tigre, un lion, un éléphant ou un cerf, sont des jouets populaires chez les enfants et les adultes. Ils sont particulièrement populaires pendant le Festival de la Mi-Automne, ou pendant le Nouvel An lunaire sur l'Année zodiacale du lapin (2011).


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Ôkuninushi no Mikoto, the White Hare of Inaba, and the Crocodiles (Katsushika Hokusai - Edo period)

L’histoire du lapin blanc d’Inaba

Ôkuninushi est l’un des nombreux descendants de Susanô, l’une des divinités principales de la mythologie japonaise. Devant se rendre dans la province d’Inaba pour demander la main de la princesse Yagami, les 80 frères d’Ôkuninushi lui demandent de les accompagner pour porter leurs sacs. En chemin, ils rencontrent sur une plage un lapin écorché vif.

L’animal leur raconte qu’il a traversé la mer depuis l’île voisine, sur laquelle il s’ennuyait. Afin de rejoindre Inaba, il s’est joué des requins (ou des crocodiles, ça dépend des versions) en leur demandant de s’aligner dans l’eau pour les compter en sautant sur leur dos, et enfin résoudre l’une des plus grandes énigmes au monde : savoir qui des lapins ou des requins sont les plus nombreux. Le malin lapin réussit ainsi à traverser la mer, mais en arrivant sur le dernier requin, il avoue les avoir trompés et ne pas savoir compter. Vexé, le requin arrache la peau du lapin, qui réussit quand même à s’enfuir de justesse.

Les 80 frères d’Ôkuninushi conseillent au pauvre animal de se jeter dans la mer, puis de laisser sécher sa peau au vent pour soigner ses blessures. Seulement le sel contenu dans l’eau attaque la chair à vif du lapin, qui se tord de douleur sous les rires de la fratrie. Ôkuninushi lui conseille alors de se plonger dans l’eau d’une source, puis de se rouler dans du pollen de jonc. Le lapin s’exécute, sa peau guérit, et il retrouve son pelage blanc. En remerciement, il prédit à son sauveur que c’est lui qui épousera la princesse Yagami – ce qui, bien évidemment, se réalise.

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Le chasseur chassé

 Lapins rôtissant un chasseur à la broche. Lorcher Chorbücher Württembergische Landesbibliothek (1511)

Heinrich Hoffmann: Der Struwwelpeter; Frankfurt am Main : Literarische Anstalt Rütten & Loening, 1917

Le chasseur chassé est un thème récurrent de l'imaginaire. Dans les marges à drôleries des manuscrits gothiques, les enluminures substituent au chasseur, notamment le lapin. Dans les décrétales de Smithfield par exemple, datant de 1330, la punition du chasseur fait l'objet d'un véritable cycle. Un chasseur est terrassé par un lièvre ou un lapin, puis attaché et conduit devant le juge. Condamné à mort, il est mené au gibet puis décapité.

Ils appartiennent à cette catégorie de caricatures qui ont été appelées en français « Monde retourné », le monde à l'envers, dans lequel chaque classe opprimée des êtres animés devient le seigneur et maître de son ancien oppresseur, et sur le principe de la juste réciprocité du crime, le traite avec le même genre de cruauté, ou lui administre une punition, qui pourrai faire passer la mort pour plus avantageuse. Ainsi des carreaux retrouvés dans le Prieuré dominicain de Derby, le lièvre a pris possession de la corne de chasseur et galope avec toute l'ardeur et l'enthousiasme que la chasse peut inspirer.

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Dans La dame à la licorne...

La tenture de la Dame à la licorne a été acquise en 1882. Elle est aujourd'hui considérée comme l'un des grands chefs d’œuvre de l'art occidental.

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Le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue... Ces six tapisseries, tissées autour de 1500, représentent les cinq sens sur un fond rouge habité d'une nature foisonnante. Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels. Ces tapisseries « millefleurs » se caractérisent par une flore abondante: fleurs, orangers, pins, houx ou chênes et sont peuplées d'un bestiaire paisible (singe, chiens, lapins, héron).  Dans cette nature paradisiaque qui invite à la contemplation, la licorne est tantôt actrice et tantôt simple spectatrice. Accompagnée d'un lion, elle porte sur chaque scène les armoiries de la famille Le Viste.

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Les lapins sont d'ailleurs de loin les animaux les plus représentés.

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Pendant des siècles, la célèbre tapisserie médiévale de la dame à la Licorne a gardé son mystère, jusqu’à ce que, dans les années 1920, puis en 2000, le chercheurs médiévistes s’accordent sur une interprétation spirituelle de l’œuvre. La Dame à la Licorne exprime l’accession au mystérieux « sixième sens ». (Détail du troisième tableau de la tenture représentant « Le Goût »)

Et je note que la dame tient une perruche à collier (un autre sujet qui m'est bien familier !)
Je suis une dame à la licorne, à mon seul désir !

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La vierge au lapin



Tiziano VECELLIO, dit TITIEN (Pieve di Cadore, 1488/1490 - Venise, 1576)
La Vierge à l'Enfant avec sainte Catherine et un berger, dite La Vierge au lapin (Vers 1525 - 1530)
Huile sur toile (H. : 71 cm. ; L. : 87 cm)

Dans un paysage de la campagne vénitienne délimité par les Alpes, des personnages se sont réunis autour d’un panier de victuailles comme pour prendre une collation.
Au centre, la femme en robe rouge et manteau bleu est facilement identifiable : c’est la Vierge ; elle caresse un lapin tout en portant son regard sur son fils, Jésus Christ, que lui tend une femme vêtue et coiffée à la mode de l’époque. A droite, en arrière plan, un homme garde des moutons.
Titien a peint ici une scène religieuse comme s’il s’agissait d’une scène de la vie quotidienne, empreinte de naturalisme et d’intimité.

(Musée du Louvre)

C’est une scène chrétienne et le lapin blanc est symbole de la virginité de Marie.
S’il y avait plusieurs lapins, ils suggéreraient la luxure. On rapporte après analyse aux rayons X, que le Titien avait peint plusieurs lapins qui entouraient la Vierge. Pour échapper aux critiques menaçantes de l’Inquisition, le Titien a placé quelques symboles christianisant une scène profane. Venise avait la réputation, à cette époque, de s’épanouir dans un humanisme heureux et de vivre son catholicisme de manière libérale, bien loin des dogmes et des traditions d’un Vatican lointain.

Dans ce tableau il y a des liens affectueux et de protection : la vierge Marie tient un lapin blanc de sa main gauche, qui serait un symbole de pureté, et son doux regard se porte dans la direction du bébé, la servante (Sainte Catherine) présente ce nourrisson nu à Marie (Jésus), le petit tient le menton de la servante avec sa main gauche et regarde le lapin blanc d'un air joueur en tendant sa main droite dans sa direction. Un berger assis regarde avec distance la scène au premier plan en caressant un animal, l'une de ses brebis. Mais au tout premier plan, en bas à droite, nous pouvons observer le derrière d'un autre lapin qui sort du cadre, afin de réserver l'entière scène au coucher de soleil, dans une forêt généreuse, au lapin blanc, animal central qui contraste, et qui retient toute l'attention. Chacun prend soin de celui ou celle qu'il ou elle regarde.

La lapin dans la symbolique chrétienne, est ambivalent. Il signifie à la fois la fécondité et la luxure. Un couple de lapins dans une scène de Nativité, exalte la naissance fructifère du Messie. Un lapin placé aux pieds de Marie, évoque, par antinomie, la chasteté de la Vierge.

Bugs Bunny est un personnage américain de dessin animé, créé officiellement en 1940 dans les studios de la société Leon Schlesinger Productions (devenu plus tard Warner Bros. Cartoons). Bugs est un lièvre ou un lapin gris anthropomorphe, connu pour son caractère farceur et surtout pour sa phrase fétiche « Quoi d'neuf, docteur ? »

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Soulever un lièvre

Lever (ou soulever) un lièvre, est une expression qui a pour origine la chasse mais qui signifie détecter une anomalie avant les autres ou découvrir quelque chose d'important. Au premier degré, elle fait allusion au chasseur qui débusque l’animal de son terrier. Le lièvre, jusque là tapi dans son gîte, immobile, ses longues oreilles couchées sur son dos (il fait le mort), surgit tout à coup et se met à courir.
Ne serait-ce pas le message que nous souffle l’auteur de la piéta ? « Lever » le lièvre ? « Soulever » le mort ?

En grec ancien, le verbe ressusciter n’existe pas. Il est remplacé dans la Septante (Ancien Testament en langue grecque) et dans le Nouveau Testament (entièrement écrit dans cette langue) par l’expression « se relever des morts ».
Lever ou soulever un lièvre serait donc une métaphore de la résurrection.



Hokusaï


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Alchimie


Dans les mythes amérindiens, le lièvre est un héros culturel, rusé, malin, capable de vaincre plus fort que lui (ours, buffles) tenant à la fois de Robin des bois, de Peter Pan et du Trickster (farceur), ce Fripon divin dont l’universalité a été démontré par C. G. Jung, se rapproche symboliquement de Mercure, dieu des voleurs et des tricheurs, des chenapans espiègles, lui-même symbole du premier stade du Mercure des alchimistes. Tout comme l’enfant-Mercure qui deviendra Hermès, le messager des dieux, le lièvre lunaire amérindien peut se transcender en « grand lapin » ou en « grand lièvre », également intercesseur entre les hommes et le principe divin (le Grand Manitou)

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Mofutans


Mofutan est l'un des derniers personnages créé par la société San-X. Avec leurs formes "délicieusement bizarres", ils représentent en réalité des lapins en forme de mochi (célèbre gâteau de riz japonais). La société a même proposé aux fans de leur envoyer la photo de leur(s) lapin(s) pour qu'elle puisse les illustrer en version Mofutans et les poster sur twitter.

、., ⌒ 、., ⌒ 、., ⌒ 、., ⌒ 、., ⌒ 、., ⌒ ̄(=∵=) ̄ Les mochis :


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Le mochi fait partie de la grande famille des wagashis, pâtisseries traditionnelles japonaises parmi lesquelles figurent par exemple les yokans, gelées à base d’agar-agar, ainsi que les nerikiris, sculptures miniatures & comestibles. Le mochi se définit par sa composition : c’est une préparation à base de riz gluant. Il peut prendre des formes très diverses, aussi bien salées que sucrées. Toutefois, le terme « mochi » renvoie le plus souvent à l’univers pâtissier et à une texture élastique. Il peut prendre des formes variées : dango (petites boules montées en brochettes), gyuhi (mochi particulièrement mou) ou daïfuku

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Les Mofutans existent en plusieurs couleurs et en plusieurs formes.
« Mofu Mofu », doux et câlins. Les lapins mochi Mofutans aiment se blottir et jouer ensemble. « Mofu » signifie moelleux en japonais. Les Mofutans sont aussi doux et extensibles que le dessert japonais Mochi, et aussi collants. Ainsi, ils se collent facilement les uns aux autres dès qu'ils se touchent. Tous les personnages Mofutans - Tomotan, Potechi, Chamu Chamu, Norimaki, Ikimonogakari - appartiennent à une race différente de lapins moelleux, mais ils font partie de la famille Mofutan et resteront donc toujours blottis ensemble.

Voir films ici et ici.


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